Tikrit
Tikrit ou Takrit (en arabe تكريت) est une ville d'Irak, située dans la province de Salah ad-Din dont elle est la capitale. GéographieSituée à environ 160 kilomètres au nord de Bagdad, la ville est arrosée par le fleuve Tigre. HistoireConnue depuis les Assyriens, elle est souvent identifiée à Bîrthâ, la forteresse des sources syriaques. Elle représente un des principaux foyers de résistance à l'occupation américaine du pays faisant suite à la guerre d'Irak de 2003, Saddam Hussein ayant placé bon nombre de ses proches (fils, frères, demi-frères, oncles, cousins, etc.), originaires comme lui de Tikrit et de sa région, à des hauts postes de responsabilité[1]. Au cours de son offensive, le , l'État Islamique en Irak et au Levant y commet un massacre, tuant près de 1 700 prisonniers chiites. À partir du , l'armée irakienne lance plusieurs offensives pour tenter de reprendre la ville, mais à chaque fois, essuie un échec. Le , les troupes gouvernementales mènent une nouvelle offensive de grande envergure pour tenter de reprendre Tikrit aux djihadistes. Avec 30 000 hommes, c'est la plus grande opération militaire menée par l'armée irakienne depuis le début de la crise[2]. Après plusieurs jours de combats, l'armée irakienne décide d'assièger la ville le [3]. Le , le gouvernement irakien annonce que la ville a été reprise[4]. Politique et administrationTikrit est le chef-lieu du district homonyme et la capitale de la province de Salah ad-Din. Population et sociétéDémographieSelon une estimation de 2008, la population s'élevait à environ 140 000 habitants[réf. nécessaire], majoritairement des musulmans sunnites. Culture et patrimoineMonuments
Personnalités liées à la ville
Références
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