Soisy-sous-Montmorency
Soisy-sous-Montmorency est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région d'Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Soiséens. GéographieSituation et communes limitrophesLa ville se situe dans la vallée de Montmorency, à 12 km au nord des portes de Paris. Elle s'étend sur trois kilomètres environ des rives du lac d'Enghien, au sud, à l'orée de la forêt de Montmorency, au nord sur les coteaux. Les communes limitrophes sont Andilly, Eaubonne, Enghien-les-Bains, Montmorency et Saint-Gratien. Les communes limitrophes sont Andilly, Enghien-les-Bains, Eaubonne, Montmorency et Saint-Gratien.
Voies de communication et transportsVoies routièresLa commune est facilement accessible de l'autoroute A 15, à 3 km, grâce au Boulevard intercommunal du Parisis, et se situe à moins de 15 min des portes de Paris par la route. Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont trois routes départementales. La route départementale 928 (ex-RN 328) relie Saint-Denis à Hérouville, sur le plateau du Vexin français. Elle suit en permanence une direction nord-ouest et traverse successivement Villetaneuse et Deuil-la-Barre avant de former la limite communale entre Montmorency et Enghien-les-Bains au sud, puis traverse Soisy-sous-Montmorency en son centre, Eaubonne et plusieurs autres communes de la vallée de Montmorency avant de traverser l'Oise entre Méry-sur-Oise et Auvers-sur-Oise. La route départementale 144 relie Montmorency à Saint-Leu-la-Forêt. Elle traverse le tiers septentrional de la commune et se poursuit vers l'ouest à travers Andilly, Margency et le nord de la vallée de Montmorency. La route départementale 109 relie Argenteuil à Soisy puis devient la D 109 prolongée jusqu'à Domont où elle rejoint la D 124. Elle traverse la commune dans toute sa longueur du sud au nord, de la limite de Saint-Gratien au quartier des Sources. Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact relativement limité en termes de pollution sonore selon la réglementation[2]. Les principales voies routières sont classées de catégorie 3 ou 4, de niveau modéré[3]. En revanche deux infrastructures sont classées de catégorie 2 (élevée). La première est la voie ferrée Paris-Pontoise qui traverse le sud de la commune. L'impact sonore reste pourtant modéré vu le trafic exclusivement de banlieue (aucun train de grandes lignes ni de marchandises en situation normale). La seconde est le boulevard intercommunal du Parisis, en projet, dont la réalisation devrait commencer en 2010. Cette voie urbaine à deux fois deux voies qui coupera la ville en deux aura, une fois construite, un impact élevé en matière de pollution sonore et atmosphérique. Elle provoque par ailleurs un effet de coupure dans la trame urbaine de la ville. Transport ferroviaireSoisy-sous-Montmorency est desservie par la gare du Champ de courses d'Enghien, sur le réseau Transilien Paris-Nord, branches Paris-Nord — Pontoise/Persan-Beaumont. La gare est desservie à raison d'un train omnibus tous les 15 minutes en heures creuses et à la même fréquence en heures de pointe, les trains devenant en revanche semi-directs. Il faut de 14 à 18 min de trajet à partir de la gare du Nord. Transports en communLa ville est desservie par le réseau de bus de la Vallée de Montmorency qui la relie aux communes voisines ainsi qu'aux gares d'Enghien-les-Bains et d'Ermont - Eaubonne, lignes 1510, 1511, 1512, 1514, 1516, 1520, 1527 ainsi que par un minibus de desserte communale, la ligne 1533. HydrographieLe territoire communal est traversé par deux petits cours d'eau : le ruisseau d'Andilly et le ru Saint-Valéry. La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Montmorency est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution[5]. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise[6],[7]. ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[9]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 670 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13]. UrbanismeTypologieAu , Soisy-sous-Montmorency est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[16]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18]. ToponymieAttesté sous le nom Soziacum, Choisiacum, Sosiacum in Francia, Soisiaco en 1110[19], Soisi vers 1205[20], Sosoi en 1293, Soisy sous Enghien[21]. Soisy est dérivé du latin Sosiacus, adjectif s’appliquant à une villa qui aurait appartenu à un homme appelé Sosius[22]. Le toponyme est cité en 1110, dans un parchemin qui atteste les Montmorency comme seigneurs du village. HistoireLe nom de la paroisse est mentionné sous la forme « Sosoi » en 1110 dans un acte d'un seigneur de Montmorency par lequel est fait don à l'abbaye Saint-Florent de Saumur des revenus du four banal. Le même nom se retrouve dans deux communes du département de l'Essonne. On estime généralement qu'il serait dérivé de Sosiacus lui-même venant du nom romain Sosius. Le passé gallo-romain est seulement visible dans la présence d'une voie dite romaine qui occupait l'axe de la vallée de Montmorency. Cette voie importante se trouvait sur l'itinéraire de Paris à Rouen, via Saint-Denis et Pontoise et on en retrouve le tracé dans les « chaussées Jules César » utilisées comme nom de rue à Eaubonne et Franconville au NO. Situé en partie sur les pentes de la grande colline qui porte la forêt de Montmorency, son terroir a été favorable à la vigne et aux arbres fruitiers. La partie basse, au fond de la large vallée de Montmorency était marécageuse si bien que l'agglomération principale a dû s'établir au pied des premières pentes. Au Moyen Âge, plusieurs fiefs sont établis dans la paroisse, l'un d'entre eux est celui des seigneurs éponymes. C'est un Jean de Soisy qui vend à Louis XIII le terrain de Versailles sur lequel celui-ci fait construire un pavillon de chasse, prémices du palais royal à venir. Le dernier seigneur de la lignée des Soisy a été tué en 1703 par les rebelles protestants du Languedoc. L'abbaye de Saint-Denis a aussi possédé des terres à Soisy comme dans toute la région et un lieudit la Fosse-aux-moines est peut-être la trace d'un vivier destiné à l'élevage des poissons pour le Carême. Le village ne comptait que vingt feux en 1470 ; ils sont soixante-dix-sept lors du dénombrement de 1709, soit environ trois-cents habitants[23]. Au XVIIIe siècle, le développement de l'agglomération parisienne induit, d'une part, la création d'exploitations maraîchères et, d'autre part, à la construction de châteaux et de villas de plaisance pour les classes aisées. Il en reste fort peu de témoignages. Le XIXe siècle est marqué par le développement du quartier proche d'Enghien et par l'exploitation du gypse qui affleure en bancs épais à mi-hauteur de la colline. Des carrières accompagnées de plâtrières seront exploitées jusqu'à la fin du XXe siècle. Durant le siège de Paris en 1870, le quartier général du IVe corps prussien fut installé à Soisy. Une ligne de chemin de fer sur un parcours escarpé est créée en 1866 pour relier Enghien à Montmorency. Au XIXe siècle, les cultures évoluent fortement : la vigne qui occupait 54 ha vers 1780 n'en occupe plus que 10 en 1901, tandis que se développent le maraîchage et l'arboriculture (pommes, poires, cerises, prunes) en raison de la proximité de l'agglomération parisienne. La loi Loucheur en 1921 provoque une nouvelle vague de constructions qui feront croître la population jusqu'à 7 000 habitants en 1954 et 13 000 en 1964. Politique et administrationRattachements administratifs et électorauxAntérieurement à la loi du 10 juillet 1964[24], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise après un transfert administratif effectif au . Elle fait partie de l'arrondissement de Sarcelles. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Val-d'Oise. Soisy-sous-Montmorency a fait partie de 1793 à 1967 du canton de Montmorency de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la commune devient en 1967 le chef-lieu du Canton de Soisy-sous-Montmorency. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait à nouveau partie du canton de Montmorency dont la composition est alors modifiée, passant de 2 à 6 communes. La ville appartient à l'unité urbaine et à l'aire urbaine de Paris. La commune fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[25],[26]. IntercommunalitéLa ville était le siège de la Communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), créée en 2002. Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, la CAVAM fusionne avec sa voisine pour former le la communauté d'agglomération Plaine Vallée dont Soisy est désormais membre. Tendances politiquesPolitiquement, Soisy-sous-Montmorency est une commune de droite. Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Soiséens ont approuvé à une nette majorité la Constitution Européenne, avec 55,89 % de Oui contre 44,11 % de Non avec un taux d’abstention de 33,38 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais légèrement supérieurs aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)[27]. À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 38,12 %, suivi par Ségolène Royal avec 24,56 %, François Bayrou avec 20,26 %, Jean-Marie Le Pen avec 7,87 %, enfin Olivier Besancenot avec 3,00 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver largement en tête Nicolas Sarkozy avec 57,27 % (résultat national : 53,06 %) contre 42,73 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)[28]. Les Soiséens ont déjà voté en majorité à gauche, notamment lors d'élections européennes. En 1999, la liste socialiste « Construisons notre Europe » de M. François Hollande arrive en tête avec près de 18,51 % des suffrages, juste devant la liste « Rassemblement pour la France » de M. Charles Pasqua qui récolte 14,89 % des voix, et celle de M. Nicolas Sarkozy « L'union pour l'Europe » avec 13,05 %[29]. Cela se confirme en 2004, avec près de 24,39 % des voix pour la liste socialiste de M. Harlem Désir, devançant ainsi la liste de droite de M. Patrick Gaubert, ne récoltant que 20,56 % des suffrages[30]. Le meilleur score de la gauche, toute élection confondue, a été obtenu lors des élections cantonales de 1994 où le socialiste Alain Verdy l'avait emporté sur la commune avec 51,32 % des suffrages face au maire de l'époque, Roger Faugeron, mais il n'avait pas été élu conseil général. En effet sur le Canton de Soisy-sous-Montmorency qui comprend également les villes d'Andilly et de Margency, réputées plus à droite que Soisy, le score final du candidat socialiste a été de 48,68 % des voix[31]. En mars 2008, Luc Stréhaiano, UMP, est élu maire pour un troisième mandat, à la suite du premier tour des élections municipales avec un résultat pour sa liste à hauteur de 68 % des suffrages exprimés face à une seule autre liste, divers gauche « Soisy pour Tous ! »[32]. Lors des élections régionales de 2010 la liste de l'union de la gauche et des écologistes de Jean-Paul Huchon obtient 47,87 % des suffrages contre 52,13 % à la candidate UMP, Valérie Pécresse[33] (Île-de-France : Huchon 56,69 % ; Pecresse 43,31 %). Une hausse de 4,4 % pour la gauche par rapport aux élections régionales de 2004 où elle avait obtenu 43,49 % des voix[34]. Lors de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy l'emporte dans cette commune avec 53,11 % des suffrages exprimés[35]. Aux élections municipales de 2014, la liste du maire sortant, Luc Stréhaiano, UMP, l'emporte nettement avec 62,36 % des suffrages exprimés. Politique localeLe mandat municipal 2014-2020 est marqué par plusieurs affaires judiciaires entourant le maire de la commune, Luc Strehaiano, et des membres de son équipe municipale ;
Liste des mairesJumelages et parrainagesFreiberg am Neckar (Allemagne) depuis 1984. Soisy-sous-Montmorency est la ville marraine de l'Aldébaran, remorqueur de sonar de la Marine nationale depuis le 8 mai 2000[49]. Population et sociétéDémographieL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 4]. En 2022, la commune comptait 18 068 habitants[Note 5], en évolution de +0,12 % par rapport à 2016 (Val-d'Oise : +4 %, France hors Mayotte : +2,11 %). EnseignementTreize établissements scolaires publics dispensent l'enseignement à Soisy : Cinq écoles maternelles, six écoles primaires et deux collèges (le collège Descartes et le collège Schweitzer[53]). La commune possède également une école privée catholique (rue de la Fontaine-Saint-Germain). La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles de la commune sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Montmorency (103, avenue du Général-de-Gaulle 95160 Montmorency). La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation d'Enghien-les-Bains[54]. Manifestations culturelles et festivitésTous les ans, la municipalité organise un repas à destination des séniors. Lors de ce repas, un spectacle est proposé. Pour 2022-2023, il s'agissait de la troupe DmaskMoi. SantéSportsUn centre nautique est réalisé en limite d'Andilly et de Soisy-sous-Montmorency. Il comprend trois bassins (un bassin de compétition de 25 m à 8 couloirs, un bassin de perfectionnement et un d'initiation et un « espace forme »). Les travaux ont été lancés en 2010. Le coût du bâtiment est évalué à 11,5 millions d'euros, et est notamment financé dans le cadre d'un contrat de territoire passé avec l'État, le Département et la Région. L'équipement dénommé « la Vague »[55], dont la mise en service est d'abord escomptée fin 2009[56], puis annoncée pour le 1er juillet 2011[57] est finalement inauguré le 25 juin 2011[58]. Au bord du terrain de football et d'athlétisme, se trouve la tête de « Roméo »[59], un des quatre géants qui ont défilé dans Paris, le 9 juin 1998, pour marquer le début de la coupe du monde de football de 1998 en France. Exposée sur le parking d'un centre commercial à Moisselles, elle est remportée par le club de Soisy lors d'un tournoi de football dont elle a été le prix[60]. Le Rugby Club de Soisy Andilly Margency a été sacré champion d'Île-de-France de 1re Série 2008-2009. Après avoir terminé premier de sa poule (15 victoires, 3 défaites et 487 points marqués pour seulement 121 encaissés en 18 matches), le 10 mai 2009, le Rugby Club de Soisy Andilly Margency domine l'AJL Limay et remporte la finale sur le score de 12 à 06. Le RCSAM accède ainsi à la Promotion d'Honneur, division dans laquelle le club commence la saison 2009-2010. Lors de la saison 2009-2010, le RCSAM termine deuxième de sa poule et se qualifie ainsi pour le Championnat de France de Promotion d'Honneur, dont il atteindra les demi-finales. CultesÉconomieLe gypse affleure à mi-hauteur de la butte-témoin portant la forêt de Montmorency : il s'agit de fait du plus important lit de gypse d'Europe. Au XIXe siècle, des carrières accompagnées de plâtrières apparaissent. Elles furent exploitées jusqu'à la fin du XXe siècle. La Plâtrière Vieujot reprend à partir de 1947, la carrière du Pavé-Saint-Paul. Cette carrière dite du Trou-du-Loup n'est plus exploitée, mais la plâtrière continue son activité sur le site, ce qui ne manque pas de poser des problèmes environnementaux dans un cadre aujourd'hui très urbanisé[61]. Une importante entreprise de travaux publics, J.Fayolle et Fils (Chiffre d'affaires 2005 : 146 837 000 euros), est très liée à la ville, où elle possède son siège social. Un important dépôt est situé dans la zone artisanale de la commune, à la limite d'Andilly. Un important centre commercial, « Les Deux Cèdres », se situe sur le territoire de la commune à la limite d'Eaubonne, comportant un hypermarché Auchan ainsi qu'une enseigne du bricolage (Bricorama), une jardinerie (Magasin Vert) et une galerie commerçante. À proximité immédiate, un autre centre commercial de dimension plus modeste comporte une moyenne surface commerciale (Leader Price) et quelques commerces indépendants. Culture locale et patrimoineLieux et monumentsSoisy ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire, mais une petite partie du site de la carrière du « Trou du loup » constitue un site classé[62]. En revanche, les stalles de l'église sont classées[63]. Champ de courses d'Enghien-SoisySitué avenue Kellermann (RD 109), l'hippodrome, d'une surface de 44 ha, se trouve presque entièrement sur la commune de Soisy-sous-Montmorency (96 % de sa surface, 4 % sur la commune d’Eaubonne), mais porte le nom de la commune voisine d'Enghien-les-Bains, bien plus célèbre alors. L'activité hippique existe en ce lieu dès 1860, or ce n'est que le 15 avril 1879 que fut inauguré un véritable hippodrome. Exploité dès 1886 par la société sportive d'encouragement à sa création, puis acheté par celle-ci en 1921, une piste en dur y est édifiée en 1922. Orangerie et parc du Val-OmbreuxSituée chemin de l'Orangerie, ce sont les seuls vestiges d'un des trois anciens châteaux de Soisy-sous-Montmorency, qui ont tous été démolis. Le parc du Val Ombreux comprend plusieurs espèces d’arbres peu communes dont certaines sont renseignés par de petits panneaux, et dont notamment un arbre aux mouchoirs (Davidia involucrata). Église Saint-GermainSituée rue Carnot, l'église, à la dédicace de saint Germain de Paris existait avant 1624 succédant peut-être à une chapelle des seigneurs de Soisy mentionnée en 1270. Elle a été reconstruite en 1757 dans un style classique, avec la façade principale donnant sur l'est et le chevet à l'ouest, contrairement à l'usage. La façade est tripartite et s'élève sur deux niveaux, et son agencement est proche des maisons bourgeoises de l'époque, exception faite du clocher qui se dresse sur la partie droite de la façade. Le corps central légèrement saillant est surmonté par un fronton triangulaire et percé d'une baie plein cintre en dessus du portail en anse de panier. Les pilastres qui cantonnent les trois segments de la façade ne sont qu'esquissés. Sur la gauche se trouve un niche avec statue au niveau du rez-de-chaussée, et une fenêtre rectangulaire bouchée à l'étage. À droite, une baie plein cintre remplace la niche, et la fenêtre au premier étage n'est que partiellement murée. Le clocher, seul vestige de la construction antérieure de 1536, constitue le second étage. Il est ajouré d'une baie abat-son en anse de panier par face, et coiffé d'un toit à quatre versants. Contrairement à ce que suggère la façade, les bas-côtés n'atteignent pas la même hauteur que la nef centrale, qui se termine par un court chœur à chevet plat. La nef communique avec ses bas-côtés par des arcades plein cintre, et l'ensemble de l'église est voûté en berceau avec doubleaux. Les sections des voûtes au-dessus des arcades sont évasées[66],[65]. Les stalles du XVIe siècle, provenant probablement de l'édifice antérieur, sont classées monuments historiques depuis le 4 décembre 1914[67]. Le cimetière qui entourait originellement l'édifice a été déplacé en 1850. L'église a été agrandie par une extension moderne en 1968 par adjonction d’une vaste « nef » de 800 places qui s’ouvre derrière les arcades du bas-côté droit de la nef originelle. La nouvelle église se retrouve orientée au nord. À noter l’inscription de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » inscrite au fronton de l’église à la Révolution. À l’intérieur, un chemin de mosaïques rythme au sol la progression dans l’église. Bien que paraissant très anciennes, elles datent de l’agrandissement de 1968. Jardins et espaces vertsLa commune possède deux parcs et de nombreux espaces verts :
La ville compte 23 ha d’espaces verts et soixante-trois points fleuris entretenus par dix-sept jardiniers municipaux. Soisy s’est vue remettre en novembre 1999 sa quatrième fleur au Concours des villes et villages fleuris, devenant à l'occasion la seule commune du département à posséder quatre fleurs[68]. La commune est par ailleurs régulièrement récompensée depuis cette date[69]. Soisy-sous-Montmorency et le cinémaAu moins un film a été tourné à Soisy. On peut citer[70] :
Personnalités liées à la communeClassement par ordre alphabétique
Héraldique
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externesNotes et référencesNotes
Références
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