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Cette fiction est une coproduction d'UGC Fiction (via sa filiale Mam Fiction en saison 2), TF1, Be-FILMS et la RTBF (télévision belge)[1],[2],[3], réalisée avec la participation de la Radio télévision suisse (RTS).
Synopsis
Depuis des années, Louise Arbus, professeure de criminologie à l'université, ne veut plus collaborer aux enquêtes de la police, après avoir fait condamner Pierre Delaunay, dont elle a maintenant l'intime conviction qu'il est innocent. Le commissaire Rugasira arrive cependant à la convaincre de revenir sur le terrain, pour enquêter sur un crime dont la victime porte dans le dos une phrase issue d'un des livres d'Arbus : « J'attends le tueur parfait ».
Face à ce défi personnel, Louise Arbus relève le gant et décide de s'entourer de quatre de ses étudiants pour mener l'enquête : Samuel, Mia, Boris et Valentine.
Malgré le soutien total du commissaire Rugasira, la collaboration avec la capitaine Delandre s'annonce difficile. Les choses se compliquent encore quand Louise Arbus comprend que Mia est la fille de Pierre Delaunay et a hacké les serveurs de l'université pour s'y inscrire et suivre les cours de celle qui a contribué à envoyer son père en prison.
La série Master Crimes est créée et écrite par Elsa Marpeau, qui signe également l'adaptation et les dialogues avec Franck Calderon[4],[5],[6],[7],[8],[9].
Le , Télé 7 jours annonce que la série est renouvelée pour une deuxième saison, dont le tournage devrait débuter au début de l'année 2024[10].
Attribution des rôles
Muriel Robin, qui joue dans cette série avec son épouse Anne Le Nen, explique : « Ce projet est né grâce au producteur Franck Calderon. Notre entente a été immédiate et il savait qu'Anne et moi avions à cœur de jouer, un jour, ensemble, sans pour autant risquer d'y laisser notre couple ou d'essuyer des critiques acerbes »[11]. Lorsque le réalisateur leur a présenté ce projet, les deux actrices l'ont « trouvé excellent. Anne est flic et moi, prof en criminologie. Ces deux personnages sont amenés à enquêter ensemble et leurs caractères, diamétralement opposés, vont pimenter les intrigues. Ce que j'aime, c'est que nous sommes accompagnées par quatre jeunes comédiens formidables qui campent mes élèves, et le côté transmission me plait énormément. Je pense que le public va aimer cette fiction policière drôle… Et plus légère que les thèmes de mes précédents téléfilms »[11].
Elle précise encore : « Je joue Louise, une criminologue comme on n'en a pas encore vu à la télé. Elle a un esprit pas comme les autres. Ma femme, Anne Robin Le Nen, incarne une capitaine de police féminine, pas dans la caricature. Très amusant ! »[12],[13].
Quand Natalie Grosskopf, du quotidien La Voix du Nord, lui demande si c'est elle qui a soufflé le nom de sa femme à la production, Muriel Robin répond « Oh non, ce serait impossible. Je n'aurais pas eu cette… comment dire… outrecuidance ! Et si je l'avais eue, on me l'aurait sûrement refusé, c'est sûr. En fait, j'avais déjà émis l'envie, auprès des producteurs, de jouer avec Anne, ça c'est vrai. Mais pour Master Crimes, c'est vraiment leur choix. Ce sont les producteurs qui ont voulu nous mettre ensemble à l'écran, et c'est le public qui dira si c'est une bonne idée »[14].
Tournage
Le tournage de la première saison commence en à Paris et en région parisienne[4],[6],[7],[15]. Le bureau de Louise Arbus se trouve à l'Institut de paléontologie humaine, à Paris. L'amphithéâtre et les couloirs de la fac sont ceux de La Sorbonne et les séquences qui se déroulent à l'entrée de la fac ont été tournées place du Panthéon[16].
Le tournage de la saison 3 débute le , toujours à Paris et en région parisienne[18].
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Louise Arbus, professeur de psychocriminologie à l'université, est contrainte de collaborer avec le capitaine Barbara Delandre, de la police, lorsqu'un meurtrier semble avoir utilisé une phrase de l'un de ses livres.
Raphaël Lantier est retrouvé mort dans la rue, devant une statue du Christ. Barbara Delandre pense qu'il s'est suicidé pour échapper à la justice. Louise Arbus n'est pas d'accord et poursuit ses investigations.
Antoine Mazin, 40 ans, créateur d'un réseau de salles de fitness, est retrouvé sans vie. Il a été assassiné dans un entrepôt désaffecté le lendemain de la Saint-Valentin. Il a également été drogué au GHB, attaché et dévêtu avant d'être étranglé avec sa cravate.
Un étudiant en chimie décède au cours d'une expérience menée avec d'autres élèves. Il a absorbé une capsule remplie de sodium qui s'est dissoute dans son estomac.
Deux jeunes filles sont retrouvées dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye. L'une sans vie, le corps à demi enterré, L'autre, vivante et traumatisée, reste muette. Toutes deux, vêtue d'une rode de bure, ont été marquées au fer rouge d'un A majuscule gothique.
A l'opéra, Louise Argus et le commissaire Rugasira assistent à la représentation du ballet Le Lac des cygnes, qui bat son plein avant d'être brutalement interrompue par la chute, sur scène, du corps inanimé de la danseuse étoile.
Un crime surprenant secoue Louise Arbus et ses étudiants : un homme, Michaël Londan, est découvert pendu dans un atelier thérapeutique par peinture, reproduisant la pose du Penseur de Rodin. Bientôt, Samuel et Astrid infiltrent cet atelier où tous les patients sont des femmes souhaitant vaincre une pathologie qui les empêche de vivre pleinement.
Lorsque le corps d'un jeune homme, Lucas Barrault, est découvert sans vie, une plaie pénétrante au niveau de la gorge, près d'une communauté survivaliste, Louise Arbus et ses protégés s'infiltrent dans ce groupe méfiant et convaincu de l'effondrement imminent de la société.
Créateur de l'application de rencontre "Animal Romance", Ethan Muller est retrouvé sans vie dans un cimetière pour animaux. Sur son visage, le meurtrier a placé un masque de loup. Louise Arbus et ses protégés plongent dans l'univers de la start-up, un monde où la convivialité apparente laisse la place aux rivalités féroces et autres intentions meurtrières.
En panne en rase campagne, Louise Arbus rejoint la scène d'un crime, le box d'un haras, avec retard et par un moyen de locomotion peu banal, un tracteur. La victime, Capucine Sallurère, est la petite-fille du propriétaire mais aussi la star d'une plate-forme de contenus pour adultes.
Louise Arbus se rend sur le terrain d'un escape game médiéval où la tête momifiée d'une jeune femme, disparue cinq ans plus tôt, a été retrouvée sur un corps de cire habillé en mariée. Rapidement, le premier suspect est retrouvé pendu au même endroit. Dans le même temps, la tension devient palpable entre Barbara et Théodore, qui ne semblent plus sur la même longueur d'onde.
Une série de suicides mystérieux, par immolation dans un cercle ésotérique, pousse Louise Arbus à suspecter l'influence d'un mouvement sectaire. Les indices mènent son équipe à un groupe de personnes apparemment manipulées selon des croyances astrologiques. Avec le passage imminent d'une comète, ils doivent agir vite afin d'empêcher d'autres victimes, dans des circonstances similaires.
Audiences et diffusion
Première saison
En Belgique
En Belgique, la première saison est diffusée le jeudi à 20 h 30 sur La Une par salve de deux épisodes du au [20],[21].
À l'annonce de la série, Alexandre Letren du site VL-Media souligne que « le moins que l'on puisse dire c'est que le pitch donne furieusement envie »[5].
De son côté, Florian Lautré du site Allociné parle d'un « projet alléchant, rappelant la série américaine Murder avec Viola Davis »[8].
L'hebdomadaire Télé Star donne une note TT à Master Crimes, « une adaptation de la série américaine Murder qui offre à Muriel Robin son premier rôle dans une série tv »[38].
Le magazine Télé 7 jours estime pour sa part qu'Anne Le Nen est « parfaite en flic ténébreuse » et que Muriel Robin en prof de criminologie a « trouvé un personnage sur mesure et manie avec délice humour noir et résolution d'enquête »[38].
Par contre, l'hebdomadaire Télécâble Sat Hebdo se montre très critique envers la série : « Cette variation comico-policière frelatée de la série How to get away with murder est d'une effarante pauvreté artistique avec des interprètes qui cabotinent dans la peau de personnages improbables »[38].
Pour Télé-Loisirs, « Master Crimes ne se dessine pas comme une série révolutionnaire mais s'avère assez irrésistible »[39].
Pour Katia de la Ballina du journal Le Point, « le véritable atout de Master Crimes réside dans ses personnages, au premier rang desquels sa charismatique héroïne. Impossible de ne pas tomber sous le charme drôlement vachard de cette criminologue élégante à l'esprit affûté, la langue tout aussi aiguisée et la mauvaise foi assumée, dont les saillies mordantes cachent – forcément – la sensibilité, histoire de respecter le profil positif des héros de TF1 »[40].
Notes et références
Notes
↑Le « classement des audiences » est établi en comparant la part de marché du programme sur les 4 ans et plus avec les parts de marché des autres programmes diffusés au même moment.
↑Le « classement des audiences » est établi en comparant la part de marché du programme sur les 4 ans et plus avec les parts de marché des autres programmes diffusés au même moment.
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