Gouvernement Dehaene IIGouvernement Dehaene II
Le gouvernement Dehaene II est le gouvernement fédéral du royaume de Belgique entre le et le , durant la 49e législature de la Chambre des représentants. Historique du mandatDirigé par le Premier ministre chrétien-démocrate flamand Jean-Luc Dehaene, ce gouvernement fédéral est constitué et soutenu par une « coalition rouge romaine » entre le Parti populaire chrétien (CVP), le Parti socialiste francophone (PS), le Parti socialiste flamand (SP) et le Parti social-chrétien (PSC). Ensemble, ils disposent de 82 représentants sur 150, soit 54,7 % des sièges de la Chambre des représentants. Il est formé à la suite des élections législatives fédérales du . Il succède donc au gouvernement Dehaene I, constitué et soutenu par une coalition identique. Au cours du scrutin, le CVP, le SP et le PSC confirment leur position au sein de la nouvelle Chambre, réduite de 72 sièges, alors que le PS enregistre un recul qui ne menace en rien sa place de premier parti francophone. Bien que l'alliance au pouvoir depuis enregistre une légère diminution de son assise parlementaire, elle reste nettement majoritaire au sein de la chambre basse du Parlement fédéral. Dès le , le roi Albert II nomme Dehaene « formateur ». Bien qu'il ait initialement discuté aussi bien avec les socialistes que les libéraux, le chef de l'exécutif sortant a très rapidement privilégié la reconduction de la majorité sortante. Un accord de coalition est finalement signé entre le Parti populaire chrétien, les deux Parti socialiste et le Parti social-chrétien dès le . Jean-Luc Dehaene présente son équipe de 14 ministres et deux secrétaires d'État, la première formée sous l'empire de la Constitution révisée, cinq jours plus tard. Son mandat est marqué par deux affaires retentissantes, qui forcent le Premier ministre à procéder chaque fois à un remaniement ministériel : l'évasion du tueur pédophile Marc Dutroux en [1] et la crise de la dioxine en . Ces graves dysfonctionnements conduisent à une perte de confiance envers les chrétiens-démocrates, qui conduisent les affaires du Royaume depuis , et les socialistes, qui partagent avec eux le pouvoir depuis . Lors des élections législatives fédérales du , le CVP est devancé en Flandre par les Libéraux et démocrates flamands (VLD) tandis que le PS sauve sa position de premier parti francophone avec à peine 1 000 voix d'avance sur le Parti réformateur libéral (PRL). Le président des VLD Guy Verhofstadt constitue alors la « coalition Arc-en-ciel », qui unit les libéraux, les socialistes et les écologistes, pour former son premier gouvernement fédéral. Pour la première fois depuis , la famille chrétienne-démocrate belge se trouve contrainte de siéger dans l'opposition, tandis que les libéraux prennent la tête de l'exécutif pour la première fois depuis Paul-Émile Janson, en . CompositionInitiale ()
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Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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