2 avril : le Congrès accepte la cession des comtés occidentaux de la Caroline du Nord. La région devient un territoire non organisé[2].
10 avril : le Congrès vote le Copyright Act. Cette loi protège les œuvres pour 14 ans, renouvelable une fois si l'auteur était encore en vie à l'expiration de la première période. Soumis à une demande, ce copyright fut en pratique peu exercé, avec 556 titres protégés entre 1790 et 1799 sur 13 000 titres publiés. Cette loi excluait explicitement les ouvrages étrangers du champ de sa protection.
16 juillet : à la suite de l'accord du , une loi est votée pour le choix du site de construction du District de Columbia, la nouvelle capitale[4].
31 juillet : le premier brevet des États-Unis est obtenu par Samuel Hopkins pour un nouveau procédé de fabrication de la potasse[5].
2 août : le premier recensement tient place. Le recensement estime la population des États-Unis à 3.929.326 habitants dont 697.681 esclaves. New York compte 33 131 habitants[6]. Moins d’un million vivent dans des villes. 5,1 % des Américains vivent dans des villes de 2 500 habitants ou plus.
4 août : une nouvelle loi sur les droits de douane impose la création du Revenue Cutter Service. Jusqu’à la création de la Marine des États-Unis, près de 10 ans plus tard, le Cutter Service fut la seule force navale de la toute nouvelle république. Outre la perception des droits de douane, le Cutter Service assurait la défense côtière. Le Revenue Cutter Service fusionna en 1915 avec le Life-Saving Service pour former l'US Coast Guard.
7 août : traité de New York[7]. Pendant l'été 1790, vingt-six chefs creeks, conduits par Alexander McGillivray, se rendent à New York et signent un traité, au nom des Creeks des villes hautes, centrales et basses, ainsi que des Séminoles composant la Nation Creek. Par ce traité, les Creeks cèdent aux États-Unis une part importante de leurs territoires de chasse et acceptent de remettre aux autorités américaines les esclaves en fuite. De leur côté, les États-Unis reconnaissent aux Creeks le droit de punir ceux qui violeraient les frontières de leur territoire. Dans une close secrète de l'accord, McGillivray obtient une commission de brigadier-général de l'US Army et se voit accorder le droit d'importer des marchandises via le port espagnol de Pensacola sans s'acquitter des droits de douane américains[8].
↑C’est-à-dire le ministre des Affaires étrangères ; en pratique, le secrétaire d'État s'occupait à l'époque de tout ce que les autres ministères ne faisaient pas.
↑(en) Hermann von Holst, The Constitutional and Political History of the United States, Callaghan and Company, (lire en ligne), p. 809
↑Agricole Joseph François Xavier Pierre Esprit Simon Paul Antoine Fortia d'Urban, David Bailie Warden, Art de vérifier les dates depuis l'année 1770 jusqu'à nos jours, vol. 18, Paris, Arthus-Bertrand, (présentation en ligne)