En 1957 fut créée la réserve naturelle domaniale des Hautes Fagnes. Depuis 1971, la réserve est englobée dans le parc naturel des Hautes-Fagnes–Eifel. Couvrant plus de 4 300 ha, la réserve est une aire où sont protégés intégralement la faune, la flore, le sol et le paysage. Elle est honorée depuis 1966 d'un diplôme du Conseil de l'Europe et bénéficie de travaux de restauration dans le cadre de projets LIFE.
Il ne faut pas confondre les Hautes Fagnes avec la Fagne, une autre région naturelle qui s'étend en Belgique et en France.
Ce sont de vastes étendues (4 500 ha en Belgique) de tourbières, de landes et de forêts qui présentent une flore et une faune assez exceptionnelles liées au climat froid et humide. Les contreforts au nord du plateau accueillent essentiellement de vastes plantations de conifères : c'est la forêt du Hertogenwald.
Les tourbières se sont formées il y a 7500 ans, à la fin de la dernière glaciation. La tourbe résulte de la décomposition des végétaux, notamment les sphaignes, en milieu très humide. Son épaisseur peut atteindre sept mètres. Jusqu'au milieu du XXe siècle, la tourbe constitue pour les habitants des villages proches un moyen de chauffage appréciable. La surface des tourbières actives ne représente plus qu'une centaine d'hectares.
Le plateau des Hautes Fagnes est le plus important massif tourbeux en Belgique. Les autres massifs importants sont, d'est en ouest, alors que l'altitude décroît progressivement, le plateau des Tailles, le plateau de Saint-Hubert et la Croix-Scaille.
Étymologie
Fagne est issu du wallonfagne « terrain marécageux ». Ce terme dérive de l'ancien bas-francique *fanja « boue » (mot apparenté à fange)[1].
Homonymie
Une autre région de Belgique porte le nom de Fagne. Elle est située dans le sud de la province de Namur du côté ouest de la vallée de la Meuse.
D'autres zones de haut-marais existent sur les points culminants de l'Ardenne, généralement également appelés fagnes, en particulier sur le plateau des Tailles et à la Barrière de Champlon.
Histoire
Aux VIIe et VIIIe siècles, la Via Mansuerisca est une voie de liaison entre la chaussée romaine de Trèves à Cologne et la chaussée romaine de Bavay à Cologne. Cette voie est mentionnée pour la première fois en 670, dans un diplôme du roi franc Childéric II. La région devient progressivement un lieu de passage et de commerce important entre les différentes principautés qui vont se constituer (et lieu de perception de droits de douane), comme en témoigne toujours pour partie la toponymie (voie du fer, voie du cuivre...).
Des villages, comme Ovifat, Robertville, Elsenborn, Sourbrodt, Jalhay, Solwaster ou Hockai vont progressivement s'établir en bordure du plateau, dont les habitants exploiteront les ressources disponibles pour la pâture du bétail, la récolte de tourbe à brûler ou encore pour l'essartage.
Le Congrès de Vienne de 1815 découpe le plateau des Hautes-Fagnes en deux territoires, séparés par une ligne nord-sud passant essentiellement par la Helle et l'Eau Rouge :
Eupen, de langue allemande, et Malmedy, de langue wallonne, reviennent à la Prusse. Ces territoires deviennent belges en 1920.
Dès le XIXe siècle, le paysage de tourbières est profondément modifié par la plantation massive d'épicéas qui bouleverse l'écologie du lieu.
À la même époque, les hautes fagnes deviendront une source d'inspiration intarissable pour d'innombrables artistes-peintres paysagistes. Leurs témoignages picturaux suscitent encore aujourd'hui l'intérêt des collectionneurs attachés au passé de cette région. Les romantiques spadois, tels que les Crehay ou les Henrard, ou plus proche de nous Dieudonné Jacobs, ouvriront la voie à de nombreux artistes de plein air. La région inspirera Guillaume Apollinaire.
En décembre 1944, le plateau limite au nord l'offensive de la bataille des Ardennes. Des unités allemandes attaquent Montjoie au nord-est des Hautes-Fagnes. Initialement, le plan allemand prévoyait une pénétration en profondeur par Losheimergraben, Rocherath et Elsenborn. Cette poussée sera repoussée par les troupes américaines qui parviendront à tenir la crête d'Elsenborn. On notera aussi que les Allemands tenteront un parachutage de troupes sur les Hautes-Fagnes en vue d'arrêter aux environs du carrefour de Belle-Croix et de la Baraque Michel les renforts américains dépêchés dans la région d'Elsenborn et de Butgenbach (Opération Stösser). Cette opération se soldera par un échec total.
Les territoires annexés par le Reich en mai 1940 réintègrent le territoire belge dès la libération.
En 1957 est créé le parc national des Hautes Fagnes. Sa superficie est de 4 200 ha.
En 1971 est créé le Parc naturel Hautes Fagnes-Eifel qui s'étend sur 2 400 km2, dont 700 km2 en Belgique. Le Centre nature de Botrange en est le siège depuis 1984.
À la fin du XXe siècle, la pression touristique est telle que des mesures conservatoires sont prises, notamment en interdisant certaines zones, en limitant l'accès à d'autres. Cela n'empêche pas le haut plateau d'être envahi l'été par des amoureux de la nature et l'hiver par des milliers de skieurs de fond venus de Belgique, mais aussi des régions proches d'Allemagne et des Pays-Bas.
Le plateau des Hautes-Fagnes a été proposé en 2008 pour une inscription au patrimoine mondial et figure sur la « liste indicative » de l'UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel[2].
Évènements
9 et : un incendie ravage 150 ha de fagnes près de la Baraque Michel.
25 et : un incendie se déclare aux environs de la Croix Mockel (50° 31′ 58″ N, 6° 03′ 47″ E ), détruisant plus de 1300 ha de végétation[3].
29 et : un incendie détruit plus de 170 ha de la Brackvenn et de l'Allgemeines Venn (entre les lieux dits Entenpfuhl et Nahtsief)[4]. Les dégâts devraient être limités, s'agissant d'un feu de surface sur un sol gorgé d'eau[5].
Géographie
Situation
Le plateau des Hautes Fagnes s'étend d'est-nord-est en ouest-sud-ouest, circonscrit au nord par la Vesdre et au sud par la Rour, la Warche puis l'Amblève. Les routes qui le traversent du nord au sud et les rivières qui y creusent de profondes vallées déterminent plusieurs zones de fagnes proprement dites (non boisées).
En partant de l'ouest-sud-ouest, les fagnes peuvent être divisées en trois zones principales :
Plus à l'ouest encore, en suivant le vieux chemin de la Vecquée sur les crêtes de l'Amblève, se trouve la Fagne James puis une ultime étendue fagnarde aux environs de Bronromme et Monthouet, alimentant les sources du Ninglinspo et de la Chefna.
Les Hautes Fagnes sud-occidentales
Les Hautes Fagnes sud-occidentales, aux alentours de la Baraque Michel et du signal de Botrange couvrent la plus grande superficie des Hautes Fagnes. La rivière de la Helle les limite par l'est. Une route reliant d'une part Verviers et Eupen (au nord), et d'autre part Malmedy (au sud), les traverse (N.B. la branche de cette route reliant le carrefour de Belle Croix à Verviers n'est pas représentée sur la carte). Les rivières de la Gileppe, de la Statte, de la Hoëgne, de l'Eau Rouge, du Trôs Marets, du Bayehon, de la Rur, du Schwarzbach, de la Helle et de la Soor y prennent leur source.
Elles sont formées de plusieurs fagnes plus ou moins contiguës toutes reprises comme site de grand intérêt biologique parmi lesquelles :
Les Hautes Fagnes nord-orientales appelées en allemand Hohes Venn puisque sur territoire germanophone, limitées à l'ouest par la Vesdre et traversée par la route nationale 67 Eupen - Montjoie (en Allemagne). Y prennent source le Spoorbach, le Getzbach et la Vesdre. On y accède par les maisons forestières de Ternell et Neu-Hattlich. Les fagnes suivantes appartiennent à ces fagnes nord-orientales :
Ces fagnes couvrent une superficie d'environ 1 330 ha.
Un autre plateau proche, ne faisant pas à proprement parler partie des Hautes-Fagnes, peut cependant y être associé : le plateau de Rocherath, qui se trouve au sud-est des Hautes Fagnes. Il héberge notamment le camp militaire d'Elsenborn, dont l'essentiel de la superficie est constitué de landes sèches et de fagnes. Prennent source sur ce plateau la Warche, l'Olef, le Perlenbach (ou Schwalm) et les affluents de la rive droite de la Holzwarche. La Rur sépare ces deux plateaux, écologiquement, climatologiquement et géologiquement proches.
Climat
Le climat est anormalement rude par rapport à la faible altitude maximale, et le climat en principe océanique typique du nord de l'Europe occidentale. Diverses espèces de la faune et de la flore y trouvent leur limite de répartition par rapport à la latitude ou l'altitude, dont la chouette de Tengmalm.
Précipitations abondantes (1 400 mm d'eau par an à Botrange, 850 mm à Bruxelles), brouillard épais, neige persistante.
Quelques records : 1,15 m de neige le ; il neige parfois encore au mois de mai.
Des particularités locales, telles vallées asymétriques et pierriers, se sont affirmées au cours du quaternaire[6].
Phénomènes périglaciaires
Le plateau des Hautes-Fagnes montre de nombreuses traces circulaires correspondant à des cuvettes tourbeuses qui ont longtemps intrigué les scientifiques. Considérées comme des constructions humaines et appelées « viviers » jusqu'au milieu du XXe siècle, elles ont ensuite été interprétées comme des buttes cryogènes formées en climat périglaciaire et successivement reconnues comme des pingos, des palses, des palses minérales et enfin des lithalses(en)[8],[9].
Phénomènes géologiques remarquables
Les contreforts du plateau accueillent de nombreux pouhons, sources ferrugineuses carbo-gazeuses naturelles.
Quelques traces d'une roche volcanique, la tonalite, peuvent être observées dans une carrière au lieu-dit Herzogenhügel (50° 32′ 48″ N, 6° 08′ 25″ E) dans la vallée de la Helle. Ce sont les seules roches volcaniques de l'est de la Belgique, proche cependant des volcans de l'Eifel.
Il est attesté que plusieurs cours d'eau du plateau ont été captés par d'autres cours d'eau au cours des ères tertiaires ou quaternaires : ce sont la Warche, le Trôs Marets et la Pôleur (l'un des ruisseaux donnant naissance à la Hoëgne). La manifestation la plus flagrante de ce phénomène est sans doute la large vallée de l'Eau rouge, dont la taille contraste avec celle du cours d'eau qui l'occupe actuellement. Celle-ci fut en fait anciennement creusée par la Warche et le Trôs Marets[7].
À la fin des années 1980, la Région wallonne charge la Station scientifique des Hautes-Fagnes d'élaborer un plan de gestion de cette réserve, noyau et fleuron du parc naturel Hautes-Fagnes – Eifel. Dans ce but, cette station rassemble et synthétise les informations scientifiques disponibles, dresse ou complète les cartes de végétation. Bref, pour remplir sa mission, elle explore tout à la fois le terrain, la littérature et 64 ans de ses archives. Des bénévoles et plusieurs associations naturalistes viendront aussi épauler ses efforts. Parmi ceux-ci, un groupe d'ornithologues amateurs, coordonné par l'asblEtudes et Environnement, entreprend de cartographier les oiseaux nicheurs du Haut-Plateau. Début des années 1990, aux termes de cette enquête, l’association produit un rapport à diffusion confidentielle. Il faudra attendre 2003 pour trouver les moyens de l’éditer. Comme un atlas ne constitue pas « une fin en soi, mais le moyen d’en connaître davantage » (Blondel et Huc 1978), le projet initial est modifié : l'ouvrage se double d’un essai consacré à quelques facteurs susceptibles d’influencer la dynamique des populations d’oiseaux nicheurs, tant dans l’espace que dans le temps.
Loup, attesté depuis 2018[10],[11], provenant tant d'Allemagne que de France (lignée italo-alpine)[12]. Première reproduction en 2021[13]. À l'été 2023, trois meutes étaient établies[14].
Les jonquilles (Narcissus pseudonarcissus), qui faisaient autrefois l'objet d'une cueillette intensive ; elles étaient utilisées dans la région de Malmedy pour teindre les œufs de Pâques en jaune. Aujourd'hui leur cueillette est réglementée (1 bouquet par personne) et strictement contrôlée pour prévenir les dévastations.
La Gentiane des marais dans la vallée de la Helle.
L'andromède.
Le rossolis à feuilles rondes.
La narthécie des marais.
Le trèfle d'eau.
Le comaret.
L'orchis tacheté.
L'orchis des sphaignes.
Le jonc rude (Juncus squarrosus).
Le rhynchospore.
La laîche pauciflore.
Le Fenouil des Alpes.
L'arnica.
Le lycopode en massue.
Activités
Monuments et sites remarquables
Au sud, les lacs artificiels de Robertville et de Bütgenbach sur la Warche, dont les barrages contribuent à la production d'électricité.
Au nord, les barrages de la Gileppe, le second en béton construit en Europe (1867 - 1875) et de la Vesdre (1938-1950) ; les lacs sont une réserve d'eau potable.
Le signal de Botrange, le point culminant de la Belgique avec 694 mètres ; une butte aménagée (Butte Baltia) permet d'atteindre les 700 mètres. Une tour en pierre y est érigée en 1933 (hauteur : 28 m).
À 500 m de là, en direction de Robertville, le Centre nature de Botrange accueille les visiteurs et leur fait connaître la région (panneaux didactiques, promenades guidées). Le centre organise également, en collaboration avec le Gîte d'étape à Ovifat, des classes vertes (à destination des écoles) et des animations ponctuelles (expositions, marché de Noël…)
La Croix des Fiancés : souvenir de la mort, le , d'un couple de fiancés partis de Jalhay, dans la neige, chercher les documents nécessaires à leur mariage à Xhoffraix ; on les retrouve à peu de distance l'un de l'autre deux mois plus tard.
trois colonnes anciennes, datées de 1566, à l'origine incertaines sont présentes sur le haut-plateau : le Boultè (à proximité de la baraque Michel), la colonne Panhaus (au nord de la baraque Michel), et la colonne Hauptmann (à proximité de Botrange). L'une des hypothèses de leur existence est qu'elles seraient des repères pour les nombreux Réformés persécutés et en fuite à l'époque[17],[18],[19].
De nombreuses autres croix parsèment la fagne, témoins de la mort de téméraires qui ont eu la prétention de vouloir défier le pays des tourbières[réf. nécessaire].
Les bornes-frontières et les croix de pierre et de bois sont nombreuses, témoignant du riche passé historique de la région.
Protection de l'environnement
Règlementation pour l'accès du public
En tous lieux et tous temps, il est interdit de circuler en fagnes entre le coucher et le lever du soleil.
De jour, les accès dépendent de la protection de la zone :
Zone A - Libre d'accès
Zone B - Uniquement sur les chemins balisés
Zone C - Uniquement avec guides nature reconnus
Zone D - Interdiction totale
Dans certains endroits sensibles, ces limitations sont encore renforcées en période de nidification, de la mi-mars à fin juillet.
Hormis la promenade didactique de la fagne de la Poleûr, toutes les promenades en fagne sont interdites lorsque les drapeaux rouges (situés en bordure des grands axes) sont hissés : ils signifient qu'il y a risque d'incendie. Même si le temps paraît pluvieux, il se peut que les sous-sols ne soient pas suffisamment humidifiés. Les consignes doivent donc être respectées.
Étude et promotion
L'association Les Amis de la Fagne, née en 1935, réunit les amoureux et défenseurs de la région.
Le Fonds "Environnement et Patrimoine" de l'Ardenne (FEPA)[21] rassemble de nombreux documents (livres, revues, DVD, photographies aériennes, cartes géographiques, cartes de végétation…) pour découvrir et comprendre les multiples facettes des Hautes-Fagnes et de la Haute-Ardenne.
Arts et culture
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Les Hautes Fagnes ont inspiré divers artistes originaires de la région ou qui ont eu l'occasion d'y séjourner, dont notamment le poète Guillaume Apollinaire (séjour de 3 mois à Stavelot pendant son adolescence), ou encore les dessinateurs Hermann (originaire de Bévercé) et Comès (originaire de Sourbrodt). De nombreux plans tournés dans les Hautes Fagnes figurent dans Belle (film, 1973), long-métrage d'André Delvaux.
Galerie de photos
Photos du site
Paysage des Hautes Fagnes.
Noir Flohay avec ses pins tortueux.
Paysage des Hautes Fagnes à proximité de la Petite Rour.
La colonne du Boulté, située à proximité de la Baraque Michel, elle aurait servi de repère pour les protestants traqués dans la région.
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Notes et références
↑Trésor de la langue française informatisé, s.v. fagne, [1].
↑Étienne Juvigné et Maurice Streel, « Un patrimoine exceptionnel en Europe moyenne : les lithalses des Hautes-Fagnes », Hautes Fagnes, no 4, , p. 18-19 (lire en ligne).