La gens Rupilii, parfois écrite Rupillia, est une famille plébéienne mineure de la Rome antique. Les membres de cette gens sont mentionnés pour la première fois à la fin de la République, et Publius Rupilius obtient le consulat en 132 av. J.-C. Peu ont atteint la notoriété, le nom apparaît dans les fastes consulaires sous l'Empire. Le nom est fréquemment confondu avec Rutilius[1],[2].
Praenomen
Les principaux praenomina des Rupilii sontt Publius et Lucius, deux des noms les plus courants de l'histoire romaine.
Branches et cognomen
Aucun des Rupilii ne portait de cognomen sous la République, mais comme pour les autres familles plébéiennes, la plupart d'entre eux avaient des noms de famille individuels à l'époque impériale[1].
Lucius Rupilius, frère de Publius Rupilius, le consul, demanda l'aide de Scipion Émilien pour obtenir le consulat, mais ne fut pas élu[9],[10].
Lucius Rupilius, acteur connu du jeune Cicéron[11].
Aulus Rupilius, un médecin employé par Aulus Cluentius Habitus, dont la mère, Sassia, a acheté un esclave, Strato, de Rupilius, et l'a fait torturer dans l'espoir d'obtenir des preuves contre son propre fils. Le plan de Sassia échoua[12].
Valère Maxime, Factorum ac Dictorum Memorabilium (Memorable Facts and Sayings).
Aelius Lampridius, Aelius Spartianus, Flavius Vopiscus, Julius Capitolinus, Trebellius Pollio, and Vulcatius Gallicanus, Historia Augusta (Augustan History).
Paul Orose, Historiarum Adversum Paganos (History Against the Pagans).
Desiré-Raoul Rochette, Lettre à M. Schorn, Firmin Didot Frères, Paris (1832).
T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic, American Philological Association (1952–1986).
Werner Eck, "Die Fasti consulares der Regierungszeit des Antoninus Pius, eine Bestandsaufnahme seit Géza Alföldys Konsulat und Senatorenstand" (The Consular Fasti for the Reign of Antoninus Pius: an Inventory since Géza Alföldy's Konsulat und Senatorenstand), in Studia Epigraphica in Memoriam Géza Alföldy, Werner Eck, Bence Fehér, Péter Kovács, eds., Bonn, p. 69–90 (2013).
A.H.M. Jones, J.R. Martindale et J. Morris, Prosopography of the Later Roman Empire, Cambridge University Press, 1971–1992 (ISBN0-521-07233-6, lire en ligne)