Exposition des maîtres vivantsL’Exposition des maîtres vivants (en néerlandais : Tentoonstelling van Levende Meesters) est une importante série d'expositions artistiques regroupant des œuvres d'artistes contemporains organisées entre 1808 et 1917 dans plusieurs grandes villes des Pays-Bas. HistoireLouis Bonaparte, roi de Hollande, prend l'initiative d'organiser les expositions, s'inspirant du Salon de peinture et de sculpture parisien : une exposition d'art qui se tient dans la capitale française à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle. La première exposition a lieu en 1808 à la Kleine Krijgsraadzaal du palais royal d'Amsterdam, sur la place du Dam[1]. Initialement, l'exposition doit avoir lieu chaque année, alternant Amsterdam et La Haye. Plus tard, d'autres villes l'accueillent, telles que Bois-le-Duc et Rotterdam, et la fréquence change[2]. L'organisation demeure entre les mains de comités locaux. Admission et participationAussi bien les artistes professionnels qu'amateurs peuvent soumettre leurs travaux. Ceux-ci peuvent également être proposés à la vente, ce qui est avantageux pour les artistes car l’organisation ne prend pas de commission. Dès le début, les femmes peuvent également participer, alors que l'éducation artistique ne leur est ouverte que dans la seconde moitié du XIXe siècle. Pour la première exposition, 111 peintures ont été soumises, dont une partie — anonyme — a reçu un prix. Parmi les participants figurent Pieter Barbiers[Lequel ?], Edouard Taurel, Charles Howard Hodges, Jan Willem Pieneman et Johan Bernard Scheffer[3]. Henriëtte Geertruida Knip a envoyé une nature morte, mais n'est pas mentionnée dans le catalogue[2]. À partir de la deuxième exposition en 1810, outre des peintures, des estampes, des dessins (architecturaux), des sculptures et des médailles pouvaient également être soumis. Les artistes professionnels qui ont vu leurs murs recouverts d’art amateur ont manifesté dans les années 1820, craignant pour leur gagne-pain. Les conditions d'admission ont dès lors été resserrées : dorénavant, les travaux devaient présenter une « valeur artistique satisfaisante »[2]. Vers 1850, les premières photos ont été soumises (daguerréotypes), qui ont parfois été refusées ou supprimées après protestation d’autres artistes[4]. Parmi les admissions, de jeunes artistes faisant leurs débuts aux Maîtres vivants, dont Jan Hoynck van Papendrecht (1884), Isaac Israëls (1881), Taco Mesdag (1849), Anna van Sandick (nl) (1852) et Maurits Verveer (1851). À partir de 1840[5], des artistes étrangers peuvent également participer aux expositions et à partir de 1860, des médailles d'or et d'argent sont décernées. En 1912, une exposition des maîtres vivants a lieu à Amsterdam et cinq ans plus tard, la dernière est organisée à l'Académie de Rotterdam. Pour chaque exposition, un catalogue comprenant un aperçu des œuvres soumises (avec éventuellement une citation) et des artistes participants est réalisé. Les catalogues ont été numérisés par l'Institut néerlandais pour l'histoire de l'art[6]. ImportanceSelon Jeroen Kapelle, conservateurs des beaux-arts de l'Institut néerlandais pour l'histoire de l'art,
Notes et références(nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en néerlandais intitulée « Tentoonstelling van Levende Meesters » (voir la liste des auteurs).
AnnexesBibliographie
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