Laurent Ournac a eu très jeune envie d'exercer le métier de comédien. Dès onze ans, il s'est inscrit à l'atelier théâtre de son collège sous la direction de Jacques David. Il commence dès l'année suivante des cours dans une école de théâtre de la banlieue yvelinoise « Proscenium » avec Pascal Le Fur où il suit pendant cinq ans une formation classique[1].
Puis en 1996, il découvre les « matchs d'impro », spectacle théâtral d'improvisation où deux équipes de joueurs- acteurs s'affrontent sur des thèmes donnés par un arbitre. C'est le coup de cœur, il s'inscrit à un atelier de la Ligue d'Improvisation Départementale des Yvelines, dans la compagnie Déclic Théâtre[2]. Il deviendra un des membres les plus actifs de la ligue entre 1998 et 2004. Il sera d'ailleurs champion des Yvelines en 2000 et champion de France en 2001[1]. Il participera en huit ans à quelque 250 spectacles avec la LIDY. En 2003, il intègre la compagnie des Traits d'Union. Il donnera également des cours de théâtre d'improvisation au sein de la LITCHI (Ligue d'Improvisation Théâtrale du CHesnay Inventif) afin d'initier des adolescents mais aussi d'autres adultes à sa passion[3].
Mon incroyable fiancé
En , Laurent Ournac participe à une audition de Mon incroyable fiancé pour TF1. On lui parle d'un programme court pour la chaîne et au bout de plusieurs mois et plusieurs entretiens d'essai, on lui avoue que le concept n'est pas celui d'un programme court mais celui d'une parodie d'un jeu de télé-réalité. Laurent accepte alors de jouer le rôle de Laurent Fortin, une personne grossière et maladroite, qui doit convaincre Adeline, une jeune candidate-victime, qu'il est un candidat tout comme elle et qu'il a été choisi comme étant son opposé[1]. Ils devront faire route ensemble et convaincre leurs familles respectives de leur amour et même leur faire accepter un mariage précipité auquel tout le monde devra participer. Laurent est entouré d'une fausse famille composée de Taïra Borée (Brigitte Fortin), Gérard Surugue (Gérard Fortin), Oriane Dupart (Oriane Fortin) et Nicolas Reynaud (Nikko)[4]. 100 000 euros sont en jeu pour Adeline et Laurent, elle est prête à tout pour gagner, il est prêt à tout pour lui rendre la tâche difficile.
L'émission est diffusée en juillet- en deuxième partie de soirée le vendredi après Koh-Lanta. Mon incroyable fiancé remporte un très grand succès auprès du public et de la presse ; le dernier épisode cumulera plus de dix millions de téléspectateurs lors du dénouement le jour du mariage[5],[6].
Camping Paradis
Depuis 2006, Laurent Ournac incarne le personnage principal Tom Delormes, le directeur du camping, dans la série télévisée Camping Paradis sur TF1.
Tiens Toi Bien Productions
En , Laurent Ournac a cofondé une société de production de spectacle vivant intitulée « Tiens Toi Bien Productions ».
Laurent Ournac, interrogé par Nice Matin, faisait remarquer que les chaînes de TV étaient frileuses pour les séries françaises. Il prenait pour exemple Dr House, politiquement incorrect[10].
« Alors que nous, dès qu'on veut sortir des lignes, on nous dit que c'est « too much ». Trop de policier sur TF1, dit-il, ajoutant son ras-le-bol des séries américaines. Et disons-le franchement, nous, on n'est pas bon dans ce domaine. On ne peut pas dire à Roger Hanin de faire différent ! De booster un peu. On ne peut pas changer le rythme d'un Julie Lescaut… C'est trop tard pour eux. C'est à nous, la nouvelle génération, de faire autre chose ! »
— Laurent Ournac
Vie privée
Avec sa compagne Ludivine, ils sont parents d'une petite fille née en 2012 et d'un petit garçon né en . Ils se sont mariés le [11]. En 2014, Laurent Ournac a subi une opération de l'estomac appelée gastrectomie longitudinale (sleeve gastrectomy). Il a perdu plus de 50 kilos grâce à cette opération[12].
Certains épisodes de camping Paradis avant son opération sont encore diffusés.
Propos recueillis par Emmanuelle Litaud, Laurent Ournac : « On a voulu me décourager de changer ». Le comédien revient sur TF1 avec un inédit de Camping Paradis et évoque sa métamorphose physique, TV Magazine, Le Figaro, Paris, , p.26