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La gens Petronia était une famille plébéienne de la Rome antique. Cette gens revendiquait une lignée ancienne, puisqu'un Petronius Sabinus est mentionné à l'époque de Lucius Tarquinius Superbus, le dernier des rois romains, mais peu de Petronii sont mentionnés à l'époque de la République. On les rencontre fréquemment sous l'Empire, détenant de nombreux consulats, et obtenant finalement l'Empire pendant le bref règne de Pétrone Maxime en 455[1].
Origine
Les Petronii étaient d'origine sabine, comme l'indique le nom de famille Sabinus, appartenant au personnage légendaire de l'époque de Tarquin, et auquel font allusion les pièces de monnaie frappées par Publius Petronius Turpilianus, représentant la mort de Tarpeia, qui, selon la légende, aurait été persuadée par les Sabins sous Titus Tatius de leur ouvrir la citadelle, à l'époque de Romulus[2]. Le nomen Petronius semble être un patronyme dérivé du praenomenosquePetro ou Petrus, l'équivalent osque du latinQuartus, quatrième, et rendant Petronius apparenté à un certain nombre de gentillice latins obscurs, tels que Quartius et Quartinius[3]. Une dérivation alternative serait celle du cognomenPetrus, un rustique, bien que cela puisse également dériver du praenomen osque. Pétrone appartient à une large classe de gentilices dérivés d'autres noms se terminant par -o, dont la plupart sont plébéiens[4].
Praenomen
Les premiers Petronii utilisaient les praenomen Gaius, Marcus et Publius, qui étaient tous très courants tout au long de l'histoire romaine. D'autres noms apparaissent vers la fin du IIe siècle, notamment Quintus, Lucius et Sextus, mais ils peuvent avoir été hérités d'autres familles.
Membres
Sous la République
Petronius Sabinus, aurait copié les Livres Sibyllins sous le règne de Lucius Tarquinius Superbus, avec l'aide d'un certain Marcus Tullius ou Atilius.
Les Petronii Iunior sont apparenter aux Publicii et au Petronii du IVe siècle, les détails des liens familiaux entre eux n'est pas connu avec précision. Ont peut cependant reconstituer des hypothèses généalogiques selon Christian Settipani.
Petronius, peut-être la même personne que le médecin Marcus Petronius Heras, écrivain en pharmacopée mentionné par plusieurs sources. Il a dû vivre vers le début du Ier siècle.
Marcus Petronius Heras, médecin mentionné dans une inscription enregistrée par Jan Gruter, peut-être la même personne que l'auteur de la pharmacie[11].
Petronius, un centurion chargée de garder le tombeau de Jesus, dans l'Evangile non-canonique de Pierre.
Aulus Petronius Lurco, consul suffect en 58, des Kalends de Juillet à la fin de l'année.
Giovanni Battista de Rossi, Inscriptiones Christianae Urbis Romanae Septimo Saeculo Antiquiores (ICUR), Vatican Library, Rome (1857–1861, 1888).
René Cagnat et alii, L'Année épigraphique (AE), Presses Universitaires de France (1888–present).
George Davis Chase, "The Origin of Roman Praenomina", in Harvard Studies in Classical Philology, vol. VIII (1897).
Hans Petersen, "The Numeral Praenomina of the Romans", in Transactions of the American Philological Association, vol. xciii, pp. 347–354 (1962).
Alan E. Samuel, Greek and Roman Chronology: Calendars and Years in Classical Antiquity, C. H. Beck, Munich (1972).
Paul A. Gallivan, "Some Comments on the Fasti for the Reign of Nero", in Classical Quarterly, vol. 24, pp. 290–311 (1974), "The Fasti for the Reign of Gaius", in Antichthon, vol. 13, pp. 66–69 (1979), "The Fasti for A.D. 70–96", in Classical Quarterly, vol. 31, pp. 186–220 (1981).
Paul M. M. Leunissen, Konsuln und Konsulare in der Zeit von Commodus bis Severus Alexander, Verlag Gieben, Amsterdam, (1989).
Werner Eck, "Miscellanea Prosopographica", in Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik, vol. 42 (1981), "Die Fasti consulares der Regierungszeit des Antoninus Pius, eine Bestandsaufnahme seit Géza Alföldys Konsulat und Senatorenstand" , in Studia Epigraphica in Memoriam Géza Alföldy, Werner Eck, Bence Fehér, Péter Kovács, eds., Bonn, pp. 69–90 (2013).