La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 87 mètres à 130 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 108 mètres d'altitude (mairie)[2].
Hydrographie
Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 721 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontainebleau à 14 km à vol d'oiseau[11], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,1 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[16],[Carte 2] :
le « Massif de Villefermoy », d'une superficie de 4 790 ha, un site où entre 1976 et 1997, un minimum de 122 espèces d’oiseaux ont été répertoriées sur l’ensemble du massif forestier de Villefermoy, dont 93 qui ont niché au moins une fois durant la période 1990-1997, ce qui représente environ 60 % du peuplement avien régional[17],[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Valence-en-Brie comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[19],[Carte 3],
l'« Étang d'Echou » (13,3 ha), couvrant 2 communes du département[20] et
la « Porte de Paris » (7,47 ha)[21].
et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[19] :
les « Bois de Valence et de Champagne » (3 706,85 ha), couvrant 9 communes du département[22] ;
le « Massif de Villefermoy » (7 033,23 ha), couvrant 12 communes du département[23].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Valence-en-Brie est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].
Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[25]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 79lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[28] (source : le fichier Fantoir) dont les Carrois, la Porte de Paris, la Courtille, les Bordes (ferme).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (56% ), forêts (31,7% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9% ), zones urbanisées (4,6% ), zones agricoles hétérogènes (2% ), prairies (0,8 %)[29].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[32]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de
341 dont 88,5 % de maisons et 10,6 % d’appartements.
Parmi ces logements, 88,3 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 10 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 73,7 % contre 25,3 % de locataires[33],[Note 5], dont 7,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 1 % logés gratuitement.
Rendel (quartier de Karben, Hesse, Allemagne) depuis 1964.
Politique environnementale
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Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [36],[37].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Valence-en-Brie est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [38],[39],[40].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[41]. La communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 juillet 2022[38],[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
En 2022, la commune comptait 1 023 habitants[Note 7], en évolution de +7,8 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 108, occupant 396 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 62,4 % contre un taux de chômage de 8,8 %.
Les 28,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,7 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 3,9 % de retraités ou préretraités et 14,1 % pour les autres inactifs[51].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 58 dont 5 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 6 dans l’industrie, 8 dans la construction, 30 dans le commerce-transports-services divers et 9 étaient relatifs au secteur administratif[52].
Valence-en-Brie est dans la petite région agricole dénommée la « Brie humide » (ou Brie de Melun), une partie de la Brie à l'est de Melun[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[53].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[54]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 107 ha en 1988 à 146 ha en 2010[53].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Valence-en-Brie, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Valence-en-Brie entre 1988 et 2010.
L'église : l'église Saint-Nicolas fut fondée par les moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Lomer de Blois qui étaient installés au prieuré Saint-Martin de Montereau. Le chœur date du XVe siècle et comporte des vitraux de 1896... Elle a été rénovée en 2003, à la suite de la tempête de 1999.
Le lavoir : sur la place du village se trouve un petit lavoir. Il fut construit dans les années 1928-1930. Les femmes du village se regroupaient pour le lavage du linge, mais il servait aussi de réservoir d’eau pour les pompiers en cas d’incendie.
Les fours à chaux : en 1830, le 1er four à chaux de Valence se construit, deux autres le rejoindront en 1835. Ces fours permettaient la production de chaux vive en cuisant le calcaire qui était extrait des carrières proches.
L'école : la 1re école connue se trouvait face au no 11 de la rue Emile-Parquet, elle fut détruite en 1894. La seconde de 1835 à 1865 était au 22 rue Octave-Rousseau. De 1865 à 1910, une école de filles congréganiste mais communale s'installe au no 27 de la rue André-Taboulet.
La mairie : un officier du roi, avocat au grenier à sel de Montereau, y établit ses quartiers vers 1670. Puis un débit de boissons et une boulangerie s'y installent et en 1731 le procureur fiscal de la seigneurie de Valence y emménage.
La ferme du château : cette demeure seigneuriale significative par sa tour ronde fut construite pendant la guerre de Cent Ans. Elle a été transformé en ferme au XVIIIe siècle[56].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )