La gens Coelia, parfois écrite Coilia, était une famille plébéienne de la Rome antique. Les Coelii sont fréquemment confondus avec les Caelii, certains individus étant appelés Caelius dans les manuscrits, alors qu'ils apparaissent comme Coelius ou Coilius sur les monnaies. Le premier de cette gens à obtenir le consulat fut Caius Coelius Caldus en -94[2].
Praenomen
Les Caelii mentionnés dans l'histoire utilisaient les praenomenLucius, Gaius et Marcus, qui figuraient tous parmi les noms les plus courants à Rome.
Branches et cognomen
Le seul nom de famille régulier de cette gens sous la République était Caldus, dérivé du latincalidus, qui se traduit par « chaud » ou « éruption cutanée ». Le même cognomen a également donné naissance au nomen Calidius[2],[3],[4],[5],[6].
Membres
Sous la République
Coelii Antipater
(Coelius), (v.-230 - ?);
Lucius Coelius (Antipater), (v.-210/5 - ap.-169), triumvir monétaire, légat en Illyrie pendant la guerre contre Persée, en -169, et fut vaincu dans sa tentative de prendre la ville d'Uscana[7],[8].
? Caius (Coelius) Antipater, (v.-125 - -82), légat de Caius Norbanus en -82, faisait partie des officiers assassinés lors d'un banquet par leur collègue Albinovanus. [9][10]
Lucius Coelius Caldus, (v.-105 - ?), septemvir épulo. [11][12]
Caius Coelius Caldus, (v.-75 - ap.-49), questeur en Cilicie en -50; Lorsque Cicéron quitta la province, il laissa l'administration entre les mains de Caldus[13]. [14]
? (Coelius Caldus), (v.-40 - ?);
Coelius Caldus, (v.-15 - 9), fait prisonnier par les Germains à la suite de la défaite de Publius Quinctilius Varus en 9, s'est suicidé plutôt que d'être soumis à la torture qu'il prévoyait[15].
? Publius Coelius Caldus, (v.-130 - -87), légat en -87;
↑(de) Werner Eck, Bence Fehér et Péter Kovács, Studia Epigraphica in Memoriam Géza Alföldy, Bonn, R. Habelt, coll. « Antiquitas. Reihe 1, Abhandlungen zur alten Geschichte », , 69–90 p. (ISBN978-3-7749-3866-3), « Die Fasti consulares der Regierungszeit des Antoninus Pius. Eine Bestandsaufnahme seit Géza Alföldys Konsulat und Senatorenstand »