Le World Factbook de la CIA estime qu'en 2015 la population du pays est de 5 231 422 habitants et qu'en 2003, elle est composée de 85 % de Turkmènes, 5 % d'Ouzbeks, 4 % de Russes et 6 % appartenant à d'autres ethnies[13]. Selon les données annoncées par les autorités turkmènes en février 2001, la population est composée à 91 % de Turkmènes, 3 % d'Ukrainiens et 2 % de Russes. Entre 1989 et 2001, le nombre de Turkmènes dans le pays a doublé (de 2,5 millions à 4,9 millions), tandis que le nombre de Russes a diminué de deux tiers (de 334 000 à un peu plus de 100 000)[14].
Les statistiques officielles turkmènes sont toutefois contestées : en 2021, un article du quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta affirme que « la population, loin des 6,2 millions d’habitants officiels, avoisine les 2,7-2,8 millions d’habitants » au Turkménistan[15]. À l'origine de cette contestation se trouve notamment la non-divulgation des chiffres du recensement national de 2012, laissant entendre que l'Etat turkmène pourrait dissimuler des statistiques décevantes allant à l'encontre de la propagande du pays[15].
Le Turkmène est la langue officielle du pays, depuis la mise en place de la constitution en 1992. Les principales langues parlées sont le Turkmène avec 72 % de locuteurs, le Russe avec 12 % de locuteurs, l'Ouzbek avec 9 % de locuteurs, le reste des locuteurs représentent 7 % de la population[13].
Religion
D'après le World Factbook de la CIA, la population comprend 89 % de musulmans, 9 % de chrétiens orthodoxes et 2 % de non-croyants[13].
Pourtant, selon un rapport de 2009 du Pew Research Center, 93,1 % de la population du Turkménistan est musulmane[17]. Durant la période soviétique, les religions ont été bannies, les mosquées fermées. L'ancien président Saparmyrat Nyýazow a remis l'enseignement religieux obligatoire dans l'éducation publique. Saparmyrat Nyýazow a également rédigé son propre livre religieux entre 2001 et 2004, appelé Ruhnama.
↑Le taux de variation de la population 2018 correspond à la somme du solde naturel 2018 et du solde migratoire 2018 divisée par la population au 1er janvier 2018.
↑L'indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) pour 2018 est la somme des taux de fécondité par âge observés en 2018. Cet indicateur peut être interprété comme le nombre moyen d'enfants qu'aurait une génération fictive de femmes qui connaîtrait, tout au long de leur vie féconde, les taux de fécondité par âge observés en 2018. Il est exprimé en nombre d’enfants par femme. C’est un indicateur synthétique des taux de fécondité par âge de 2018.
↑Le taux de mortalité infantile est le rapport entre le nombre d'enfants décédés à moins d'un an et l'ensemble des enfants nés vivants.
↑L'espérance de vie à la naissance en 2018 est égale à la durée de vie moyenne d'une génération fictive qui connaîtrait tout au long de son existence les conditions de mortalité par âge de 2018. C'est un indicateur synthétique des taux de mortalité par âge de 2018.
↑L'âge médian est l'âge qui divise la population en deux groupes numériquement égaux, la moitié est plus jeune et l'autre moitié est plus âgée.