Membre en 1865 de la Société des aquafortistes, il devient l'un des plus principaux fournisseurs d'eaux-fortes d'Alfred Cadart. Il exécute aussi quelques lithographies[3].
Comme son frère, il s'installe en été à Cancale, où il nourrit son inspiration en peignant de nombreuses scènes de la vie quotidienne bretonne. Il est également aquafortiste et illustrateur de livres. Il acquiert une renommée professionnelle supérieure à celle de son aîné, et bénéficie d'un nombre significatif d'achats par les institutions publiques.
Proche de Gustave Courbet, Augustin Feyen-Perrin le suit au sein des deux institutions que celui-ci préside durant la guerre franco-allemande de 1870, en siégeant d'abord dans la Commission des musées fondée en , puis en appartenant à la Fédération des artistes créée lors de la Commune de Paris. Malgré cet engagement politiquement compromettant, il réintègre sans encombre les cadres de la respectabilité républicaine, et est décoré de la Légion d'honneur en 1878. En 1883, il réalise un dessin, intitulé Baissant la tête, elle disait : « je suis une mauvaise maman », pour illustrer la pièce, Le Rêve d'un Viveur, de Jean-Louis Dubut de Laforest, il est publié dans le recueil de la pièce[4].
Il est inhumé aux côtés de son frère à Paris au cimetière Montmartre (18e division). Leur sépulture est ornée d'un monument conçu en 1892 par le sculpteur Ernest Guilbert : sous le buste d'Augustin Feyen-Perrin et une palette de peintre, une statue représente une jeune pêcheuse cancalaise jetant quelques fleurs.
↑Pour se distinguer de son frère aîné, il adopte ce nom en associant les patronymes de leurs parents, Sébastien Feyen et Anne-Marie Perrin.
Références
↑Archives de Paris, État-civil numérisé du 9e arrondissement, registre des décès de l'année 1888, acte no 1261. Le peintre meurt célibataire à son domicile situé au 11, boulevard de Clichy.
↑« Feyen-Perrin », in : Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France (1830-1950), Paris, Arts et métiers du livre / Flammarion, 1985, p. 119-120.