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Temple protestant d'Arles

Temple protestant d’Arles
Image illustrative de l’article Temple protestant d'Arles
Présentation
Nom local Rotonde d’Arles
Culte protestant
Type réformé
Rattachement Église protestante unie de France
Début de la construction XVIIIe siècle
Fin des travaux XVIIIe siècle
Style dominant néo-classique
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1945)
Site web www.arles-protestants.frVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département
Bouches-du-Rhône
Ville Arles
Coordonnées 43° 40′ 32″ nord, 4° 37′ 38″ est

Carte

Le temple protestant d’Arles, dit La Rotonde d’Arles, est un lieu de culte protestant réformé situé 9 rue de la Rotonde à Arles, Bouches-du-Rhône. La paroisse est rattachée à l'Église protestante unie de France[1].

Histoire

Le bâtiment, appelé initialement « Cercle de la Rotonde » est construit en 1790[2] par un club de nobles comme siège de leur association ; c'est la forme de la salle principale, circulaire avec un plafond en coupole surbaissée, qui donne le nom à cette construction.

La Révolution lui est pratiquement fatale notamment en 1792, quand sur ordre de la Convention, les Marseillais venus secourir les « Monnaidiers »[Quoi ?] arlésiens saccagent les aménagements intérieurs.

Vendu aux enchères en 1806, l’édifice est acquis par un particulier qui en fait une salle de distractions (bals, concerts) et un lieu de réunions publiques.

Une souscription internationale permet en 1860 à la communauté protestante arlésienne, de l’acheter pour le transformer en lieu de culte. Racheté ensuite, en 1923, par l'Union nationale des A.C.R.[Quoi ?] évangéliques, ce bâtiment dépend depuis 1938, d'abord de l’Église réformée de France, puis depuis 2013, de l'Église protestante unie de France[1].

Le temple fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Description

Seule construction arlésienne importante de l'époque révolutionnaire, il fut édifié en 1790 par Loizon fils, de Nîmes, dans une filiation artistique inspirée des œuvres de l’architecte néoclassique palladien[3] Claude-Nicolas Ledoux, auteur de la saline royale d'Arc-et-Senans et des Barrières de Paris. Une vaste salle circulaire à voûte plate appareillée, décorée d'une forte corniche soutenue par des paires de colonnes à fût cannelé et à chapiteau ionique, forme une rotonde qui constituait le lieu de réception, les salons particuliers et salles de jeu se trouvant à l'étage.


Culte

Le temple remplit diverses missions. Si c’est avant tout une salle de culte permettant « le rassemblement de la communauté pour les cultes (dominicaux et autres), l'école biblique, le catéchisme, la chorale [et] les réunions diverses », la Rotonde a également pour vocation d'accueillir d'autres communautés chrétiennes, d’abriter des manifestations de type culturel et d’être un lieu de mémoire de l'époque révolutionnaire lors des Journées européennes du patrimoine ou des visites organisées par la ville d'Arles[1].

Références

  1. a b et c « La Rotonde d'Arles | Église Protestante Unie du Pays d'Arles », sur www.arles-protestants.fr (consulté le )
  2. a et b « Temple Protestant », notice no PA00081187, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Style d'architecture influencé par les œuvres du grand architecte italien de la Renaissance Andrea Palladio

Voir aussi

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Bibliographie

  • Odile Caylux, Arles, le Guide, Monum, Éditions du Patrimoine, (ISBN 2-85822-643-1)

Articles connexes

Liens externes

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