Sonate K. 33
La sonate K. 33 (F.39/L.424) en ré majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti. PrésentationLa sonate K. 33, en ré majeur, est notée Allegro. Stylistiquement elle semble précéder les Essercizi per gravicembalo publiés en 1738[1]. Tout comme les sonates suivantes dans la numérotation de Kirkpatrick, ce sont des pièces de jeunesse de sa période italienne, dans le style de la toccata et proche de Haendel. Postérieurement à l'édition des douze sonates K. 31 à 42 de Roseingrave (Londres, 1739), Scarlatti ajoute pour sa forme définitive, en 1744, une ouverture de 17 mesures[2]. Il existe huit sources (notamment The Beauties of Domenico Scarlatti, chez Pitman en 1785), dont seules deux comportent ces mesures supplémentaires (Venise et l'édition parisienne de Boivin c. 1742), les autres commencent à la mesure 18. L'édition Boivin, à la mesure 16, indique la mention Largo, qui ne figure pas dans Venise.
Premières mesures de la Sonate en ré majeur K. 33, de Domenico Scarlatti. Manuscrits et éditionLa sonate est publiée comme numéro 7 de l'édition Roseingrave (Londres, 1739) avec les K. 31 à 42 ; une copie manuscrite est dans Vienne G 12 (avec une variante dans Venise XIV 43)[3].
InterprètesLa sonate K. 33 est défendue au piano notamment par Vladimir Horowitz (1964, Sony), Anne Queffélec (1979) ainsi que Michael Lewin (1995, Naxos, vol. 2), Valerie Tryon (2000, APR) et Andrea Molteni (2021, Piano Classics) ; au clavecin par Huguette Dreyfus (1967, Valois), Scott Ross (1985, Erato)[4], Robert Wooley (1987, EMI), Luc Beauséjour (2003, Analekta), Francesco Cera (2012, Tactus), Frédérick Haas (2016, Hitasura Productions) et Cristiano Gaudio (2020, L'Encelade). Elle est jouée à l'accordéon par Ksenija Sidorova (2011, Champs Hill Records) — avec la sonate K. 77 — et également par Primož Parovel (2018, Sony). Notes et références
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