Marie-Thérèse Weber-Gobet
Marie-Thérèse Weber-Gobet, née le à Fribourg (originaire de Hemberg et Bösingen), est une personnalité politique suisse, membre du Parti chrétien-social. Elle est députée du canton de Fribourg au Conseil national de fin 2008 à fin 2011. BiographieOrigines et familleMarie-Thérèse Weber-Gobet naît le à Fribourg. Elle est originaire de Hemberg, dans le canton de Saint-Gall, et de Bösingen, dans le district fribourgeois de la Singine[1]. Elle est mariée à Bruno Weber-Gobet, théologien responsable de la politique de formation auprès du syndicat Travail.Suisse de 1996 à 2021[2],[3], et mère de trois enfants[4], dont l'un est lourdement handicapé[5]. Elle vit à Schmitten, dans le canton de Fribourg. Études et parcours professionnelAprès le Collège Sainte-Croix[6] et l'école normale à Fribourg, elle obtient une licence en psychologie et pédagogie à l'Université de Fribourg[6]. Elle travaille ensuite comme journaliste au quotidien Freiburger Nachrichten et à la télévision suisse alémanique[4] et également à temps partiel comme chargée d'information pour la partie germanophone du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg[7] de 1992 à 2004[6]. Après son mandat au Conseil national, elle est engagée comme directrice de l'association d'aide aux personnes handicapées Procap[8]. Parcours politiqueReprésentante de l'aile gauche du Parti chrétien-social du canton de Fribourg[6], elle en est la vice-présidente à partir de [1]. Elle devient députée au Grand Conseil du canton de Fribourg en à la suite d'une démission et y siège, après sa réélection en 2006, jusqu'en [1],[5]. Elle est candidate au Conseil national en octobre 2007[9], mais n'est pas élue, arrivant en deuxième position avec cinq fois moins de suffrages qu'Hugo Fasel[10]. Elle accède cependant à la Chambre basse du Parlement suisse le [1], à la suite de la démission d'Hugo Fasel[4]. Elle y est membre de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSSS) et de la Commission de gestion (CdG)[1]. Elle perd son siège en octobre 2011[11],[12], au profit de la socialiste Valérie Piller Carrard[13]. Notes et références
Liens externes
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