Transports dans l'OrneTransports dans l'Orne
Carte synthétique des transports dans le département.
Les infrastructures de transport du département français de l'Orne sont dans l'ensemble peu développées, le département ne comptant ni aéroport, ni voie navigable, ni voie ferrée électrifiée (sauf sur quelques kilomètres à l'extrémité sud-est). Parmi les cinq communes les plus peuplées du département (Alençon, Flers, Argentan, L'Aigle et La Ferté Macé), seules deux sont à proximité d'une autoroute et quatre possèdent une gare ferroviaire. Transport routierInfrastructures routièresL'Orne n'a ouvert sa première autoroute qu'en 2005, et l'autoroute doublant la N 12 (Paris-Rennes-Brest) ne passe pas dans l'Orne (par Alençon) bien que ce soit plus direct, mais par Le Mans. Les principaux axes routiers et autoroutiers du département sont l'autoroute A28, l'autoroute A88 et la route nationale 12 :
Des projets de mises à 2×2 voies des routes : Flers—Argentan, Flers—Caen via Condé-sur-Noireau (Calvados), Gacé—Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe sont à l'étude. En 2009 le département de l'Orne comptait 12 060 km de routes (hors chemin ruraux) dont 75 km d'autoroutes, 40,4 km de routes nationales 2X2 voies, 40,5 km de routes nationales 2 voies, 5 824 km de routes départementales et 6 080 hm de voies communales[2]. Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Transport collectif de voyageursLe réseau de transport interurbain du département, anciennement géré par le conseil général de l'Orne sous le nom Cap'Orne, est intégré depuis 2020 au réseau régional Nomad. Il compte 23 lignes. En 2007, le réseau Cap'Orne permettait grâce à ses 250 autocars de transporter chaque année 1,7 million de voyageurs répartis dans 252 communes[3]. Covoiturage et autopartageLe conseil général de l'Orne a mis en place un site internet pour le covoiturage dans le département[4]. Transport ferroviaireHistoriqueLe chemin de fer est apparu dans le département en 1856 avec l'ouverture de la ligne du Mans à Alençon, prolongée en 1858 à Argentan puis l'année suivante jusqu'à Caen. Le réseau d’intérêt général du département a principalement été développé par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. À la fin du XIXe siècle, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs du département, et certaines agglomérations comme L'Aigle, Alençon, Domfront, Mortagne-au-Perche ou Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe constituaient de vrais nœuds ferroviaires à quatre ou cinq branches. Ces lignes, établies dans un département peu peuplé et peu industrialisé, ont fermé massivement dans l’Entre-deux-guerres puis pendant les Trente Glorieuses. Fort de ce réseau d'intérêt général dense, l'Orne n'a que peu développé ses chemins de fer d’intérêt local. A la ligne de Montsecret - Vassy aux Maures, rare exemple d'une voie ferrée d'intérêt local construite à l'écartement standard, ouverte en 1883, s'ajoutera tardivement (1913) les quelques lignes à écartement métrique de la société des Voies ferrées économiques de l'Orne. Ce réseau a disparu précocement, aucun train de voyageurs ne circulant plus sur les lignes d'intérêt local du département dès la fin des années 1930.
Situation actuelleLes axes Paris-Granville (formé de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, d'une quinzaine de kilomètres de la ligne du Mans à Mézidon et de la ligne d'Argentan à Granville) et Caen-Tours (qui utilise dans le département la ligne du Mans à Mézidon) sont les deux principaux axes ferroviaires du département. Le premier dessert L'Aigle, Argentan et Flers ; le second Argentan et Alençon. Ces deux axes non-électrifiés ont un tronçon commun entre Argentan et Surdon. Ce réseau étant assez réduit, une ligne SNCF par autocar assure le raccordement de la ligne Paris-Granville aux villes de La Ferté-Macé et de Bagnoles-de-l'Orne, et de fréquents autocars Nomad (voir ci-dessus) relient Mortagne-au-Perche au réseau ferroviaire. La ligne Paris-Brest traverse l'Orne sur une dizaine de kilomètres avec trois haltes ferroviaires intégrées au réseau TER Centre-Val de Loire (Rémi). Le département est desservi exclusivement par des trains régionaux, principalement du réseau TER Normandie (Nomad). Aucun TGV ou Intercités ne dessert le département. Les Alençonnais peuvent se rendre à Paris par TGV via la gare du Mans puisque la liaison Alençon-Le Mans est relativement rapide. Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Transport aérienAucune ligne aérienne régulière ne dessert le département. L'Orne compte six aérodromes, principalement dédiés à l'aviation de loisirs, de tourisme et d'affaires :
Transports en commun urbains et périurbainsLa Communauté urbaine d'Alençon, Flers Agglo, Argentan Intercom (qui a repris cette compétence en 2021 à la commune d'Argentan et la commune de Bagnoles de l'Orne Normandie sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[5]. Compte tenu de la taille des agglomérations concernées, les réseaux ALTO (Alençon), Némus (Flers), Argentan Intercom Mobilité (Argentan) et Bagnoles by Bus (Bagnoles-de-l'Orne) se limitent à quelques lignes de bus, régulières ou à la demande. Modes actifsLe département de l'Orne compte 2 voies vertes aménagées sur d'anciennes voies ferrées et qui s'intègrent à des véloroutes dont la Véloscénie, la Vélo Francette et la Vélobuissonnière :
Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes |