Le haras impérial de Kladruby nad Labem est fondé en 1579, et à entre autres vocation à élever les chevaux d'attelage impériaux[3]. Le « Paysage d'élevage et de dressage de chevaux d'attelage cérémoniels à Kladruby nad Labem » est inscrit le au patrimoine mondial de l'UNESCO[3].
Dans les années 1990, la République tchèque compte moins de 30 000 chevaux[4]. Les changements sociétaux et l'action des éleveurs permettent un re-développement du secteur équestre[4].
Le sport hippique est représenté par la pratique des courses de galop en plat : entre 1980 et 2001, 6 333 chevaux de 2 et 3 ans ont participé à ce type de course[5].
Le Selle tchèque (tchèque : Český teplokrevník) est la race la plus répandue, représentant 28 % du cheptel total, suivi par le Pur-sang[4]. La République tchèque importe un grand nombre de races de chevaux[4], dont le Standardbred américain[6]. Le cheptel de Lipizzan est très réduit[7].
La race emblématique du Kladruber, un cheval baroque, se divise en deux sous-populations génétiquement apparentées mais néanmoins morphologiquement distinctes, le Kladruber gris et le Kladruber noir[8],[9]. Le Kladruber gris, ou « vieux Kladruber », constitue une population en danger d'extinction[8].
La race transfrontière du poney Huçul est présente[12], la République tchèque élève aussi des poneys Shetland[7].
Parasitologie et santé
Les chevaux peuvent être parasités par Toxoplasma gondii et Neospora, une étude menée en janvier 2007 dans neuf régions de République tchèque ayant déterminé 24 % de chevaux positifs à Neospora, et 23 % positifs à T. gondii[13]. La prévalence de Enterocytozoon bieneusi et Encephalitozoon cuniculi est de 17,3 % et 6,9 %, respectivement, d'après une étude conduite sur 23 élevages tchèques en 2012[14]. La première détection de Giardia intestinalis remonte à 1993[15]. Anaplasma phagocytophilum est détecté chez 73 % d'un échantillon de 96 chevaux testés en 2010, cette maladie à tiques étant commune en République tchèque[16]. Deux variants génétiques uniques, propres à ces infections bactériennes, ont été identifiés[17].
Une étude sur les carences en sélénium, menée en 2004, conclut que 47 % des chevaux tchèque ont une carence alimentaire en sélénium, ce qui constitue un problème topique dans ce pays[18]. Les chevaux tchèques carencés en sélénium et en vitamine E développent une plus grande occurrence de myopathies[19]. L'incidence de l'hypersensibilité aux piqûres d'insectes est de 28 % chez les chevaux tchèques[20].
Culture
Dans la phraséologie de la santé en langue tchèque, l'expression « une santé de cheval » revient de manière récurrente[21].
Notes et références
↑(en) Cajus G. Diedrich, « Specialized horse killers in Europe: Foetal horse remains in the Late Pleistocene Srbsko Chlum-Komín Cave hyena den in the Bohemian Karst (Czech Republic) and actualistic comparisons to modern African spotted hyenas as zebra hunters », Quaternary International, climate Dynamics and Prehistoric Occupation: Eurasian Perspectives on Environmental Archaeology, vol. 220, no 1, , p. 174–187 (ISSN1040-6182, DOI10.1016/j.quaint.2010.01.023, lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et c(en) René Kyselý et Lubomír Peške, « Horse size and domestication: Early equid bones from the Czech Republic in the European context », Anthropozoologica, vol. 51, no 1, , p. 1–39 (ISSN0761-3032 et 2107-0881, DOI10.5252/az2016n1a2, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Sonia Svobodova, Christine Blouin et Bertrand Langlois, « Estimation of genetic parameters of Thoroughbred racing performance in the Czech Republic », Animal Research, vol. 54, no 6, , p. 499–509 (ISSN1627-3583 et 1627-3591, DOI10.1051/animres:2005035, lire en ligne, consulté le )
↑(en) B. Bezděková, P. Jahn, M. Vyskočil et J. Plachý, « Gastric Ulceration and Exercise Intensity in Standardbred Racehorses in Czech Republic », Acta Veterinaria Brno, vol. 74, no 1, , p. 67–71 (ISSN0001-7213 et 1801-7576, DOI10.2754/avb200574010067, lire en ligne, consulté le )
↑ a et b(en) P. Horín, E. G. Cothran, K. Trtková et E. Marti, « Polymorphism of Old Kladruber horses, a surviving but endangered baroque breed », European Journal of Immunogenetics, vol. 25, no 5, , p. 357–363 (ISSN1365-2370, DOI10.1046/j.1365-2370.1998.00117.x, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) V. Jakubec, W. Schlote, J. Jelínek et A. Scholz, « Linear type trait analysis in the genetic resource of the Old Kladrub Horse », Archives Animal Breeding, vol. 42, no 3, , p. 215–224 (ISSN2363-9822, DOI10.5194/aab-42-215-1999, lire en ligne, consulté le )
↑(en) L. Vostrý, Z. Čapková, J. Přibyl et B. Hofmanová, « Population structure of Czech cold-blooded breeds of horses », Archives Animal Breeding, vol. 54, no 1, , p. 1–9 (ISSN2363-9822, DOI10.5194/aab-54-1-2011, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Petr Zeman et Petr Jahn, « An entropy-optimized multilocus approach for characterizing the strains of Anaplasma phagocytophilum infecting horses in the Czech Republic », Journal of Medical Microbiology,, vol. 58, no 4, , p. 423–429 (ISSN0022-2615, DOI10.1099/jmm.0.007831-0, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Eva Bártová, Kamil Sedlák, Michaela Syrová et Ivan Literák, « Neospora spp. and Toxoplasma gondii antibodies in horses in the Czech Republic », Parasitology Research, vol. 107, no 4, , p. 783–785 (ISSN1432-1955, DOI10.1007/s00436-010-1929-4, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Pavla Wagnerová, Bohumil Sak, Dana Květoňová et Zita Buňatová, « Enterocytozoon bieneusi and Encephalitozoon cuniculi in horses kept under different management systems in the Czech Republic », Veterinary Parasitology, vol. 190, no 3, , p. 573–577 (ISSN0304-4017, DOI10.1016/j.vetpar.2012.07.013, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) I. Pavlásek, L. Hess, I. Stehlík et V. Stika, « The fist detection of Giardia spp. in horses in the Czech Republic », Veterinarni Medicina, vol. 40, no 3, , p. 81–86 (ISSN0375-8427, PMID7762123, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Ivana Praskova, Barbora Bezdekova, Petr Zeman et Petr Jahn, « Seroprevalence of Anaplasma phagocytophilum in horses in the Czech Republic », Ticks and Tick-borne Diseases, vol. 2, no 2, , p. 111–115 (ISSN1877-959X, DOI10.1016/j.ttbdis.2011.01.002, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Petr Zeman et Petr Jahn, « An entropy-optimized multilocus approach for characterizing the strains of Anaplasma phagocytophilum infecting horses in the Czech Republic », Journal of Medical Microbiology,, vol. 58, no 4, , p. 423–429 (ISSN0022-2615, DOI10.1099/jmm.0.007831-0, lire en ligne, consulté le )
↑(en) E. Ludvíková, P. Jahn, L. Pavlata et M. Vyskočil, « Selenium and Vitamin E Status Correlated with Myopathies of Horses Reared in Farms in the Czech Republic », Acta Veterinaria Brno, vol. 74, no 3, , p. 377–384 (ISSN0001-7213 et 1801-7576, DOI10.2754/avb200574030377, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Veronika Raskova et Jindrich Citek, « Incidence of Insect Bite Hypersensitivity in a Small Population of Warmblood Horse Breed in the Czech Republic », Journal of Equine Veterinary Science, vol. 33, no 6, , p. 427–432 (ISSN0737-0806, DOI10.1016/j.jevs.2012.07.013, lire en ligne, consulté le )
↑(en) I. Kolářová, « Health in Czech Phraseology: Who is Healthy as a Horse and Who Has Robust Health », School and Health, vol. 21, , p. 89-98.
[Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN1-84593-466-0, OCLC948839453)..