Musique saoule[1], est le dix-septième album, édité en France et à l'étranger, de la chanteuse Françoise Hardy. L’édition originale est parue en France, en octobre 1978.
Mise en perspective de l'album
Écrit par Michel Jonasz, sur des musiques d’Alain Goldstein et Gabriel Yared, cet album se révèle être un disque tendant vers la modernité. Depuis les succès de Cerrone, Donna Summer et La Fièvre du samedi soir, le « Disco » bat son plein en France et d’emblée, les télévisions et les radios plébiscitent la nouvelle identité musicale que prend la carrière de la chanteuse. Adoptée par un jeune public, qui n'a pas connu sa renommée dans les années 1960, Françoise Hardy est présente pendant près d’une année dans les hits parades avec la chanson, J'écoute de la musique saoule. Grâce à ce « tube », elle recommence à vendre des disques. Ce titre sera un des succès majeurs de la fin des années soixante-dix. Certains regrettent qu’elle ne soit plus l’auteur des textes – elle n’a écrit qu’un seul titre sur ce disque — et sont dubitatifs devant cette orientation funky et jazzy, D’autant que la chanteuse avoue avoir un peu de mal à trouver ses marques, tant ces rythmes et cet univers lui sont peu familiers. Néanmoins, Gabriel Yared sera présent jusqu’en 1982, pour trois autres réalisations.
Septembre 1994 : CD, J'écoute de la musique saoule, EMI France (829922 2).
Disques promotionnels
Destinés à la promotion de l’album, ces disques sont exclusivement distribués dans les médias (presses, radios, télévisions, exploitants de juke box…), et portent la mention « Vente interdite au public ».
↑Parfois stylisé ‘‘Musique saoule’’ sur certaines éditions. Le titre de l’album est inscrit entre guillemets sur la tranche de la pochette et sur les étiquettes centrales du disque. J'écoute de la musique saoule apparait sur d'autres éditions.