Le Serpent (The Serpent) est une mini-série policière britannique en huit parties d'environ 56 minutes chacune, créée par Richard Warlow et Toby Finlay et diffusée du au sur BBC One, puis mise en ligne le sur Netflix[1],[2].
Elle est fondée sur l'histoire du tueur en série français, Charles Sobhraj, qui a assassiné de jeunes touristes entre 1975 et 1976 dans le sud-est asiatique[3].
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[5]
Production
En 2019, la BBC annonce qu'elle a commandé à la compagnie de production britannique Mammoth Screen, une série basée sur l'histoire du tueur en série Charles Sobhraj[6]. Le casting principal est composé de Tahar Rahim, Jenna Coleman, Billy Howle et Ellie Bamber[7].
Le tournage commence en à Bangkok, en Thaïlande, et dans la station balnéaire de Hua Hin. Mais la pandémie de Covid-19 impose une pause de cinq mois[8]. Puis la production reprend à Tring dans le Hertfordshire, en Angleterre, en [9]. Les producteurs ont finalement mélangé les nouveaux plans avec ceux tournés en Thaïlande sans réécriture majeure du scénario[10].
Laurence Leboeuf a auditionné pour le rôle principal de la Québécoise en [11], mais le rôle a été attribué à Jenna Coleman.
Accueil
Au Québec, la série a été bien accueillie dans l'ensemble. Richard Therrien du journal Le Soleil résume « Au Québec, Le Serpent fait surtout jaser pour l'accent québécois invraisemblable de son actrice principale, la Britannique Jenna Coleman. Mis à part cet irritant majeur, la série britannique de huit épisodes mérite qu'on s'y intéresse. »« Si le doublage ne vous incommode pas, c'est pour une fois l'option la plus sage ; la version française biffe le faux accent de Jenna Coleman. Reste que « Monique » de Lévis parle alors avec un accent français, mais compréhensible. À vous de voir. »[12].
Hugo Dumas de La Presse y va du même sens : « Là où ça se gâche, c’est dans le jeu de l’actrice choisie pour camper cette modeste secrétaire de Lévis. Jenna Coleman parle un français atroce, à la limite du compréhensible. C’est vraiment gênant et dérangeant. D’autant plus que les comédiens qui l’entourent s’expriment parfaitement dans notre langue. Au deuxième épisode, une voisine de Marie-Andrée « Monique » Leclerc à Bangkok lui confie même, en fumant une 73e cigarette, qu'elle est « beaucoup trop sophistiquée pour être une Québécoise ». Ça non plus, ça ne passe pas super bien, mettons. »[13].