Fille de rapatriés d'Algérie, elle grandit dans les quartiers du Lemasson et Croix d'Argent, à Montpellier. Après une formation d'esthéticienne, elle commence à travailler à l'âge de dix-huit ans, avant de créer une entreprise quatre ans plus tard[2].
Parcours politique
Elle quitte le Parti socialiste en 2012[2]. En 2014, elle est adjointe à la mairie de Montpellier[2],[3].
Elle quitte LREM en , reprochant au parti d'avoir investi Patrick Vignal contre sa liste municipale avec le maire sortant Philippe Saurel aux élections municipales de 2020 à Montpellier. Elle déclare avoir été victime d'« attaques personnelles » de la part de « l'entourage » de Patrick Vignal[6].
En , sa proposition de résolution « portant reconnaissance et accompagnement des personnes atteintes de Covid-long » est adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale. Elle contribue, avec l'Agence régionale de santé d'Occitanie, à la mise en place de la labellisation de structures de soin dédiées au Covid-long[7].
En 2021, elle est nommée rapporteure d'un projet de loi mémorielle sur les harkis[8],[9].
Elle est investie candidate aux élections législatives de juin 2022 par LREM sur la première circonscription de l'Hérault, dont elle est la députée sortante[10], et réélue[11].
Aux élections législatives anticipées de 2024, arrivée troisième à l'issue du premier tour avec 22,54 % des voix, elle décide de se désister. Elle déclare avoir été « victime de menaces et de pressions »[13] et annonce appeler au calme et au front républicain[14].
En , Mediapart révèle qu'elle a fait passer le déménagement de son fils, la réparation du disque dur de sa fille, ou encore un séjour à l'hôtel avec son conjoint en note de frais[15]. Elle qualifie ces révélations le même jour d'« accusations calomnieuses » et affirme apporter les preuves de son innocence dans un entretien au journal Midi Libre[16],[17]. Mediapart maintient sa version, corroborée par des échanges de SMS[18].
Les services de l’Assemblée nationale lui font finalement rembourser en les dépenses personnelles qu'elle avait contesté avoir réalisées[19].
Tentative de caviardage de sa page Wikipédia
Selon une enquête publiée par le journal Le Monde, le 2022, l'équipe parlementaire de la députée a tenté de modifier l'article Wikipédia qui lui est consacré, et en particulier la section mentionnant la controverse sur ses notes de frais[20],[19].
Préface
Guillaume Malkani et Louis Saillans (préf. Patricia Mirallès), Vétérans de France : Ceux qui ont servi, Versailles, VA Éditions, , 206 p. (ISBN978-2-36093-327-3)