Mission IM-2 : l'atterrisseur Nova-C de la société Intuitive Machines doit déposer dans le cratère Shackleton trois instruments de la NASA dont la foreuse PRIME-1 associée à un spectromètre de masse dans le but de tenter de collecter de la glace du pôle sud lunaire et un petit astromobile destiné à testée un réseau de communications 4G.
L'atterrisseur Griffin de la société Astrobotic (vol inaugural) doit déposer une charge utile dans la région du pôle sud.
L'atterrisseur Blue Moon Mark 1 de la société Blue Origin (vol inaugural) doit déposer une charge utile dans la région du pôle sud.
Mission RESILIENCE : Le petit atterrisseur japonais Hakuto-R doit effectuer une deuxième tentative d'atterrissage à la surface de la Lune après son échec de 2024. Il transportera le petit astromobile européen Tenacius[1].
Satellites scientifiques
Le télescope infrarouge SPHEREx de la NASA.
Plusieurs satellites scientifiques doivent être placés en orbite en 2025 :
La constellation de quatre micro-satellites de la mission PUNCH de la NASA doivent étudier les interactions entre, d'une part les événements se produisant dans la couronne solaire et produisant le vent solaire et d'autre part l'héliosphère[2].
Le petit télescope spatial infrarouge SPHEREx de la NASA doit effectuer un relevé de l'ensemble du ciel dans 96 longueurs d'onde en proche infrarouge (0,75-5 microns)[4].
Le satellite d'observation de la Terre NISAR développé conjointement par la NASA et l'agence spatiale ISRO doit étudier à l'aide d'un radar à synthèse d'ouverture bi-fréquence les changements affectant les écosystèmes, la croûte terrestre et la cryosphère[5].
Le satellite FLEX de l'Agence spatiale européenne doit permettre de mieux comprendre le fonctionnement du processus de photosynthèse en effectuant des mesures globales de la fluorescence liée à ce mécanisme[6].
Le satellite franco-indien TRISHNA doit effectuer le suivi de l’état hydrique et du stress des écosystèmes continentaux.
Le satellite français MicroCarb doit mesurer les échanges de dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère de la Terre au-dessus de l'ensemble des régions du globe et plus particulièrement dans les zones mal couvertes par l'instrumentation terrestre[9].
Missions spatiales habitées
Le vaisseau spatial Dream Chaser arrive au centre spatial Kennedy en mai 2024.
Les missions à destination de la Station spatiale internationale comprennent plusieurs vols du vaisseau Crew Dragon et deux missions Soyouz, Soyouz MS-27 et MS-28, pour assurer la relève des équipages ainsi que plusieurs missions de ravitaillement prises en charge par les vaisseaux Progress, Cygnus et Crew Dragon. Deux missions, Shenzhou 20 et 21, assureront la relève de la Station spatiale chinoise qui sera par ailleurs ravitaillée par plusieurs missions Tianzhou. La version HTV-X améliorée du vaisseau cargo japonais effectuera un premier ravitaillement de la Station spatiale internationale. Deux autres missions de transport d'astronautes sera prise en charge par le vaisseau Crew Dragon : la mission Axiom-4 qui transportera des astronautes de Pologne, d'Inde et de Hongrie et la mission Fram2 qui transportera des touristes payants sur une orbite polaire[10].
Premier vol du cargo spatial réutilisable Dream Chaser qui sera placé en orbite par un lanceur Vulcan dont ce sera le deuxième vol[11].
Gaganyaan 3 est la première mission orbitale habitée du programme spatial indien. Elle doit permettre à un équipage de trois astronautes de séjourner dans l'espace environ sept jours. L'Inde devient ainsi le 4e pays à développer et lancer avec un équipage une capsule spatiale[12].
Lanceurs
Vol inaugural du lanceur spatial américain lourd New Glenn.
Le premier vol des lanceurs moyens / lourds non chinois suivants pourrait avoir lieu en 2025 :
Plusieurs lanceurs chinois (nouveaux ou nouvelles versions) pourraient effectuer leur vol inaugural en 2025[15] :
Le nouveau lanceur lourd méthalox réutilisable Zhuque-3 (600 tonnes au décollage) développé par Landspace capable de placer en orbite basse une charge utile de 21 tonnes et de 12,5 à 18,3 tonnes dans sa version utilisant un premier étage réutilisable. La structure du lanceur est en acier inoxydable.
Le nouveau lanceur lourd kérolox non réutilisable Tianlong-3 de la société Space Pioneer (590 tonnes au décollage) capable de placer 17 tonnes en orbite basse.
Le nouveau lanceur moyen non réutilisable kerolox Pallas-1 (charge utile de 8 tonnes en orbite basse) développé par la société Galactic Energy. Une version réutilisable est programmée.
Le lanceur léger non réutilisable kerolox Ceres-2 de la société Galactic Energy version améliorée de la fusée à propergol solide Ceres-1 avec une charge utile en orbite basse passant de 400 à 1600 kg. Une version réutilisable est programmée.
Le nouveau lanceur léger réutilisable kerolox Nebula-1 de la société Deep Blue Aerospace capable de placer 2 tonnes en orbite basse.
Le nouveau lanceur moyen kerolox non réutilisable dans sa version initiale Kinetica-2 de la société CAS Space (filiale de l'Académie des sciences chinoises) capable de placer 12 tonnes en orbite basse.
Le nouveau lanceur moyen non réutilisable kerolox Hyperbola-3 de la société iSpace. Une version réutilisable capable de placer une charge utile de 8,5 tonnes en orbite basse doit être développée dans un deuxième temps.
La version Longue Marche 8A de ce lanceur moyen kerolox développé par CALT disposera d'une charge utile en orbite héliosynchrone accrue (passant de 5 à 7 tonnes) et qui comportera une coiffe de diamètre supérieure (5,2 mètres).
la version réutilisable du lanceur moyen kerolox Longue Marche 12A développé par SAST dont le premier vol a eu lieu fin 2024.
IM-2 est le deuxième vol de l'atterrisseur lunaire Nova-C Les autres charges utiles sont e :n orbite lunaire Khon1 (télécommunications),Lunar Trailblazer (cartographie des gisements d'eau) ; en orbite géostationnaire : Sherpa-ES (remorqueur spatial), Tanker-002 (ravitaillement en orbite). Déposé sur le sol lunaire : μNova (astromobile), M1 MAPP (astromobile).
Ravitaillement de la Station spatiale internationale. Premier vol de la version du lanceur Antares 330 utilisant un nouveau premier étage propulsé par des moteurs-fusées Miranda.
IMAP : Satellite d'étude du vent solaire et du milieu interstellaire local, SWFO-L1 satellite de météorologie spatiale, GLIDE observation de l'exosphère de la Terre dans l'ultraviolet.
Satellite de surveillance des désastres ; remplacement de GISAT-1
Synthèse des vols orbitaux
Par pays
Nombre de lancements par pays ayant construit le lanceur. Le pays retenu n'est pas celui qui gère la base de lancement (Kourou pour certains Soyouz, Baïkonour pour Zenit), ni le pays de la société de commercialisation (Allemagne pour Rokot, ESA pour certains Soyouz) ni le pays dans lequel est implanté la base de lancement (Kazakhstan pour Baïkonour). Chaque lancement est compté une seule fois quel que soit le nombre de charges utiles emportées.
Ce tableau ne sera mis à jour qu'une fois l'année en cours terminée.