Jacques-Louis LionsJacques-Louis Lions
Jacques-Louis Lions, né le à Grasse et mort le [1] à Neuilly-sur-Seine[2], est un mathématicien français. Il a été membre de l'Académie des sciences. Il a successivement été professeur dans plusieurs universités et à l’École polytechnique, ainsi qu’au Collège de France. Ses travaux portèrent essentiellement sur la théorie des équations aux dérivées partielles et leurs applications, et notamment sur des problèmes variationnels, la théorie du contrôle et des systèmes d'inéquations aux dérivées partielles[3]. Il est le père du mathématicien Pierre-Louis Lions, professeur au Collège de France, lauréat de la médaille Fields en 1994. BiographieOrigines et formationJacques-Louis Lions est le fils d'Honoré Lions (1897-1983), maire de Grasse de mai à , puis de 1959 à 1971. Élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (1947 s)[4], il est reçu premier à l'agrégation de mathématiques en 1950[5]. Il prépare ensuite sa thèse (soutenue en 1955)[6] sous la direction du mathématicien Laurent Schwartz, lequel avait été lauréat en 1950 de la médaille Fields. Carrière dans l’enseignementJacques-Louis Lions est successivement professeur :
Carrière dans la rechercheJacques-Louis Lions dirige le département informatique numérique de l'Institut de recherche en informatique et en automatique (IRIA), institut créé en 1967[7]. À la suite d'un remaniement interne à l'IRIA en 1972[7], il est nommé à la tête du Laboratoire de recherche d'informatique et d'automatique (Laboria) qui préfigure ce que sera l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), dont il devient le premier président en 1979. Ce laboratoire a été un vivier pour des disciplines importantes (mathématiques appliquées, modélisation des systèmes, analyse numérique) à une période charnière pour l'informatique. Jacques-Louis Lions est élu à la présidence d'une commission du CNRS. Son approche est celle d'un mathématicien pur élaborant des méthodes applicables, et sollicitant les physiciens et les techniciens pour lui amener des problèmes intéressants à reformuler. Il a plutôt été un spécialiste d'analyse numérique et de modèles mathématiques en amont de l'informatique, plutôt qu'un « informaticien », puisqu'il n'a été l’auteur d’aucun programme[8]. Académie des sciencesJacques-Louis Lions est élu à l'Académie des sciences, section « Sciences mécaniques », en 1973. Son dynamisme a beaucoup fait pour le développement des mathématiques appliquées en France[9]. Autres fonctionsJacques-Louis Lions exerça également d'autres fonctions :
RécompensesJacques-Louis Lions gagna également de nombreux prix, dont la Conférence von Neumann en 1986, le prix japonais en mathématiques appliquées en 1991 et le prix Reid en 1998. Vie privéeSon fils, Pierre-Louis Lions, également éminent mathématicien, a notamment obtenu la médaille Fields en 1994 et actuellement professeur au Collège de France (nommé en 2002) Notes et références
Voir aussiBibliographie
Article connexeLiens externes
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