Jean-Michel Géridan, né en 1977[1], est une personnalité du monde de la culture.
Il a tour à tour été artiste-designer, enseignant en école supérieure d'art, directeur d'école supérieure d'art, commissaire d'exposition, directeur de centre d'art et co-directeur de la maison d'édition qu'il a fondée, Franciscopolis.
Sa pratique d'auteur se déploie dans les domaines du design graphique, du design interactif, et de l'Art contemporain.
En 2018, il devient directeur général du Signe, Centre national du graphisme à Chaumont[1], qui est à la fois un centre d'Art, l'organisateur de la Biennale internationale de design graphique (anciennement Festival de l'affiche de Chaumont), et un musée qui conserve plus de 45 000 affiches, qui en fait une référence internationale autant pour l'âge d'or de l'affiche française (Chéret, Lautrec, etc.) que pour le graphisme le plus actuel[5].
Positions
En tant que directeur artistique, il promeut une pensée critique dans le design, explorant autant son économie, ses innovations, la question des dispositifs d'exposition et des publics, que les relations entre art, philosophie et esthétique[6],[7]. Par la programmation qu'il propose au Signe, il s'engage clairement pour conjurer l'invisibilisation des femmesgraphistes[8],[9]. Au sein des institutions culturelles il se fait une des rares voix à dénoncer les dérives du dispositif de défiscalisation qu’est le « mécénat de compétences »[10] et leurs répercussions artistiques et économiques pour les travailleurs de l’art et du design[11].