Le quartier est desservi par la ligne 9 à la station Saint-Augustin.
Origine du nom
La rue porte le nom de Louis d'Astorg d'Aubarède, marquis de Roquépine (1714-1782), lieutenant général des armées du roi Louis XV.
Historique
Comme la rue d’Astorg, la rue Roquépine a été ouverte en vertu de lettres patentes du [1] sur d’anciens marais appartenant à Louis d'Astorg d'Aubarède, marquis de Roquépine.
No 3 : ancien hôtel de Saint-Paul, construit entre 1861 et 1864 par l’architecte Henri Parent pour l’homme d’affaires Édouard André : c’est le premier siège de la future collection Jacquemart-André. Revendu en 1868 au banquier Samuel de Haber. Acquis en 1879 par Charles Le Ray de Chaumont, marquis de Saint-Paul. Propriété jusqu’au début des années 1930 du collectionneur François Guérault. Devenu Maison Brune jusqu’en 1936[2].
↑« Louis, etc. Par arrêt rendu en notre Conseil d'État, cejourd'hui, nous y étant, sur la requête de nos chers et bien-aimés Louis d'Astorg d'Aubarède, marquis de Roquépine, lieutenant général de nos armées, comme ayant des droits considérables de propriété sur un grand terrain contigu aux rues Verte et de la Ville-l'Évêque, appartenant, pour la majeure partie, aux héritiers Belloy, et se portant fort pour eux, Louis-Charles Froment et Marie-Anne-Élisabeth Louvet, sa femme, Charles Lemaître, Jean Toray, François Drouet et Marie-Marthe Louvet, sa femme, et autres copropriétaires de différents terrains contigus auxdites rues, et ayant consenti d'abandonner gratuitement les portions nécessaires à la formation d'icelles, même de contribuer à la dépense du premier pavé et des terrasses, par acte passé devant notaire à Paris le 4 novembre 1773, etc., ordonnons que la rue Verte sera prolongée. Comme aussi, ordonnons qu'il sera ouvert, sur le terrain de la succession de Belloy, une nouvelle rue sous le nom d'Astorg, qui commencera par embranchement à la rue de la Ville-l'Évêque, et qui finira à la continuation de la rue Verte ; voulons que la largeur de ladite rue d'Astorg soit fixée à 30 pieds […] Donné à Versailles, le 4 mars 1774. » Cité par Félix Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, 1855 ; rééd. Maisonneuve & Larose, 2003, p. 177.
↑«...La Maison brune ne se distingue en aucune façon des autres immeubles de la rue Roquépine. Même à l'intérieur, pas de croix gammées trop visibles, pas de chemises brunes. Tout au plus quelques portraits d'Hitler...» H. E. Kaminski, Céline en chemise brune ou Le mal du présent, Paris, Nouvelles Éd. Excelsior, 1938.