Pierre Fabre et son partenaire Forest Laboratories ont développé comme successeur au milnacipran son énantiomère, le Levomilnacipran (ou F2695). Malgré l'échec d'un essai de phase III en 2011[2], les recherches se sont poursuivies et des résultats encourageants ont été dévoilés en [3]. La FDA a approuvé le produit en et il est commercialisé aux États-Unis et au Canada sous le nom de Fetzima[4],[5].
Avec une biodisponibilité de 85 %, il atteint une concentration plasmatique maximale deux heures après la prise orale. Il a une demi-vie en formulation à libération prolongée de 7 heures et est éliminé par voie urinaire (90 %). Cette demi-vie peut donc être augmentée par des maladies rénales, il convient donc d'administrer des doses plus faibles aux patients en étant atteints.
La dose recommandée pour la dépression est de 50mg, deux fois par jour.
Le milnacipran est disponible sous le nom d'Ixel en gélules de 25mg et de 50mg.
Le traitement doit être poursuivi pendant plusieurs mois après la fin du trouble dépressif pour éviter les rechutes.
Effets secondaires
Des effets secondaires peuvent apparaître chez certains patients, surtout en début de traitement. Les plus fréquents sont des nausées, des vertiges, de l'anxiété, de l'insomnie, de la dysurie, l'accélération du rythme cardiaque, des troubles sexuels.
Le syndrome sérotoninergique, bien que rare, est décrit avec la prise d'inhibiteur de la recapture de la sérotonine.
Des hypertensions artérielles, des tachycardies, des troubles du rythme cardiaque, des allongements de l'intervalle QT de l'électrocardiogramme sont possibles[7].
↑Akihiro Takano, Christer Halldin et Lars Farde, « SERT and NET occupancy by venlafaxine and milnacipran in nonhuman primates: a PET study », Psychopharmacology, vol. 226, no 1, , p. 147–153 (ISSN1432-2072, PMID23090625, DOI10.1007/s00213-012-2901-z, lire en ligne, consulté le )