Droits LGBT au YémenL'homosexualité est illégale au Yémen, en accord avec le système légal de la charia en vigueur dans ce pays. Les peines vont de la flagellation à la mort. Le Yémen est l'un des sept pays qui applique la peine de mort pour des relations sexuelles consenties entre adultes de même sexe[1]. En termes de droits humains, les forces de sécurité ont été responsables de torture, de traitements inhumains et même d'exécutions extrajudiciaires[2]. D'après l'ambassade du Yémen, depuis quelques années les choses se sont améliorées, depuis que le gouvernement a signé plusieurs traités internationaux sur des droits humains, et a même nommé une femme, Wahiba Fara’a, comme secrétaire d'État aux droits de l'homme[3]. D'autres sources maintiennent que beaucoup de problèmes persistent, comme les abus contre les droits des femmes, la liberté de la presse, la torture et les brutalités policières[4]. Comme les libertés d'expression et de religion sont restreintes[2], les sites internet gays et lesbiens sont bloqués par le gouvernement[5]. En 2007, il n'y avait toujours pas d'espace public ou semi-public pour les homosexuels comme dans d'autres pays[6]. La position officielle est qu'il n'y a pas d'homosexuels au Yémen, bien que la loi yémenite qui condamne à des peines sévères pour les relations homosexuelles reconnaisse son existence[6]. En 2024, 13 personnes sont condamnées à mort par un tribunal d'Ibb pour attentat à la pudeur et homosexualité[7]. Articles connexesNotes
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