L'Armée royale thaïlandaise (กองทัพบกไทย ; Kongthap Bok Thai), est la composante terrestre des Forces armées royales thaïlandaises. Créée en 1874, c'est la plus ancienne et la plus importante de ses composantes.
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La réforme des armées siamoises fut lancée par le roi Mongkut (Rama IV, 1851-1868) en réponse à la menace occidentale (particulièrement la politique de la canonnière et le traité Bowring du , qui garantissait l'extraterritorialité et la liberté de commerce pour les Britanniques, et constituait en fait un traité inégal). L'armée royale thaïlandaise fut formée sous son successeur, Rama V Chulalongkorn, en 1874.
Elle se battra également lors des conflits de la Seconde Guerre d'Indochine ou l'on totalise 37 644 volontaires thaïs. Durant la guerre du Vietnam entre octobre 1967 et fait 1970 ou du fait des rotations, il est probablement passé sur le terrain environ 12 000 volontaires thaïs qui formèrent à partir de la Royal Thai Army Expeditionary Division(en) qui eurent à déplorer 351 morts au combat et 1 358 blessés alors que leurs unités étaient cantonnés dans la Province de Đồng Nai[2],[3],[4] tandis que plus de 25 000 servirent dans une guerre secrète au Laos[5]
Le , à Bangkok, des militants d’extrême droite ultraroyalistes, appuyés par la police et par l’armée, ouvrent le feu sur une manifestation d'étudiants de gauche. Les manifestants qui tentent de s’enfuir à la nage, par le fleuve Chao Phraya, sont abattus. Ceux qui se rendent sont battus, certains à mort, et d’autres brûlés vifs. Plusieurs jeunes filles sont violées puis tuées. Les autorités font état de 46 morts, mais le bilan réel pourrait être d'une centaine de tués. Le même jour, l'armée conduit un putsch, avec l’assentiment du roi[6].
Un bataillon du génie et d'unités médicales est déployé au sein de la Thai Humanitarian Assistance Task Force 976 Thai-Iraq(en) dans le cadre de la Coalition militaire en Irak entre le 30 septembre 2003 et le 30 septembre 2004. Avec un effectif de 443 hommes, un total de 866 thaïlandais servirent dans cette unité. Après un attentat suicide tuant, entre autres, 2 thaïlandais et en blessant 5 le 27 décembre 2003, le gouvernement thaïlandais décide de rapatrier celle ci[7].
En 2004, l'armée intervient très durement durant le conflit dans le Sud de la Thaïlande contre les protestations de la minorité musulmane. L’armée a notamment battu et entassé 87 manifestants dans un camion pour les transporter vers un lieu de détention ; 78 d’entre eux sont morts pendant le trajet[8].
À partir des années 2010, elle s'équipe de matériels lourds chinois tels chars de combat et batteries de missiles sol-air[9].
En 2017 le gouvernement approuve un grand plan de modernisation de l'armée sur 10 ans appelé "Plan de modernisation : Vision 2026"[10]. La politique de réforme militaire, a été conçu pour améliorer l'état de préparation et la capacité des forces armées à repousser les menaces contre le Royaume au cours des 10 prochaines années[11].
Commandement
L'armée royale thaïlandaise est dirigée par le "Commandant de l'armée royale thaïlandaise" (ผู้บัญชาการทหารบกไทย).
Il s'agit actuellement d'Apirat Kongsompong, depuis octobre 2018. Le Premier ministre actuel Prayuth Chan-ocha étant Commandant de l'armée royale au moment du coup d'État, il exerce toujours un contrôle extrêmement important sur cette institution.
Organisation
Les futurs officiers de l'armée de terre, comme ceux de l'armée de l'air, de la marine et de la police, sont formés à l'école préparatoire aux Académies des forces armées de Bangkok[12].
Régions militaires
Elles sont au nombre de quatre :
Première région militaire - état-major à Bangkok, responsable de l'ouest et du centre, y compris la capitale.
1re, 2e, 9e et 11e divisions d'infanterie, et
1re division logistique.
Seconde région militaire - état-major à Nakhon Ratchasima, responsable du nord-est.
3e, 6e et 12e divisions d'infanterie, et
2e division logistique.
Troisième région militaire - état-major à Phitsanulok, responsable du nord et du nord-ouest.
4e division d'infanterie,
1re division blindée, et
3e division logistique.
Quatrième région militaire - état-major à Nakhon Si Thammarat, responsable du sud.
5e division d'infanterie, et
4e division logistique.
Unités tactiques
7 divisions d'infanterie (comprenant 5 bataillons de chars),
1 division blindée,
1 division de cavalerie (blindés légers),
2 divisions de forces spéciales entraînées et organisées en petites unités pour des opérations spéciales ou aéroportées,
1 division d'artillerie de campagne
1 division de lutte anti-aérienne
8 bataillons d'infanterie indépendants,
3 compagnies de transport aérien pour l'approvisionnement des troupes au sol.
La garde royale, créée en 1859, protège la famille royale ; elle fait aussi partie de l'armée royale.
L'armée royale thaïlandaise contrôle au moins un réseau de télévision, Thai Global Network et près de deux cents stations de radio .
Elle possède en plus un empire très lucratif d'hôtels et de parcs de golf, des terrains[13],[14] ainsi, qu'un club de football : le Royal Thai Army Football Club de Bangkok etc.
utilisés en petits nombres par le Thahan Phran (troupes frontalières paramilitaires), principalement saisis sur les forces communistes durant la Guerre du Viêt Nam ou provenant du Laos et du Cambodge.
utilisés en petits nombres, surtout par le Thahan Phran, principalement saisis sur les forces communistes durant la Guerre du Viêt Nam ou provenant du Laos et du Cambodge.