Forces armées turkmènes
Les forces armées turkmènes consistent en une force terrestre, une force aérienne, des forces navales, une garde nationale et des troupes frontalières. HistoireElles furent fondées en 1992 après la dissolution de l'URSS et ses quartiers-généraux sont situés à Achgabat. Le commandant en chef en est le président Gurbanguly Berdimuhamedow depuis 2007. Achgabat a maintenu une politique de neutralité depuis 1995 et a confirmé cet engagement dans sa doctrine militaire de 2016. Celle-ci visait à accroître la capacité défensive des forces armées afin de sauvegarder les intérêts nationaux et l'intégrité territoriale du pays. Elles disposaient de 22 000 personnels actifs (18 500 dans l'armée de terre, 3 000 dans la force aérienne et 500 dans les forces navales) et d'un budget de 198 millions de dollars, soit 3,4 % du PNB en 2012. En 2023 elles comptent 36 500 personnels actifs (33 000dans l'armée de terre, 3 000 dans la force aérienne et 500 dans les forces navales). Selon Jane's Information Group, en 2009, les forces armées de ce pays seraient mal entretenues et mal financées, même au regard des standards d'Asie centrale[1]. Depuis la chute du gouvernement Afghan en 2021 les forces armées sont soumises à de plus en plus de tensions car ils possèdent une frontière commune avec l'Afghanistan de 744 km dans une région très montagneuse, désertique et difficile d'accès. Il y a eu de nombreux incidents à la frontière qui ont fait plusieurs morts mais le gouvernement ne communique presque jamais sur les incidents frontaliers il est donc difficile d'avoir des informations exactes. En 2014 deux affrontements ont été recensés qui ont provoqué la mort d'au moins 4 soldats turkmènes. En outre, en mai 2016, la publication "Alternative News of Turkménistan" a rapporté que 27 militaires turkmènes avaient été tués lors d'affrontements à la frontière turkmène-afghane. En 2018 il est rapporté que 18 militaires, dont un major et un lieutenant, sont morts au Turkménistan. En 2018 selon des journalistes Turkmènes un affrontement contre des dealers de drogue afghans aurait fait 25 morts parmi les gardes-frontières. En janvier 2022 un affrontement a eu lieu à la frontière entre des talibans et des gardes-frontières Turkmènes. Selon les talibans, 4 gardes-frontières seraient morts pendant les combats, mais il n'y a aucune confirmation à ce jour[2],[3],[4],[5],[6]. Conseil de sécurité d'ÉtatLe conseil de sécurité d'État organe de décision de la Défense le plus important du pays. Son rôle est défini par la loi de 1995 portant sur la Défense instituée par le Président. Force terrestreSon équipement, tout comme l'infanterie, est en grande partie hérité des unités de l'Armée rouge stationnées sur le territoire turkmène après l'effondrement de l'URSS en 1991. Depuis la chute de l'Union le Turkménistan a fait peu d'achats de matériels neufs. Pour l'armée de terre se sont principallement des véhicules blindés d'origine Russe, Turque et Émiratis qui ont été effectués.
Équipement individuel
Force aérienne3 000 personnels actifs et 94 aéronefs opérationnels (sur 120) selon l'IISS en 2012. En 2023 l'institut estime que le Turkménistan dispose de 65 aéronefs prêt au combat.
Forces navales700 personnels actifs et 16 patrouilleurs (en 2009 selon Jane's) ou 6 selon le Service de recherche du Congrès. Base navale de Türkmenbaşy. Le Turkménistan a acquis 4 bateaux lance-missiles en 2011[7] et a annoncé en 2012 mener ses premiers exercices navals en mer Caspienne (du nom de code Khazar-2012), ceux-ci intervenant après une discorde avec l'Azerbaïdjan à propos des champs pétrolifère en mer Caspienne[8]. Notes et références
Liens externes
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