Cette liste recense les élections infranationales organisées durant l'année 2021. Elle inclut les élections (territoriales, régionales, municipales,...) et référendums locaux dans les territoires faisant partie d'États souverains[1],[2].
Le Kazakhstan est généralement considéré comme ayant un régime autoritaire. Premières élections locales sous le multipartisme.
Le parti Nour-Otan (attrape-tout, autoritaire, laïc), au pouvoir, conserve sans surprise la majorité absolue des sièges. Aucun parti d'opposition n'ayant pris part au scrutin, les autres sièges reviennent à deux autres partis qui de fait soutiennent le gouvernement.
Le scrutin abouti à un parlement sans majorité, le Mouvement national du peuple au pouvoir perdant sa majorité absolue sans que le parti des Patriotes progressistes démocrates ne l'obtienne, chacune des deux formations obtenant six sièges sur douze. Cette situation conduit à une crise institutionnelle, et à des élections anticipées en décembre.
Alternance. Le Mouvement démocrate populaire (centre-droit chrétien-démocrate conservateur), au pouvoir, perd presque tous ses sièges ; la Première ministre Sharlene Cartwright-Robinson perd elle-même son siège de députée. Le Parti national progressiste (centre-gauche chrétien-démocrate) remporte une majorité écrasante des sièges, et Washington Misick devient Premier ministre.
Le Laos est un régime à parti unique. Il y a davantage de candidats que de sièges à pourvoir, les électeurs étant appelés à les départager, mais tous doivent être approuvés au préalable par une collectivité locale ou par une organisation de masse affiliée au parti.
Le Parti démocrate-chrétien, le Parti libéral-radical, l'Union démocratique du centre et le Parti Socialiste obtiennent chacun entre 14 et 38 %. les verts, bien qu'arrivé derniers font une percée en obtenant 9,11 % soit une avance de 2,4 points.
Les quatre grands partis (FDP, SVP, SP, CVP) obtiennent chacun entre 17 et 23 % des voix et se placent en tête, comme en 2017. Le scrutin est marqué par une légère poussée des écologistes qui représentent désormais 17 % des suffrages sur l'ensemble du canton.
Le Mouvement vers le socialisme et le Mouvement Troisième système obtiennent respectivement 3 et 2 gouverneurs. Tous les autres partis en lice (Creemos, Jallalla, Nous sommes tous Chuquisaca, et Unis pour renouveler ) obtiennent chacun 1 Gouverneur.
Le Parti travailliste , en augmentation de 17,7 points, obtient 59,92 %. Le Premier ministre sortant Mark McGowen est ainsi réélu tandis que le Parti libéral et le Parti nationale ; en baisse, obtiennent respectivement 21,30 et 4,00 % des voix.
Le scrutin est organisé dans le cadre des restrictions causées par la pandémie de Covid-19. Il est marqué par une nouvelle victoire à la majorité relative du Parti social-démocrate, annoncée par les sondages en toute fin de campagne électorale, et un recul de l'Alternative pour l'Allemagne, qui cède sa place de troisième force politique régionale aux Verts, partenaire de coalition de la ministre-présidente Malu Dreyer. Pour la première fois de leur histoire, les Électeurs libres font leur entrée au Landtag.
Les écologistes sont en hausse et deviennent la troisième force politique de la région, au détriment des sociaux-démocrates et des nationalistes qui perdent chacun des électeurs. Le parti eurofédéraliste Volt Europa effectue une percée et dépasse 3 % des suffrages dans plusieurs grandes villes. A Darmstadt, Volt reçoit 6,5 % des suffrages exprimés et devient le cinquième plus grand parti au conseil de la ville.
Le changement de système est approuvé par une large majorité des votants avec près de 80 % de votes favorables, malgré une participation d'à peine plus de 17 % des inscrits. Un régime parlementaire est choisi par une plus courte majorité de 55 % des suffrages.
A la tête du gouvernement de coalition sortant, le Mouvement progressiste du peuple maintient avec peine le même nombre de députés tandis que l'ensemble des sièges restants sont remportés par des candidats indépendants, ce qui amène le Premier ministre Alden McLaughlin à se retirer. Après plusieurs jours de négociation entre son dauphin désigné, Roy McTaggart et l'indépendant Wayne Panton, ce dernier parvient à réunir autour de lui les soutiens d'un majorité d'élus également sans étiquettes ainsi que de transfuges du PPM, et devient Premier ministre le 21 avril 2021.
État en Australie. Législatives anticipées. Renouvellement partiel de la chambre haute au scrutin direct.
Le Parti libéral de Peter Gutwein remporte les elections legislatives avec 48,72 % des voix, loin devant le Parti travailliste de Rebecca White qui obtient 28,20 % des voix. Bien qu'arrivés derniers, les Verts effectuent une percée en obtenant 12,38 % des voix soit une augmentation de 2,1 points. Pour les elections sénatoriales, le Parti travailliste mené par Craig Farrell remporte la circonscription de Derwent avec 55,65 % des voix, tandis que pour la circonscription de Windermer c'est le Parti libéral mené par Nick Duigan qui remporte l'élection avec 54,14 % des voix.
Parlement sans majorité. Le Parti travailliste (centre-gauche social-démocrate, progressiste, pro-européen et unioniste), au pouvoir en coalition avec les Libéraux-démocrates (centre-gauche social-libéral, progressiste, pro-européen et unioniste), demeure de loin la principale force politique du pays en obtenant exactement la moitié des sièges au Parlement gallois. Mark Drakeford demeure Premier ministre, formant un gouvernement minoritaire travailliste plutôt que de reconduire la coalition.
Parlement sans majorité. Le Parti national écossais (centre-gauche social-démocrate, indépendantiste, pro-européen), au pouvoir, demeure de loin la principale force au Parlement écossais, manquant une nouvelle fois de peu la majorité absolue des sièges. Nicola Sturgeon demeure Première ministre, toujours à la tête d'un gouvernement minoritaire constitué seulement du Parti national écossais.
Parlement sans majorité. Le Mouvement électoral du peuple (centre-gauche) de la Ministre-présidenteEvelyn Wever-Croes y demeure la première force avec un peu moins de la moitié des sièges, mais son gouvernement de coalition perd sa majorité absolue, les deux autres partis de la coalition ayant perdu l'ensemble de leurs sièges.
L'Église possède un statut particulier en Suède. Une assemblée est élue tous les quatre ans et une compétition a lieu entre plusieurs groupes reliés à des partis politiques[4].
Le Parti socialiste, bien que celui-ci enregistre une légère baisse, ainsi que le Parti social-démocrate continuent de dominer la scène politique portugaise au niveau local. La Coalition démocratique unitaire à tendance communiste reste la troisième force politique, suivie par le parti nationaliste Chega.
Le scrutin est marqué par la chute du FPÖ qui perd un tiers de ses électeurs. Un nouveau parti s'opposant à une obligation vaccinale, Humains-Liberté-Loi fondamentale, crée la surprise et rentre au Landtag avec trois sièges[5].
La coalition de centre droit conserve la région et Roberto Occhiuto est élu président de la région. La coalition de centre gauche s'est alliée avec le Mouvement 5 Étoiles et Trésor Calabre, alors que ces listes étaient concurrentes lors de l'élection précédente. Cette alliance s'est révélée être peu fructueuse, Amalia Bruni étant loin derrière le candidat vainqueur. Le maire de Naples, Luigi de Magistris, se présente, termine en troisième place et remporte 16% des voix.
Bien que légèrement en déclin, le KESK et le Parti de la réforme restent les deux plus grandes forces politiques lors de ces élections. Le Parti populaire conservateur progresse sensiblement lors de ces élections et y devient la troisième force politique. Estonie 200, un parti libéral fondé récemment, parvient à remporter 6 pour cent des suffrages et devance le Parti social-démocrate qui est en chute libre.
Renouvellement de 2 gouverneurs et 3 législatures - haute ou basses - dans trois des cinquante États des États-Unis. Plusieurs référendums sont également organisés.
Les sociaux-démocrates et le Parti libéral restent respectivement en première et deuxième place, bien qu'en léger déclin. Le Parti populaire conservateur est en hausse et devient de loin la troisième force politique, doublant son nombre de sièges. Cela se fait au détriment du Parti populaire danois qui perd plus de la moitié de ses sièges.
Collectivitésui generis de France. En application de l'accord de Nouméa de 1998, une partie des citoyens sont invités à choisir entre l'indépendance ou bien le maintien de la forte autonomie du territoire sous souveraineté française. Pour satisfaire aux exigences des indépendantistes, le droit de vote est restreint aux citoyens résidant de longue date et de manière continue en Nouvelle-Calédonie, et exclut notamment les personnes installées après 1994.