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À la suite de la défaite du Japon dans la Seconde Guerre mondiale, l'Armée impériale japonaise est dissoute par l’acceptation de la déclaration de Potsdam. La Constitution du Japon dispose en son article 9 que le « peuple japonais renonce pour toujours à la guerre en tant que droit souverain de la nation et à la menace ou l'usage de la force comme moyens de règlement des différends internationaux. »
Le , le Conseil national de sécurité a été réorganisé par l'Agence de défense, et la Force de sécurité nationale a été réorganisée pour donner la Force terrestre d'autodéfense japonaise, à la suite du vote de la loi de 1954 sur les forces d’autodéfense. Elle est équipée les premières années de matériel américain le temps que l'industrie de l'armement japonais ne recommence à produire du matériel de conception national.
Durant la période de la guerre froide, l'URSS est perçue comme la principale menace, ce qui a amené à une disposition des principales forces au nord de l'archipel japonais dont l'île d'Hokkaido.
Post guerre froide
Dans les années 2010, la Corée du Nord et la république populaire de Chine sont considérées comme les menaces principales, ce qui conduit à redéployer les troupes sur les îles méridionales. Celles-ci devant perdre selon un plan de 2010 le tiers de ses chars (400 chars prévus)[3] et les deux tiers de ces pièces d'artillerie (200 pièces prévus) et être plus mobile afin de permettre à ces dernières d’intervenir, le cas échéant, plus rapidement dans les zones où la souveraineté du Japon est contestée[4]. En 2013, un nouveau gouvernement déclare que ces coupes dans les effectifs sont à reconsidérer.
Les troupes britanniques de l'Honorable Artillery Company (HAC) se sont exercées ensemble pour la première fois avec des soldats japonais à Oyama, dans la préfecture de Shizuoka, le 2 octobre 2018. C'était également la première fois dans l'histoire japonaise que des soldats étrangers autres que des Américains s'exerçaient sur le sol japonais. L'objectif était d'améliorer leur partenariat stratégique et leur coopération en matière de sécurité[5].
En 2019 le gouvernement japonais a approuvé la toute première expédition de la JSDF dans une opération de maintien de la paix qui n'est pas dirigée par les Nations unies. Des officiers de la JGSDF ont surveillé le cessez-le-feu entre Israël et l'Égypte au commandement de la Force multinationale et des observateurs dans la péninsule du Sinaï du 19 avril 2019 au 30 novembre 2021. Les forces japonaises participent également aux opérations anti-piraterie dans le golfe d'Aden au large de la Somalie, le Japon a envoyé des destroyers et des avions de patrouille P3C dans la mission anti-piraterie depuis 2009[6].
Organisation
Au niveau régional, l'armée de terre est divisé en 5 zones (Nord, Nord-Est, Est, Centre, et Ouest).
La JGSDF se compose des unités suivantes tactiques[7][Quand ?]:
une division blindée (7e) ;
huit divisions d'infanterie, chacune avec trois ou quatre régiments d'infanterie de la taille d'un bataillon ;
six brigades d'infanterie (5e brigade , 11e brigade , 12e brigade , 13e brigade , 14e brigade, et la 15e brigade) ;
une brigade aéroportée (1re brigade aéroportée) ;
quatre combinés (formation) brigades ;
une brigade de formation ;
deux brigade d'artillerie ;
deux brigades de défense aérienne ;
quatre brigades d'ingénieurs ;
une brigade d'hélicoptères avec vingt-quatre escadrons d'hélicoptères et deux pelotons antichar.
Commandement major
Le commandement de la composante terrestre
Ce quartier général est établi formellement le . Il correspond à un groupe d'armée et il assume le commandement unifié des cinq armées en cas d'incident[8]. Comprenant 180 personnes, son siège est au Camp Asaka(en) dans la banlieue nord-ouest de Tokyo[9].
Les neuf divisions en activité en 2017 ont un effectif allant de 6 000 à 9 000 personnes. Elles ont toutes été activées en 1962. Voici leur stationnement en 2011 :
Depuis 1989, une formation de base pour les diplômés de l'académie du premier et second cycle a commencé dans la brigade de formation et d'une durée d'environ trois mois.
L'Agence lance alors, un appel d'offres, trois véhicules sont répondent présent qui sont les suivant ;
Patria AMV
LAV 6
Un transport de troupes basé sur le Type 16Le 9 décembre 2022, le ministère de la Défense a annoncé que le prochain véhicule blindé à roues serait le Patria AMV qui a été cité comme supérieur en termes de performances de base et de coût par rapport à Mitsubishi[19],[20],[21],[22],[23].
Le 31 août 2023, l'Agence a annoncé dans son « État actuel des équipements de gestion de projet, etc. » que la quantité d'acquisition de véhicules blindés à roues AMV était de 810 véhicules (y compris les dérivés) et que la durée de vie opérationnelle de chaque véhicule était de 20 ans[24].
Le 1er septembre 2023, Patria a annoncé avoir signé un accord de production de licence pour Patria AMVXP avec Japan Steel Works[25],[26].
À la suite de la prise d'otages en Algérie le 16 janvier 2013, qui a fait 10 victimes japonaises, le gouvernement japonais a modifié la loi sur les forces d'autodéfense, le 15 novembre de la même année afin d'autoriser le transport terrestre de ressortissants japonais par la JGSDF. Cela nécessitait des véhicules capables d'effectuer des mission de transports sous la menace d'EEI.
Le ministère de la Défense a donc décidé d'acheter des Bushmaster en 2014[27],[28].
Commande :
Le 軽装甲機動車 (Véhicule blindé léger), ne porte pas de nom officiel, cependant il est souvent appelé par le nom de son constructeur Komatsu. Le véhicule est utilisé comme un Jeep, un véhicule à tout faire.
Véhicule apparu sur les réseaux sociaux en 2023, grâce au spotter japonais[31],[32]. Le véhicule est basé sur le Type 16 comme le véhicule de combat d'infanterie Type 24 ICV ci-dessus.
Le véhicule n'a pas encore de nom officiel, pour l'instant le véhicule est désigner 共通戦術装輪車 (en anglais Common Tactical Wheeled Vehicle (CTWV), en français Véhicule Blindé Tactique Commun).
Commande :
Le Type 82 est le premier véhicule à roues japonais depuis la seconde guerre mondiale. Le véhicule est utilisé comme poste de commandement au sein de la JGSDF. Le véhicule est fabriqué par Mitsubishi.
Le 防衛省 (ministère de la Défense) a acquis des Hawkei de Thales et des Eagle de General Dynamics Land Systems pour des essais dans le cadre de l'acquisition d'un nouveau véhicule blindé à roues afin de remplacer les 軽装甲機動車 (Véhicule blindé léger)[35],[36].
Le Type 99 fut développé entre 1985 et 1994, il a été fait pour remplacer les Type 75. La production du prototype fut achevée en 1992, les tests furent achevés en 1998. Les quatre premiers véhicules furent livrés aux troupes en 1999.
La division aérospatiale de Nissan Motor a produit le véhicule sous licence, Toshiba a développé l'équipement de traitement des informations.
Le véhicule devrait être retiré du service en 2029[39].
En 1983, le FH70 est entré en service en raison de sa facilité d'utilisation et de maintenance (entretien) et de son faible prix, afin de succéder l'obusier de 155 mm M1 et de l'obusier de 105 mm M2A1. L'防衛装備庁ぼうえいそうびちょう(Agence pour l'acquisition, la technologie et la logistique) lui a donné le surnom サンダーストーン (orage en français).
Le 5 mai 2015 le DSCA approuve l'achat de 17 V-22B Bloc C au japon pour une valeur de 3 milliards de dollars américains (360 milliards de yens)[42],[43],[44],[45].
60 hélicoptères furent commandés, mais en 2007, Boeing annonça la fin de production de l'AH-64D, rendant impossible la production sous licence par Fuji Heavy Industries. Seuls 13 appareils furent fabriqués[46],[47].
Un appareil fut perdu lors d'un crash tuant les deux membres d'équipages le 5 février 2018[48].
30 appareils ont été achetés, un dans les budgets 2009 et 2010, pour remplacer les OH-6. Le premier appareil a été livré à l'usine de maintenance Jamco Sendai à l'aéroport de Sendai le 25 février 2011. Les derniers appareils furent livrés en 2015. Il rentre officiellement en service en 2013[52],[59],[60].
Pistolet mitrailleur introduit en 1999. Connu sous le nom 9mm機関拳銃, mais abrégé en M9 par le 防衛省 (ministère de la Défense), elle devait initialement remplacer les pistolets en 9mm.
En août 2014, la JGSDF lance un appel d'offre afin de remplacer une partie des Type 89. Différents manufacturiers répondent présents avec les fusils d'assaut suivants ;
Heckler & Koch G36
Heckler & Koch 416
FN Herstal SCAR
Steyr AUGLe 15 mai 2014, Howa a déposé une demande pour faire participer à l'appel d'offre avec un nouveau fusil[85],[86].
Le ministère de la Défense réduit la sélection à trois armes qui sont les suivantes ;
Howa 5.56
HK 416
SCAR-L
Le MdlD a annoncé le 6 décembre 2019 que l'Howa 5.56 avait été sélectionné[87].
La MINIMI est construite sous licence par Sumitomo Heavy Industries. Son nom au seins de la JGSDF est 5.56mm機関銃 MINIMI (Mitrailleuse de 5,56 mm MINIMI). La JGSDF a commencé à des MINIMI en 1993 pour remplacer la Type 62, il y a eu une nouvelle commande de 4 922 en 2017.
En avril 2021, il a été annoncé que Sumitomo Heavy Industries se retirerait de la production. L'entreprise a l'intention de continuer à produire des pièces de maintenance et d'entretien pour les mitrailleuses[88],[89],[90].
En 2023, la MINIMI Mk3 a été sélectionné parmi le MINIMI Mk3 et le H&K MG4. L'approvisionnement se fera par le biais d'importations plutôt que par la production nationale. Il est prévu d'acquérir un total de 3 100 mitrailleuses. Elles remplaceront les MINIMI Mk 1 et Type 62[91],[92].
Le M24 est entré en service en 2002 pour remplacer le fusil de précision Type 64.
Tous les M24 furent acheté grâce au Foreign Military Sales (FMS).
La JGSDF utilise de type de lunette, la Mk.4 LR/T M3 et une lunette de vision nocturne fabriqué par Mitsubishi[93].
↑(en) Levison Wood et Dominic Nicholls, « British troops join forces with Japanese for first time on their soil amid North Korea tensions », The Telegraph, (ISSN0307-1235, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c(en) The International Institute for Strategic Studies (IISS), The Military Balance 2024 : The annual assessment of global military capabilities and defence economics, Routledge, , 552 p. (ISBN978-1032780047), p. 278