Droits LGBT à Chypre
Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) à Chypre font l'objet d'une reconnaissance récente. Reconnaissance légale des couples homosexuelsEn 2010, le secrétaire permanent du ministre de l'Intérieur chypriote, Lazaros Savvides, a indiqué que le gouvernement allait examiner quel type d'union pour les couples homosexuels pouvait être mis en place à Chypre[1]. Cela est suivi en 2013 par l'annonce de la ministre de l'Intérieur Eleni Mavrou d'un projet de loi de partenariat civil ouvert aux couples de même sexe[2]. En mars de cette même année, le président de la république de Chypre nouvellement élu Níkos Anastasiádis réaffirme son soutien au projet de loi[3]. En novembre, le ministre de l'Intérieur, Socratis Hasikos confirme que le projet de loi reste à l'ordre du jour[4]. Ce n'est qu'en 2015 que la question est à nouveau débattue. Le , le conseil des ministres chypriote approuve un projet de loi d'accord de cohabitation, au genre neutre, et donnant un grand nombre de droits similaires au mariage[5]. Le , le parti au pouvoir DISY annonce son soutien au projet de loi[6],[7]. Le projet de loi est adopté en première lecture le [8]. Le , la Chambre des représentants décide de renommer cet accord de cohabitation en cohabitation civile[9]. Le projet de loi est adopté en seconde lecture le avec 39 voix contre 12, et 3 abstentions[10],[11],[12]. Il est publié au Journal Officiel le et prend effet le jour même[13]. Protections contre les discriminationsDepuis 2004, Chypre a mis en place une loi anti-discriminations (Loi d'égalité de traitement dans l'emploi et les occupations de 2004) qui interdit explicitement les discriminations sur la base de l'orientation sexuelle en matière d'emploi[14]. La loi a été votée pour se mettre en conformité avec l'Union européenne. En 2013, le Code pénal a été modifié pour inclure l'orientation sexuelle et l'identité de genre, criminalisant ainsi toute discrimination à leur égard[15]. En Chypre du Nord, la même loi a été adoptée, en même temps que la dépénalisation de l'homosexualité, le [16]. En mai 2015, le Parlement a modifié le Code pénal en criminalisant le fait de se livrer à un comportement inacceptable et la violence contre les personnes en fonction de leur orientation sexuelle[17]. Tableau récapitulatif
Références
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