L'arrêté du 6 brumairean X () crée le canton de Troarn, section de l'arrondissement de Caen. Il est alors constitué de trente-quatre communes[5]. Certaines communes disparaissent dans les années 1820 : en 1826, le Buisson (réunie à Merville-Franceville-Plage), le Mesnil Frementel (réunie à Cagny) et Saint-Pierre-Oursin (réunie à Vimont) et, en 1828, Lirose (réunie à Sannerville), Guillerville et Manneville (réunies à Banneville-la-Campagne).
En 1829, sont incorporées au canton de Troarn la commune de Canteloup, détachée du canton de Mézidon-Canon, ainsi que les communes de Cléville et de Saint-Pierre-du-Jonquet séparées de celui de Cambremer.
De 1833 à 1848, les cantons de Troarn et de Bourguébus avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à trente par département[6].
Un nouveau découpage territorial du Calvados entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du [2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[8]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au conseil départemental, nouvelle appellation du conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[9]. Dans le Calvados, le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25. La composition du canton de Troarn est modifiée.
Géographie
Ce canton est organisé autour de Troarn dans les arrondissements de Caen et de Lisieux. Son altitude varie de 2 m à 94 m (Conteville).
Fonctionnaire, maire puis maire délégué de Sannerville (1989-2018), suppléant du député Louis Mexandeau (1997-2002) Suppléant de la députée Laurence Dumont (2012-2022)
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, trois binômes sont en ballottage : Coralie Arruego et Christian Piélot (Union de la Gauche, 35,02 %), Sophie de Gibon et Patrice Martin (Union de la Droite, 27,77 %) et Marie-Françoise Lebœuf et Christophe Mal (FN, 27,71 %). Le taux de participation est de 51,3 % (10 780 votants sur 21 013 inscrits)[17] contre 51,43 % au niveau départemental[18] et 50,17 % au niveau national[19].
Au second tour, Coralie Arruego et Christian Piélot (Union de la Gauche) sont élus avec 42,68 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 51,96 % (4 461 voix pour 10 913 votants et 21 003 inscrits)[20].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[21]. Dans le canton de Troarn, ce taux de participation est de 32,22 % (7 223 votants sur 22 417 inscrits)[22] contre 34,31 % au niveau départemental[23]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Stéphane Amilcar et Julie Lecoq (Union à gauche avec des écologistes, 31,18 %) et Angélique Lemière et Ludovic Robert (DVC, 30,73 %)[22].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[24], 34,65 % dans le département[23] et 31,19 % dans le canton de Troarn[22]. Angélique Lemière et Ludovic Robert (DVC) sont élus avec 53,63 % des suffrages exprimés (3 412 voix pour 6 995 votants et 22 425 inscrits)[22],[25],[26].
À la suite du redécoupage des cantons pour 2015, toutes les communes à l'exception de Giberville sont rattachées au nouveau canton de Troarn. Giberville est intégrée au nouveau canton d'Ifs.
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[30].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[16].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens et avis du Conseil-d'État, Paris, A. Guyot et Scribe - Charles Béchet, 1826, tome 13, p. 121 [lire en ligne (page consultée le 29 décembre 2009)]
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.