Hichem Mechichi
Hichem Mechichi (arabe : هشام المشيشي), né en [1] à Bou Salem[2], est un haut fonctionnaire et homme d'État tunisien. Il est chef du gouvernement du au et occupe le poste de ministre de l'Intérieur de février à septembre 2020 puis à titre intérimaire de janvier à juillet 2021. BiographieÉtudesHichem Mechichi est diplômé d'une maîtrise en droit de la faculté de droit et des sciences politiques de Tunis et d'un master en droit, sciences politiques et administration publique de l'École nationale d'administration de Tunisie[3]. Il est également un ancien étudiant du cycle international long, rattaché à la promotion République (2005-2007) de l'École nationale d'administration de France, l'institution lui rendant hommage via son site web après sa nomination en tant que chef du gouvernement[4]. Carrière professionnelle et politiqueMembre de la Commission nationale d'investigation sur la corruption et la malversation, fondée en 2011 et présidée alors par Abdelfattah Amor[5], il occupe en 2014 le poste de chef de cabinet au ministère du Transport, puis le même poste successivement aux ministères des Affaires sociales et de la Santé[1]. Il est ensuite directeur général de l'Agence nationale du contrôle sanitaire et environnemental des produits[1]. Nommé par le président Kaïs Saïed comme son premier conseiller chargé des Affaires juridiques, le , il est nommé le 27 du même mois ministre de l'Intérieur dans le gouvernement d'Elyes Fakhfakh[1]. Le , en pleine crise politique, Saïed le désigne chef du gouvernement, chargé de former un gouvernement en un mois et d'obtenir la confiance de l'Assemblée des représentants du peuple[6],[7]. Le , il propose de former un gouvernement composé uniquement d'indépendants[8]. Le , il en dévoile la composition[9] qui suscite les réserves d'Ennahdha et d'Au cœur de la Tunisie[10] et compte huit femmes ainsi qu'un malvoyant[11]. Le suivant, son gouvernement est investi par 134 voix contre 67 par l'Assemblée des représentants du peuple[12]. Le , il met fin aux fonctions du ministre de l'Intérieur Taoufik Charfeddine et assure lui-même l'intérim en reprenant la tête du ministère[13]. Fin janvier, sa proposition de remaniement ministériel, fruit d'un accord entre les partis Ennahdha et Au cœur de la Tunisie, est rejetée par le président, le nouveau gouvernement comportant selon lui des personnalités soupçonnées de corruption[14]. Le , Mechichi limoge les ministres sortants concernés par le remaniement[15]. Le , le président Saïed, invoquant l'article 80 de la Constitution, limoge Mechichi avec effet immédiat[16]. Références
Liens externes
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