Gilets jaunes (nuance politique)

« Gilets jaunes » (abrégée en GJ, BC-GJ pour un binôme ou LGJ pour une liste) est une nuance politique créée en 2020 par le ministère français de l'Intérieur.

Cette nuance est attribuée à toute liste et tout candidat se réclamant du mouvement des Gilets jaunes.

Mise en place

L'étiquette est créée par une circulaire du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, le 10 décembre 2019^[1], puis, après la suspension de celle-ci, par une nouvelle circulaire du 3 février 2020^[2], en réponse au mouvement des Gilets jaunes qui a particulièrement marqué la vie politique française entre 2018 et 2019 et à la constitution de plusieurs listes se réclamant de ce mouvement lors des élections européennes de 2019^[3].

La nuance est reconduite pour les élections régionales et départementales de 2021, par une circulaire du ministre de l'Intérieur du 15 avril 2021^[4].

Une utilisation limitée

Dans le cadre des élections municipales de 2020, seules dix listes sont nuancées « Gilets jaunes » par les préfectures : deux listes en Vaucluse et à La Réunion ; une liste dans le Gard, en Haute-Garonne, en Haute-Marne, dans l'Hérault, dans l'Isère et dans la Meuse^[3]^,^[5].

Aux élections régionales et départementales de 2021, six binômes sont enregistrés sous cette étiquette : quatre en Haute-Savoie, un dans la Manche et un dans le Gard^[6].

Notes et références

↑ « Circulaire du 10 décembre 2019 du ministère de l'Intérieur sur l'attribution de nuances politiques pour les municipales 2020 », sur publicsenat.fr, 14 janvier 2020 (consulté le 6 août 2021).
↑ « Circulaire du 3 février 2020 du ministère de l'Intérieur sur l'attribution de nuances politiques pour les municipales 2020 », sur legifrance.gouv.fr, 3 février 2020 (consulté le 6 août 2021).
↑ ^{a et b} Robin Prudent, « CARTE. Municipales 2020 : où se présentent les dix listes nuancées "gilets jaunes" (parfois contre leur gré) ? », sur francetvinfo.fr, 7 mars 2020 (consulté le 6 août 2021).
↑ « Instruction relative à l’attribution des nuances politiques pour les candidats, binômes et listes de candidats aux élections départementales, régionales, des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique des 20 et 27 juin 2021 », sur legifrance.gouv.fr, 15 avril 2021 (consulté le 6 août 2021).
↑ Matthieu Deprieck, « Municipales 2020: les Gilets jaunes manquent encore le coche des élections », sur lopinion.fr, 6 mars 2020 (consulté le 6 août 2021).
↑ Xavier Demagny et Yaël Goosz, « LaRem présente dans moins de 10% des cantons : ce que révèlent les listes des départementales », sur franceinter.fr, 4 juin 2021 (consulté le 6 août 2021).

Voir aussi

[1] « Circulaire du 10 décembre 2019 du ministère de l'Intérieur sur l'attribution de nuances politiques pour les municipales 2020 », sur publicsenat.fr, 14 janvier 2020 (consulté le 6 août 2021).

[2] « Circulaire du 3 février 2020 du ministère de l'Intérieur sur l'attribution de nuances politiques pour les municipales 2020 », sur legifrance.gouv.fr, 3 février 2020 (consulté le 6 août 2021).

[:0-3] {a et b} Robin Prudent, « CARTE. Municipales 2020 : où se présentent les dix listes nuancées "gilets jaunes" (parfois contre leur gré) ? », sur francetvinfo.fr, 7 mars 2020 (consulté le 6 août 2021).

[4] « Instruction relative à l’attribution des nuances politiques pour les candidats, binômes et listes de candidats aux élections départementales, régionales, des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique des 20 et 27 juin 2021 », sur legifrance.gouv.fr, 15 avril 2021 (consulté le 6 août 2021).

[5] Matthieu Deprieck, « Municipales 2020: les Gilets jaunes manquent encore le coche des élections », sur lopinion.fr, 6 mars 2020 (consulté le 6 août 2021).

[6] Xavier Demagny et Yaël Goosz, « LaRem présente dans moins de 10% des cantons : ce que révèlent les listes des départementales », sur franceinter.fr, 4 juin 2021 (consulté le 6 août 2021).

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