Clémentine Mélois est née le 15 juin 1980, elle a grandi à La Ferté-Milon[2]. Sa mère est professeure de français[3], son père, Bernard Mélois, sculpteur. Sa sœur Barbara Mélois est marionnettiste.
À l’âge de neuf ans, elle gagne le premier prix d’un concours d’écriture organisé par les éditions Gallimard, et reçoit en cadeau 365 livres, ce qui marque le début de sa vocation de bibliomane[4]. Elle étudie à l'École des beaux-arts de Paris, dans les ateliers de Michel Salsmann et Christian Boltanski. Elle présente son diplôme de fin d'étude dans une boîte de bouquinistes sur les quais de Seine[5].
Elle se spécialise dans le document imprimé, en particulier le livre d’artiste. Son travail mêle culture pop et culture classique, culture web et histoire de l’art, dans un jeu sur les codes de la photographie et de l’édition. Elle enseigne sa pratique de 2008 à 2018 à l'école des Beaux-Arts de Nîmes.
En 2015 paraît Jean-Loup fait des trucs, petit précis de nihilisme à l’égard de la jeunesse, aux éditions Les Fourmis rouges, où elle signe le texte et les dessins[15]. Ce premier livre pour la jeunesse sera suivi par de nombreux autres, en collaboration avec Rudy Spiessert publiés à L'École des loisirs aux Éditions du Seuil, notamment la série "Les chiens pirates"[16],[17] et "Chère Bertille"[18]
En mars 2020, paraît aux Éditions GrassetDehors la tempête. Par des allers-retours entre la vie des personnages et la sienne, Clémentine Mélois nous fait pénétrer dans cet essai au plus près de cette expérience à la fois personnelle et universelle, la lecture[20].
En novembre 2020, paraît aux Éditions GrassetBon pour un jour de légèreté, recueil d'images détournées réalisées pendant le premier confinement.
En 2024 parait aux éditions l'Arbalète (maison d'édition) le roman Alors c'est bien, un récit sur les derniers jours de la vie de son père et la préparation de son enterrement, prix Méduse 2024.
Elle est l’invitée d’honneur de l’Oulipo en 2016. Elle y est cooptée en juin 2017.
Expositions
Depuis 2015, une sélection de ses livres détournés est exposée de façon permanente à la Maison de la Poésie à Paris.
En 2018, elle présente à la galerie Lara Vincy sa première exposition personnelle "De deux choses l'une"[21].
En 2019, dans le cadre de l'exposition collective "Cent artistes dans la ville" à l'initiative du Mo.Co à Montpellier, elle présente une bibliothèque détournée en trompe-l'œil de dix mètres de large[22],[23].
En 2019, elle présente au Mucem "Un cabinet d'amateur", une installation dans le cadre de l'exposition Giono (commissariat Emmanuelle Lambert)[24],[25].
En 2020, sa deuxième exposition personnelle à la galerie Lara Vincy "Un cabinet d'amateur" reprend une partie de l'installation présentée au Mucem[26],[27].
En 2020, elle présente des œuvres sur le bateau Archimède, dans le port de l'Arsenal (Paris) et dans le cadre de l'exposition collective De(s) rives de la non-galerie Aline Vidal[28].
Clémentine Mélois (illustrations) et Rudy Spiessert, Chere Bertille … et la lune en gruyère, Paris, L'école des loisirs, coll. « Mouche », , 42 p. (ISBN978-2-211-23958-5)
Clémentine Mélois (illustrations) et Rudy Spiessert, Chère Bertille... à Bord du Redoutable, Paris, L'école des loisirs, coll. « Mouche », , 57 p. (ISBN978-2-211-30446-7)
Clémentine Mélois (illustrations) et Rudy Spiessert, Chere Bertille... : au Centre de la Terre, Paris, L'école des loisirs, coll. « Mouche », , 57 p. (ISBN978-2-211-30062-9)
Série Les chiens pirates
Clémentine Mélois et Rudy Spiessert (illustrations), Adieu Côtelettes !, L'école des loisirs,
↑Yoann Van Parys, « Publier…[Exposer : les pratiques éditoriales et la question de l'exposition », Critique d’art. Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain, (ISSN1246-8258, lire en ligne, consulté le )