Hippolyte Magloire BissonHippolyte Magloire Bisson
Hyppolite Magloire Bisson, né le [N 1] à Guéméné et mort le à Stampalia (Astypaléa) en Grèce est un enseigne de vaisseau français. BiographieIl navigue au long cours à partir de 1809 et devient aspirant en 1815. Il sert alors aux Antilles puis à Terre-Neuve (1816-1817), dans l'océan Indien, au Sénégal et en Guyane (1818-1819) avant d'être chargé en 1819 de ramener le négrier Joséphine à Saint-Louis, après sa capture[1]. Il est nommé enseigne de vaisseau en 1821[2] puis second de la Daphné en 1825. Il fait alors de nombreuses croisières contre les pirates qui ravagent l'archipel grec. Le , au cours de la guerre d'indépendance grecque, il est chargé d'armer avec 14 hommes d'équipage et de commander le Panayotis, (ou Panayoti[3]) un brick pris à des pirates grecs par la flotte de l'amiral de Rigny. Séparé du reste de la flotte, alors qu'il est mouillé dans le port de Stampalia, il est attaqué par deux misticks[4] (ou Tartanes selon les sources[5]) pirates portant 140 hommes ; gravement blessé, il se saborde en faisant sauter son navire plutôt que de se rendre (). Une pension fut décernée à sa sœur, à titre de récompense nationale. Jules Verne mentionne tous ces événements dans son roman L'Archipel en feu (chapitre XIV)[1]. HommagesUne stèle commémore l'évènement dans un des ports d'Astypaléa[6]. En Bretagne, au moins trois rues portent son nom (Hippolyte Bisson)[7] ainsi que la rue Bisson à Paris Notes et référencesNotes
Références
Bibliographie
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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