L'une de ses particularités est de figurer parmi les dix communes les moins peuplées de Saône-et-Loire[1]. En effet, cinquante et un habitants y étaient recensés au (chiffre officialisé par l'INSEE au 1er janvier 2022), ce qui classe cette commune au 5e rang des communes les moins peuplées de Saône-et-Loire, derrière Chérizet (20 habitants), Grevilly (30 habitants), Montceaux-Ragny (31 habitants) et Collonge-la-Madeleine (50 habitants).
Géographie
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Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 190 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Autun », sur la commune d'Autun à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 857,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,3 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Au , La Petite-Verrière est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,9 %), prairies (24,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Hameaux
Vaulion, lieu détruit.
Toponymie
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Histoire
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Au début du XXe siècle, la commune était desservie par une des lignes du Tacot du Morvan : le chemin de fer d'Autun à Château-Chinon. Elle disposait d'une gare située au point kilométrique 15,269 de la ligne, qui servait également de desserte à la commune voisine de Cussy-en-Morvan. Le trafic voyageurs fut stoppé le , remplacé par un service d'autocars. La ligne, fermée définitivement en 1936, fut démontée entièrement en 1939[16].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
mars 2008
Fréderic Bellet
mars 2008
en cours
Daniel Daunot
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2022, la commune comptait 48 habitants[Note 3], en évolution de −7,69 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'église, sous le vocable de Notre-Dame-de-l'Assomption, du XIIe siècle, qui possède une porte romane, une chapelle attenante du XVe siècle et des vitraux où figurent des portées en grégorien.
Le château de la Boulaye, construit au XVIIe siècle, manoir dépourvu de tour ayant la forme d'un gros pavillon dominant la vallée, qui rappelle l'origine du village et des familles nobles ayant habité en ce lieu (les d'Arlay, les Jaucourt, les Champeaux, dont les descendants sont toujours propriétaires).
Les douglas de la Roche Guillaume, labellisés « Arbre remarquable de France » en (groupe de douglas d’exception : les premiers plantés en Morvan, vers 1880)[Note 4].
Personnalités liées à la commune
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Pour approfondir
Bibliographie
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↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Douglas figurant parmi les quatre arbres labellisés « Arbre remarquable de France » par l’association nationale A.R.B.R.E.S. en Saône-et-Loire, avec : l'orme bicentenaire de Martailly-lès-Brancion (labellisé en juin 2000), le chêne pédonculé poussant au bas du parc du château de Saint-Germain-lès-Buxy (labellisé en novembre 2011) et le hêtre pourpre bicentenaire du parc Monseigneur Joseph Robert à Lugny (labellisé en juin 2018).
↑« Voyage à la découverte de nos communes », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 100 de mars 1995, pages 20 à 27.
↑[PDF] J. Le Goff, Etude des aléas miniers dans le bassin d'Autun, Bourgogne (71) (exploitations de houille, schistes bitumineux et fluorine) : Communes de Autun, Barnay, Cordesse, Curgy, Dracy-Saint-Loup, Igornay, La Celle en Morvan, Monthelon, La Grande Verrière, La Petite Verrière, Reclesne, Saint Forgeot, Saint Léger du Bois, Sully et Tavernay, Géoderis, Volume 1 et Volume 4.
↑[PDF] R.Feys, Puits et sondage dans le bassin d'Autun et Epinac, des origines à nos jours, BRGM, (lire en ligne), p. 20-21.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« À travers le Haut-Morvan : le Tacot d'Autun à Château-Chinon de 1900 à 1936 », article de J. Paineau paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 80 (automne 1989), pages 3 à 8.