Le stade olympique de Radès (arabe : الملعب الأولمبي برادس) ou stade olympique Hammadi-Agrebi (arabe : الملعب الأولمبي حمادي العقربي), ouvert sous le nom de stade du 7-Novembre (arabe : ملعب 7 نوفمبر) est un stade multifonction situé dans la cité sportive de Radès, dans la banlieue sud de Tunis. Il est construit pour accueillir les Jeux méditerranéens de 2001. Un changement de nom fait l'objet d'une polémique en 2020[1].
Son enceinte couverte peut accueillir 60 000 spectateurs et s'étend sur 13 000 m2. Elle comprend un terrain principal, trois terrains annexes, deux salles d'échauffement, deux tableaux noirs lumineux, une tribune d'honneur pouvant accueillir 7 000 spectateurs et une tribune de presse avec 300 pupitres, conçue par le Néerlandais Rob Schuurman[2]. Il accueille six matchs de la coupe d'Afrique des nations 2004 et, outre les matchs de l'équipe nationale, ceux du Club africain et de l'Espérance sportive de Tunis.
En octobre 2015, le gouvernement d'Habib Essid suscite une polémique avec l'annonce de son intention d'hypothéquer le stade olympique de Radès[6], conformément aux instruments islamiques du sukuk, afin de renforcer le budget et de soutenir les dépenses publiques qui le grèvent, avant de se rétracter sous la pression de l'opinion publique[7]. Le stade obtient le certificat de première classe de la Fédération internationale d'athlétisme, car il est le plus conforme aux normes et spécifications dans son domaine. En mai 2020, le complexe est classé dixième plus beau stade du monde selon un sondage du journal espagnol Marca qui lui attribue 14 000 votes[8].
Lors de sa création, l'installation est nommée stade du 7-Novembre mais, à la suite de la révolution de 2011, elle prend le nom de stade olympique de Radès[15]. Le , à la suite du décès de Hammadi Agrebi, le chef du gouvernementElyes Fakhfakh annonce le renommer à son nom[16],[17]. Cette annonce provoque la surprise du maire de Radès qui indique que le conseil municipal se réunit le pour prendre une décision[18]. Par ailleurs, un arrêté daté du stipule qu'il n'est permis de donner des noms de personnes défuntes à des monuments que trois ans après la date du décès[19]. Le , le ministère des Affaires locales répond que le stade est placé sous la direction du ministère de la Jeunesse et des Sports (non pas celle de la municipalité de Radès) et qu'il n'entre pas dans le cadre du décret du , donc son nom peut être changé[20]. Une plaque est donc installée le 1er septembre avec le nom de stade olympique Hammadi-Agrebi[21],[22],[23] avant d'être retirée[24]. Le , la municipalité de Radès dépose une plainte urgente auprès du Tribunal administratif pour annuler la décision[25].
↑La FIFA a décerné à la Tunisie une victoire (3-0) grâce à l'alignement du Cap-Vert sur le joueur Fernando Varela, qui avait été expulsé lors du match contre la Guinée équatoriale le . À la suite de son expulsion pour conduite antisportive envers un officiel de match, Varela avait été suspendu pour quatre matches et manquerait le reste de la campagne de qualification plus un autre match de la FIFA. Varela n'a pas participé aux matchs contre la Guinée équatoriale le ni au match contre la Sierra Leone le . Pour compliquer les choses, le carton rouge de Varela contre la Guinée équatoriale a été retiré du site web de la FIFA. Le match s'est initialement terminé 2-0 contre le Cap-Vert.
↑Alexis Billebault, « Football : en 2004, la Tunisie s'offre sa première CAN grâce à Ziad Jaziri », Jeune Afrique, (ISSN1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Elegido el mejor estadio del mundo... ¡después de un millón de votos! Así queda el ránking definitivo », Marca, (lire en ligne, consulté le ).