Kh-80 MeteoritLes Kh-80 Meteorit (en russe : « Х-80 Метеорит ») sont une famille de missiles de croisière soviétiques qui étaient censés remplacer les missiles balistiques à portée intermédiaire disponibles dans l'inventaire soviétique. DéveloppementD'après le peu de renseignements disponibles sur ce projet ultra-secret, le développement de trois versions de ce missile de croisière fut autorisé le [1]. La version stratégique Meterorit-M aurait dû être déployée à partir des sous-marins du projet 667M (code OTAN : classe Yankee)[1], dotés de 12 lanceurs par bâtiment. La version aéroportée Meteorit-A, désignée par l'OTAN AS-19 « Koala »[2], aurait été lancée par les bombardiers Tupoklev Tu-95MS, Tu-95MS6 ou Tu-95MS16[1]. La version basée à terre fut désignée Meteorit-N, désignée par l'OTAN SS-N-24 « Scorpion ». Le missile fut aussi quelquefois désigné par le nom de code de Grom. Le premier tir de tests, effectué le , fut un échec, comme les trois autres qui suivirent. Le premier tir réussi n'eut lieu que le . Le premier lancement depuis un sous-marin[Lequel ?] fut effectué le , depuis la mer de Barents[1]. Cependant, le programme entier fut annulé à la suite de la ratification du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, signé en accord avec le gouvernement des États-Unis le 8 décembre 1987. Il avait été conçu par l'ingénieur Vladimir Tchelomeï, de l'entreprise OAO Machinostroïenia, et avait été dans un premier temps désigné « SSC-X-5 GLCM » par le département de la Défense des États-Unis (DoD)[1]. CaractéristiquesLa conception de ce missile était un projet extrêmement ambitieux, car le but de ce projet était de construire un missile supersonique. D'une masse d'environ 15 tonnes, il devait voler à une vitesse comprise entre Mach 2,5 et 3,0 à une altitude de 20 000 m, sur un trajet de 3 000 km[1]. Il devait être équipé d'une ogive nucléaire dont la puissance est estimée par certains sites à 1 MT et son guidage était assuré par une plateforme inertielle, assistée de mises à jour par une liaison de données[1]. Notes et références
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