Valérie Piller Carrard
Valérie Piller Carrard, née le à Billens (originaire de Font et de Dirlaret), est une personnalité politique suisse, membre du parti socialiste. Elle est députée du canton de Fribourg au Conseil national depuis . BiographieValérie Piller naît le à Billens, dans le canton de Fribourg. Elle est originaire de deux autres communes du canton, Font et Dirlaret[1]. Fille d'ouvriers et aînée de trois sœurs[2], elle grandit à Domdidier[3]. En 1995, elle déménage à Gletterens. Après avoir obtenu une maturité de type moderne à Fribourg en 1998, elle entame des études en Lettres à l'Université de Fribourg de 2000 à 2003 pour devenir enseignante, mais décide de changer de voie[3]. Elle exerce alors la profession d'employée de commerce dans des agences immobilières de 2003 à 2011 et obtient un CFC d'employée de commerce en 2005 à l'École professionnelle de la Broye[4]. Mariée à Alexandre Carrard[5] depuis 2009[2] et mère de trois enfants[1], elle est domiciliée à Cheyres dans le canton de Fribourg depuis 2013[3]. Parcours politiqueCandidate à la Constituante du canton de Fribourg à l'âge de 20 ans sur une liste apparentée au Parti socialiste, elle y adhère deux ans plus tard[2],[5] et devient est députée au Grand Conseil de à [1]. Elle siège de 2006 à 2009 dans la commission de naturalisation[4]. Elle est en parallèle conseillère communale (exécutif) dans la commune de Gletterens de 2004 à 2009[1]. Elle est également présidente du PS de la Broye de 2008 à 2017[1]. En , elle est candidate au Conseil d'État fribourgeois à la suite de la démission de la Verte Marie Garnier, ce qui crée une bisbille[6] avec l'allié écologiste qui présente la députée broyarde Sylvie Bonvin-Sansonnens. Valérie Piller Carrard se qualifie pour le second tour en terminant à la deuxième place, avec 1 500 voix d'avance sur la candidate verte mais avec 2 400 voix de moins que le candidat libéral-radical Didier Castella[7], qui est élu au second tour[8]. À nouveau candidate lors des élections cantonales fribourgeoises de 2021, elle ne parvient pas à maintenir le deuxième siège socialiste au gouvernement, et finit à la huitième place. Elle est élue à l'un des six postes[9] de vice-président du Parti socialiste suisse le 25 février 2023, en remplacement d'Elisabeth Baume-Schneider[10]. Conseillère nationaleLe , elle accède au Conseil national. Elle est réélue le [11], en octobre 2019, avec le troisième meilleur score du canton[12] et en octobre 2023 avec le deuxième meilleur score du canton[13]. Elle siège au sein de la Commission de gestion (CdG) de à puis tout au long de son second mandat ( à ), au sein de la Commission des transports et des télécommunications (CTT) de à puis à nouveau depuis , au sein de la Commission des institutions politiques (CIP) de à et au sein de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) depuis . Elle préside cette dernière commission de à [1]. Autres mandatsElle est présidente de Pro Familia Suisse depuis . Notes et références
Liens externes
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