Louis-Alexandre Foucher de CareilLouis-Alexandre Foucher de Careil Cliché de Nadar.
Signature au bas d’une lettre adressée le 16 mars à Jean Lassalle depuis l’Ambassade de France à Vienne. Louis-Alexandre Foucher de Careil (, Paris 1er - , Paris 8e) est un écrivain, diplomate et homme politique français. BiographiePetit-fils du général comte Louis François Foucher de Careil, il entreprit divers voyages d'études, puis s'occupa de travaux littéraires et philosophiques. Il s'est fait connaitre par l'entreprise d'une édition complète des Œuvres de Leibniz collationnées sur les manuscrits originaux conservés notamment à la bibliothèque de Hanovre, qui devait comprendre 12 volumes, et interrompue après les 7 premiers volumes, à la suite des vives critiques que leur a suscité leur piètre qualité[2]. Il se présenta, en 1861, comme candidat au conseil général du Calvados pour le canton de Dozulé, où il possédait des propriétés. L'appui du gouvernement impérial, dont il s'était réclamé en rappelant « qu'il était le seul candidat décoré de la main de l'empereur », ne lui avait pas fait défaut ; pourtant il prit, une fois élu, une attitude d'opposition qui lui attira quelques démêlés avec les autorités. Il fit, par exemple, à Paris, des conférences qui furent interdites par le gouvernement. Après deux tentatives infructueuses comme candidat au Corps législatif, en 1863, puis en 1869, dans la 1re circonscription du Calvados, contre Germiny, candidat officiel, Foucher de Careil partit pour les États-Unis. De retour en France au moment de la guerre franco-allemande de 1870, il fut directeur-général des ambulances des légions mobilisées de la Bretagne. Ensuite, le gouvernement de Versailles le nomma préfet des Côtes-du-Nord (), puis préfet de Seine-et-Marne (), et le promut au grade d'officier de la Légion d'honneur le . Rallié à la République conservatrice, Foucher de Careil fut révoqué de ses fonctions de préfet, le , lors de l’élection présidentielle, qui a porté le maréchal Mac Mahon au pouvoir en remplacement d’Adolphe Thiers, qui avait démissionné de la présidence de la République le jour-même. Sollicitant de nouveau les suffrages des électeurs, il échoua dans les Côtes-du-Nord en 1875, comme républicain modéré, contre Kerjégu, légitimiste. Aux élections sénatoriales du , Foucher de Careil posa avec plus de succès sa candidature dans le département de Seine-et-Marne. Il fut élu sénateur et alla siéger au centre gauche de la Chambre haute. Le , il fut nommé ambassadeur de France en Autriche-Hongrie. Il ne cessa de voter, durant les apparitions qu'il fit au Sénat, avec la majorité de gauche, mais il donna sa démission d'ambassadeur après le vote, par le Sénat, de la loi sur l'expulsion des princes (). En 1890, il fut président de la commission générale des douanes et président de la commission chargée d'étudier le projet de loi sur les sociétés coopératives de production et de consommation. Il fut réélu au Sénat le . Membre de la Société nationale d'agriculture et de la Société d'économie politique, Foucher de Careil est commandeur de la Légion d'honneur, décoré des ordres des Saints-Maurice-et-Lazare, de l'Étoile polaire de Suède, grand-croix de Saint-Étienne de Hongrie, etc. Publications
Œuvres politiques
Notes et références
Sources
Liens externes
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