Il stigmatise dans ses conférences et ses articles, le militarisme, les marchands de canons, ainsi que les crimes de la justice militaire. Dans son ouvrage de 1934, Les damnés de la guerre dont le sous-titre est : Les crimes de la justice militaire (1914-1918), il relate le mépris des généraux, comme Réveilhac, pour leurs hommes et cette justice d'exception que furent les tribunaux militaires notamment pour les Soldats fusillés pour l'exemple. Peu avant la déclaration de guerre, en août 1939, il déserte et part avec Alexandre Breffort en Suède où ils sont aidés par des militants pacifistes. Il est arrêté en mai 1940 et est interné en Suède jusqu'en octobre 1942. De retour à Paris, il est emprisonné de septembre 1943 à février 1944.
Après guerre, il collabore à la revue Défense de L'Homme et milite à l'Union pacifiste de France. Il meurt le à Saint-Laurent-du-Var.
Gaston Couté poète maudit (1880-1911), Paris-Bruxelles, Pensée et Action, 1962. Avec une préface de Pierre Mac Orlan (1882-1970).
Quelque part… ailleurs, Boulogne-Billancourt, éd. Union pacifiste, 2 vol., 303 p.
Citations
« On va décréter la guerre pour la Liberté alors, n'est-ce pas, le plus urgent est d'étouffer la liberté de penser et d'enfermer les hommes libres. Quand on veut abattre le fascisme chez le voisin, le plus urgent c'est de l'installer chez soi... », Quelque part... ailleurs.