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Victor Gustave Quinson est un auteur dramatique et directeur de théâtre français, né à Marseille le et mort à Saint-Cloud le [1].
Il a successivement voire simultanément dirigé, entre autres, le théâtre Moderne, le Gymnase, le Vaudeville, les Bouffes-Parisiens, le théâtre Grévin et surtout le théâtre du Palais-Royal de 1910[2] à 1942. Il est également l'auteur de comédies et d'opérettes en collaboration avec des auteurs comme Pierre Veber, Tristan Bernard, Albert Willemetz et surtout Yves Mirande.
Biographie
Fils d'un important imprimeur de Marseille, Fortuné Quinson[3], il naît dans cette ville le [4].
 Le Palais-Royal en 1925 :
G. Quinson, direct.
En , il fonde, avec entre autres Jacques Rouché, Alphonse Franck et Paul Gavault, la Société amicale des directeurs de théâtre dont Albert Carré est nommé président d'honneur.
Il est fait chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1920, puis officier en 1925.
Œuvres
- Le Chasseur de chez Maxim's, comédie en trois actes avec Yves Mirande, Palais-Royal,
- Ta bouche, opérette en trois actes d'Yves Mirande et Gustave Quinson, lyrics d'Albert Willemetz, musique de Maurice Yvain, théâtre Daunou,
- La Merveilleuse Journée, comédie en trois actes avec Yves Mirande, Palais-Royal,
- Pourquoi m'as-tu fait ça ?, comédie en trois actes avec Yves Mirande, théâtre des Capucines,
- Là-haut, opérette bouffe en trois actes et 4 tableaux, musique de Maurice Yvain, livret de Gustave Quinson, Yves Mirande et Albert Willemetz, théâtre des Bouffes-Parisiens,
- Embrassez-moi, comédie en trois actes avec Tristan Bernard et Yves Mirande, Palais-Royal,
- Miche et son père, comédie avec Yves Mirande, théâtre des Capucines,
- P. L. aime, comédie musicale avec Rip et Yves Mirande, musique d'Henri Christiné, Palais-Royal, 1924
- La Vérité toute nue, comédie en trois actes avec Pierre Veber, théâtre de Paris,
- La Grue du cinquième, comédie-vaudeville avec Yves Mirande, Scala, 1927
- L'Arpète, pièce e trois actes avec Yves Mirande, théâtre de la Renaissance à Paris, mars 1928, portée à l'écran en 1929 par Émile-Bernard Donatien
- Une petite femme dans un lit, comédie avec Yves Mirande, Palais-Royal, 1927-28
- La Demoiselle de Mamers, comédie avec Yves Mirande, Palais-Royal, 1933
- C'est vous que je veux, comédie avec Yves Mirande, Palais-Royal, 1934
- Le Train de 8 heures 47, opérette en trois actes et cinq tableaux de Léopold Marchès d'après Georges Courteline, lyrics d'André Barde, musique de Charles Cuvillier, Palais-Royal, (non crédité)[5]
Directions
Distinctions
Notes et références
- ↑ Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Saint-Cloud, n° 157, vue 85/146.
- ↑ Annonce de la nomination de Quinson, Le Figaro, 30 septembre 1909
- ↑ Le Figaro du 13 mars 1909 sur Gallica.
- ↑ Commune de Marseille, registre n°2, extrait de naissance n° 186 dans Base Léonore
- ↑ Le Figaro du 30 août 1936, p. 5 [Disponible sur Gallica]
- ↑ a et b Philippe Chauveau, Les Théâtres parisiens disparus, op. cit..
- ↑ Avis de décès d'Emma-Victorine Ciffréo, Le Figaro du 15 août 1906 sur Gallica
- ↑ Contentieux relatif à un contrat de travail signé par Quinson, directeur du théâtre Grévin en mai 1912« Comoedia , 16 novembre 1913 - page 2 - 6ème colonne 2ème quart - "Le délais de préavis" », sur Retronews
- ↑ Le Figaro du 28 décembre 1912 sur Gallica
Voir aussi
Bibliographie
- Philippe Chauveau, Les Théâtres parisiens disparus (1402-1986), Ed. de l'Amandier, Paris, 1999 (ISBN 2-907649-30-2)
Liens externes
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