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Compagnie des tramways du Loiret

Compagnie des tramways du Loiret
illustration de Compagnie des tramways du Loiret

Création 1905
Disparition 1935
Fondateurs Fougerolle frères
Siège social Orléans
Drapeau de la France France
Activité Transports en commun, transport de marchandises
Produits Tramways à vapeur
Plan du réseau des chemins de fer secondaires du Loiret en 1928

La Compagnie des tramways du Loiret (CTL) est une ancienne compagnie de chemin de fer fondée en 1905 par les frères Fougerolle, ingénieurs et constructeurs[1],[2].

La compagnie a construit puis exploité un réseau de tramway à voie métrique dans le département français du Loiret principalement ainsi que sur une partie des départements du Cher et de Loir-et-Cher entre mai 1905[3] et 1935. Il permet de transporter aussi bien les personnes que les marchandises[4].

L'ensemble des lignes associées au réseau des tramways de Loir-et-Cher formaient un réseau nommé Tramways de Sologne.

Histoire

Les différentes lignes sont construites entre 1905 et 1908.

Réseau ouest

Un train en gare de Chaon
La gare Saint-Marceau et la voie des TL sur un quai de la Loire, à Orléans, en direction de Brinon-sur-Sauldre
La gare de Saint-Denis-en-Val, sur la ligne Orléans - Brinon...
... et celle de Sandillon, sur la même ligne.
Noter la légende de la carte postale : Au pays du « provisoire », Sandillon : Gare, dite « La dèche ».
Locomotive no 9 en gare de Nogent-sur-Vernisson

La Compagnie des tramways du Loiret est créée en 1905. Elle construit puis exploite plusieurs lignes de tramway.

L'une reliant Orléans, Saint-Jean-le-Blanc, Saint-Denis-en-Val, Sandillon, Darvoy, Jargeau, Vienne-en-Val, Tigy, Vannes-sur-Cosson, Isdes, Souvigny, Chaon et Brinon-sur-Sauldre longue de 67 km[5].

Un embranchement de 7 km situé à Tigy permet de rejoindre Châteauneuf-sur-Loire via Sigloy. La passerelle du Rio, à Sigloy, en constitue un vestige toujours visible[5].

La deuxième reliant Orléans, Saint-Nicolas, Saint-Hilaire, Mareau-Saint-Fiacre, Cléry-Saint-André, Jouy-le-Potier, Ligny-le-Ribault, Villeny, La Marolle et Neung-sur-Beuvron longue de 48 km[3]

La passerelle du Rio à Sigloy sur l'embranchement menant de Tigy à Châteauneuf-sur-Loire

Enfin, une ligne est créée pour desservir la banlieue sud d'Orléans entre Saint-Hilaire et Saint-Denis-en-Val entre 1906 et 1914[6]. Elle utilise les sections des lignes de Brinon et Neung-sur-Beuvron.

La gare centrale est située dans le quartier Saint-Marceau à Orléans sur la rive gauche de la Loire[7].

Réseau est

Le réseau ouest se limite à une ligne isolée de 10 km fut créée entre Nogent-sur-Vernisson à Châtillon-Coligny[5].

Un réseau complémentaire a été projeté autour de la ville de Montargis[8] mais non réalisé :

Lignes

Orléans–Brinon-sur-Sauldre

Exploitation : 1905-1908 –

Longueur : 67 km.

Tracé :

Tigy–Châteauneuf

Exploitation : 1905-1908 –

Longueur : 7 km.

Tracé :

Orléans–Neung-sur-Beuvron

Exploitation : 1905-1908 –

Longueur : 48 km

Tracé :

Nogent-sur-Vernisson–Châtillon-Coligny

Exploitation : –

Longueur : 10 km

Tracé :

Gares de jonctions

Le réseau est relié:

Exploitation

La compagnie assure trois aller-retour quotidien en semaine sur ses deux lignes principales et deux le week-end[11].

Durant la Première Guerre mondiale, le réseau est réquisitionné pour servir l'armée française[12].

Le déclin de la compagnie débute dans les années 1920 sous l'effet de la concurrence des camions pour les marchandises et des autocars pour les voyageurs. Le réseau ferme le [13].

Matériel roulant

La compagnie dispose du matériel roulant suivant :

  • Locomotives à vapeur :
no 1 à 4, de type 030t, Corpet-Louvet[14], n° constructeur 989-993, livrées en 1904 ;
no 5 à 7, de type 030t, Corpet-Louvet, n° constructeur 995-997, livrées en 1904 ;
no 8, de type 030t, Corpet-Louvet, n° constructeur 1074, livrée en 1905 ;
no 9, de type 030t, Corpet-Louvet, n° constructeur 999, livrée en 1905 ;
  • Voitures voyageurs :
sept voitures à deux essieux rayonnants système de Rechter : 5 unités (1re-2de classe) et 2 unités (2de classe) ;
17 voitures à deux essieux : 2 unités (1re-2de classe) et 15 unités (2de classe) ;
  • Fourgon à bagages :
sept unités ;
  • Wagons de marchandises :
20 wagons couverts,
10 wagons tomberaux,
10 wagons plats,
10 wagons plats à traverse mobile.

Notes et références

  1. Bulletin des lois de la République française : Deuxième semestre de 1893 contenant les lois et décrets d'intérêt public et général, t. 47, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne)
  2. Boutet 2004, p. 62
  3. a b c et d Boutet 2004, p. 64
  4. Boutet 2004, p. 79
  5. a b c d et e Boutet 2004, p. 65
  6. Boutet 2004, p. 65-66
  7. Boutet 2004, p. 66
  8. Source : Fédération des amis des chemins de fer secondaires
  9. a et b Boutet 2004, p. 67
  10. Conseil général, « Tramway de Nogent-sur-Vernisson à Châtillon-Colligny : Installation de la station du tramway dans la gare P.-L.-M. », Rapports et délibérations / Conseil général du Loiret,‎ , p. 19-22 (lire en ligne, consulté le ).
  11. Boutet 2004, p. 76
  12. Boutet 2004, p. 79-80
  13. Boutet 2004, p. 83
  14. Boutet 2004, p. 74

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jacky Surier, Les tramways du Loiret : quand le tacot passait devant chez nous, Société d'archéologie et d'histoire locale de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, , 90 p..
  • Gérard Boutet, Métiers insolites, vol. 41, Romagnat, Gérard Tisserand, , 340 p. (ISBN 2-84494-242-3, lire en ligne), p. 60-83. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Pierre Bazin, Trains et tramways d'Orléans, Editions Alan Sutton, 2012, (ISBN 978-2-8138-0517-1)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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