Les caractéristiques générales des faisans sont celles des Phasianinae, avec des nuances pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur comportement ou leur physiologie respective.
Les faisans partagent toutefois plusieurs caractéristiques communes à la majorité des espèces[1] :
ils se trouvent partout, sauf en altitude : lisières de forêts, bosquets, fourrés au voisinage de l'eau ;
ils sont omnivores : ils se nourrissent aussi bien de larves, d'insectes, de lézards que de pousses vertes, baies, fruits et graines ;
leur nid est un creux du sol dissimulé dans les hautes herbes et garni de feuilles sèches ;
la ponte a lieu en mai et comprend une douzaine d'œufs, brun ou vert olive, couvés de 23 à 25 jours par la femelle.
Noms
Étymologie
Le terme faisan dérive du latinphasianus (emprunté au grecφασιανός / phasianós, proprement « oiseau du fleuve Phase[2] »). Le terme latin a directement donné son nom au genre Phasianus, celui de l'espèce faisan de Colchide qui y vivait. Ce nom se réfère à Phasis, fils d'Hélios, le titan du soleil, et de l'OcéanideOcyrhoé, qui se serait suicidé en se jetant dans les eaux du Phase[3].
Liste alphabétique des noms normalisés selon la CINFO (màj 2009) et Avibase, en regard du nom scientifique valide reconnu par la classification de référence (version 2.7, 2010) du Congrès ornithologique international.
« Note : Cette liste est variable selon les usages et certaines espèces ont parfois d'autres noms encore. Les classifications évoluant encore, les noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide. »
Argot français
Dans un contexte social le « faisan » dénomme un escroc, une personne qui en convoite une autre[4], cherchant à la séduire pour des raisons sexuelles, commerciales, professionnelles, relationnelles ou autres, pratique intitulée « faisandage ». De cette expression découle tout un champ lexical définissant les séducteurs (outre le « faisan », on retrouve aussi le « paon », l'« aigle », le « requin » ou le « caïman ») mais aussi les séduits (on trouve ainsi le « pigeon », l'« oie » ou le « blaireau »), d'où le dicton « tant qu'il y aura des pigeons, il y aura des faisans ». Une victime de « faisandage » est « pigeonnée ».
↑Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l'Internet.
Références
↑Jean-Claude Périquet (1946-), Les faisans et les paons : leur élevage, leur histoire et les espèces, Gincrey (Meuse), Club de la volaille meusienne, , 320 p., 31 cm (ISBN978-2-9532896-2-6, BNF42126643).
Gérard (éleveur d'animaux domestiques), Nouveau manuel du faisandier : instruction pratique pour la multiplication et l'éducation des faisans de l'Inde, des colins Ho-Oui, de la Californie et Gérard, Grenelle, compte d'auteur, , 58 p., in-18° (BNF30498029, lire en ligne).
Alexandre Lucas (1909-) (6e éd.), Le faisan : son élevage, ses maladies, Paris, Crépin-Leblond, , 279 p., 19 cm (BNF34651729).