La série se concentre sur la réaction du monde à l'apparition, au Moyen-Orient, d'un homme semblant prétendre être le Messie, de retour sur terre en préfiguration de la fin eschatologique du monde. Ses apparents miracles suscitent rapidement un immense intérêt pour lui, mais est-il vraiment celui qu'il prétend être?
Distribution
Acteurs principaux
Mehdi Dehbi (VF : lui-même) : Al-Massih (Payam Goslshiri)
En voyant, ils ne voient point (So That Seeing They May Not See)
Nous ne mourrons pas tous (We Will Not All Sleep)
Une chose arrive sans que le Seigneur l'ait ordonnée (It Came to Pass as It Was Spoken)
Un acte divin (Force Majeure)
Dieu est grand (God Is Greater)
Le Salaire du péché (The Wages of Sin)
Accueil
Critiques
Aux États-Unis
Pour Daniel Fienberg du The Hollywood Reporter, « Mehdi Dehbi, dont l'interprétation repose au moins à 75 % sur les pommettes et la barbe taillée en dépit du bon sens, semble avoir reçu comme principale indication de jeu : "Soyez plus béatifique !" C'est une divinité de catalogue de prêt-à-porter Abercrombie, et pourtant personne ne s'arrête pour lui demander : "Avez-vous été recruté comme figurant par Central Casting ? »[12] (…) « Concernant toutes les tentatives visant à nous faire ressentir l'intensité de la fin du monde, peu sont mémorables. Tomer Sisley et Michelle Monaghan jouent leur scepticisme du mieux qu'ils peuvent. Je suppose. »[13] (…) « en dehors de son manque d'originalité et de qualité, il s'agit d'une série qui a tout à fait sa place sur Netflix »[14],[15], de même que pour Daniel D'Addario du Variety, « tout cela est fade et sans nuance, comme pour empêcher toute lecture métaphorique ou symbolique ; on vibre peu et le mystère est très léger, comme si le but était de rendre Messiah la plus crédible possible »[16],[17].
En France
Pour Charles Martin de Première, la série se résume à « un passionnant thrillerthéologique et géopolitique »[18]. Pour Stéphanie Guerrin et Marie Poussel du Parisien, c’est un « thriller addictif, Messiah s'appuie sur un personnage central crédible grâce à la performance du BelgeMehdi Dehbi et des dialogues qui, dans une même conversation, passent de l'hébreu à l'anglais et l'arabe »[19]. En revanche, pour Pierre Langlais de Télérama, c’est « intrigant mais assez creux, et imprégné d’une ambiguïté gênante »[20]. Pour Léa Bodin du site Allociné, « bien que le charisme de Mehdi Dehbi dans le rôle d'un possible Jésus 2.0 reste à confirmer, les acteurs sont plutôt convaincants et on a envie de laisser une chance à cette série qui s'annonce plutôt bien ficelée »[21].
En Suisse
Pour Nicolas Dufour du Temps, « le jeu se révèle plutôt plaisant (…) Reste que la posture relativiste du scénariste ramène Messiah à une forme d’exercice de style assez vain. Ou, si l’on veut se faire plus soupçonneux, on a affaire à une machine à ramdam, un appareil à brasser l’air en faveur d’un Netflix qui a besoin de tels ventilateurs pour rester au-devant des papillonnements mondiaux à propos des séries »[22].
La Jordanie demande à retirer la diffusion de cette série sur son territoire, bien qu'une partie du tournage s'y soit déroulée avec l'autorisation de la Royal Film Commission du pays[23] ; la Jordanie précise par ailleurs un refus d'un éventuel accueil d'une saison 2 sur son territoire car « certains éléments de la série pourraient être perçus ou interprétés comme une atteinte au caractère sacré de la religion islam, ce qui pourrait aller à l’encontre des lois du Royaume »[24].
↑« Dehbi's performance, at least 75 percent cheekbones and illogically groomed facial hair, seems to have been directed mostly with the exhortation, "Be more beatific!" He's an Abercrombie catalog deity and yet nobody stops and says, "Were you recruited from Central Casting? »
↑« For all of the series' attempted end-of-the-world intensity, very few of its performances are all that memorable. Monaghan and Sisley play their skepticism as well as they can. I guess. »
↑« Lack of originality and quality aside, I think this is a perfectly worthy thing for Netflix to be doing. »
↑« All of this is told so blandly and straightfacedly as to deny any metaphorical reading or symbolic resonance; it’s as if by presenting Al-Massih’s story with as little vibrancy or mystery as possible, Messiah can make it more believable »