Myriam Bessette est une artiste québécoise née en 1975 à Montréal[1]. Elle est détentrice d’un baccalauréat de l'École des arts visuels et médiatiques de l'Université du Québec à Montréal (2001)[1].
Biographie
D’une formation en arts visuels, Myriam Bessette explore dès ses débuts le dessin et l’échantillonnage sonore[2] qu’elle transforme et anime à l’aide d’outils technologiques[3]. En 2001, elle jointe le centre d'artistes Perte de signal[4] avec lequel elle présente sa première exposition à la galerie EOF à Paris l’année suivante. Sa première œuvre indépendante, Azur (2001) est acquise par le Musée national des beaux-arts du Québec en 2004. Elle vit et travaille à Montréal.
Pratique artistique
La pratique artistique de Myriam Bessette participe au cinéma élargi[5] et sa démarche s’inscrit dans l’expérimentation des possibilités d’enlacement de l’image et du son[6]. Ces œuvres rythmées et synesthésiques[7], engendrée par des éléments graphiques en permutation continuelle[8], réconcilient le statut traditionnel de l’œuvre d’art, unique et éternel, et celui, actuel, marqué par le recyclage et l’extrême variabilité des données[5]. C’est la réalité électronique qu’elle travaille, façonne, pour offrir à notre regard des propositions chromatiques toujours étonnantes[6].
↑ a et bM. Mercier, « Leçon des images, le son des images », 24 images, , p. 63 (ISSN0707-9389).
↑F. Montal, « XPQ-Traversée du cinéma expérimental québécois », Les éditions somme toute et La cinémathèque québécoise, , p. 199 (ISBN978-2-89794-139-0).