9-13 avril : La ville de Cincinnati connait alors 4 jours de violentes émeutes où 70 personnes sont blessées. Le calme revient après instauration d'un couvre-feu et le déploiement de l'armée.
7 juin : Le président Bush promulgue la Loi de conciliation sur la croissance économique et l'allègement de la fiscalité. Elle inaugure une importante baisse de la fiscalité (41 milliards de dollars pour 2001) pour relancer d'une part la croissance économique et d'autre part pour rendre les importants excédents budgétaires des années Clinton au contribuable.
Réduction de l'impôt sur le revenu (la première tranche à 10 % et la dernière à 35 %), de l'impôt sur les plus-values, de l'impôt sur les sociétés
Suppression de l'impôt sur les droits de succession
Augmentation du crédit d’impôt pour enfants à charge, des déductions pour couples mariés et l’impôt sur les successions
Création de nouveaux crédits d'impôt sur les frais d’éducation
Mesures fiscales favorisant l'épargne-retraite.
Ces mesures vont diminuer les recettes fédérales de 0,4 % du PIB.
1er août : Roy Moore, président de la Cour suprême de l'Alabama, installe une stèle de granit de 2,5 tonnes représentant les Tables de la Loi dans le bâtiment de la Cour suprême[8].
12 septembre : Le Congrès, immédiatement réuni après les attentats de la veille, fait voter un budget d'urgence de 60 milliards de dollars pour financer les dépenses de reconstruction des sites touchés par les attentats et aider les compagnies aériennes victimes de la baisse de 30 % du trafic aérien nord-américain. 70 milliards de dollars sont également accordés par le Congrès pour financer le renouvellement des infrastructures de transports, de télécommunication et d'énergie, dont la plupart sont obsolètes. L'une des conséquences de ces mesures budgétaires est l'abrogation de fait de la Loi sur l'équilibre budgétaire (Budget Balanced Act) de 1997. L'année 2001 marque la fin du cycle budgétaire vertueux (contrôle strict des dépenses fédérales, simplification de la fiscalité) entamé depuis la fin des années 80 (rapport de 2001 de l'OCDE).
: entrée en vigueur du USA Patriot Act, à la suite des attentats. Cette loi efface la distinction juridique entre les enquêtes effectuées par les services de renseignement extérieur et les agences fédérales responsables des enquêtes criminelles (FBI) dès lors qu'elles impliquent des terroristes étrangers. Elle crée aussi les statuts de combattant ennemi et combattant illégal, qui permettent au gouvernement des États-Unis de détenir sans limite et sans inculpation toute personne soupçonnée de projet terroriste. Dans la pratique cette loi autorise les services de sécurité à accéder aux données informatiques détenues par les particuliers et les entreprises, sans autorisation préalable et sans en informer les utilisateurs.
: Aviation and Transportation Security Act. Cette loi votée à la suite des attentats de septembre, crée la Transportation Security Administration, agence fédérale chargée de la sécurisation des moyens de transports.